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Équipe de France : où en seront les 20 joueurs "premium" en 2027 ?

Par Jérémy Fahner
Grégory Alldritt et Uini Atonio font tous deux partie de la liste des joueurs "premium". Mais si le N.8 est certain d'aller en Australie en 2027, le question se pose pour le pilier, qui aura 37 ans au coup d'envoi de la prochaine Coupe du Monde (Photo by JEFF PACHOUD/AFP via Getty Images).

Au mois de juin dernier, le sélectionneur de l’équipe de France Fabien Galthié dressait la liste des joueurs « premium ». Vingt noms sortaient du chapeau, vingt joueurs français parmi les plus compétitifs, les plus prometteurs, qui disposent d’un accompagnement sur mesure en sélection comme en club pour arriver dans les meilleures conditions possibles à la prochaine Coupe du Monde, en 2027 en Australie.

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Une liste néanmoins loin d’être gravée dans le marbre, car évolutive en fonction de l’apparition de nouvelles pépites du rugby français (on pense par exemple à Nicolas Depoortere, Tevita Tatafu, Posolo Tuilagi ou Louis Bielle-Biarrey), des blessures ou des départs à la retraite d’ici l’échéance australienne.

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« Lorsqu’on a remonté l’équipe après la Coupe du Monde au Japon, on avait une équipe qui avait 24 ans de moyenne d’âge et huit sélections. On s’est avancé face à l’Afrique du Sud (en quart de finale de la Coupe du Monde, ndlr) avec une équipe de 27 ans de moyenne d’âge et 33 sélections », rappelait le sélectionneur.

« En face de nous, les Sud-Africains avaient 31 ans de moyenne d’âge et 66 sélections. Je pense que dans quatre ans, l’équipe, si elle ne bouge pas, aura 31 ans de moyenne d’âge et avec les rotations et les principes de sélection, on peut espérer qu’elle aura 25 sélections de plus. »

On comprend que l’influence des Springboks, doubles champions du monde en titre avec de nombreux trentenaires, a eu un impact non négligeable dans l’élaboration de cette liste. En effet, neuf des vingt joueurs cochés auront au moins 32 ans en 2027. Cela ne leur accorde pas un blanc-seing d’une durée de trois ans, mais donne néanmoins une tendance.

L’âge moyen de ces 20 éléments frôlera les 30 ans (29,5) au moment de l’envoler pour l’île-continent qui accueillera le prochain Mondial (1er octobre – 13 novembre 2027), soit une moyenne proche de ce que souhaite le sélectionneur.

RugbyPass s’est projeté sur le prochain événement mondial et vous propose d’observer, au cas par cas, où la situation de chacun des joueurs « premium » figurant sur la dernière liste communiquée par le sélectionneur.

Ils auront 37 ans en 2027

Uini Atonio (La Rochelle), pilier droit : né le 26 mars 1990

Il avait annoncé sa retraite internationale au lendemain du quart de finale de Coupe du Monde perdu contre l’Afrique du Sud, le 15 octobre 2023 (28-29). Mais le colosse rochelais était revenu sur sa décision quelques semaines plus tard, après une discussion avec Fabien Galthié. Il faut dire que le réservoir au poste n’est pas gigantesque et l’idée de départ, c’était de tirer jusqu’au Tournoi des Six Nations 2024. Près d’un an après sa vraie-fausse retraite, Atonio est toujours le N.1 des piliers droits français. Il pourrait cependant rapidement céder sa place au Bayonnais Tevita Tatafu. Le Tongien de naissance, aperçu à Marcoussis cet été, est attendu en bleu en novembre. Atonio sera alors son mentor, chargé de l’accompagner dans son acclimatation. Jusqu’au Mondial australien ?

Romain Taofifénua (Racing 92), 2e ligne : né le 14 septembre 1990

Comme Atonio, Taofifénua avait fait part de son intention de mettre le maillot bleu au clou. Mais comme le pilier, il a été rattrapé par le col par le sélectionneur. « Grand Tao » est en effet un joueur exemplaire en termes d’attitude, et « le meilleur impact player du monde », dixit William Servat. La 2e ligne semble promise au duo Flament – Meafou, et le staff dispose avec Cameron Woki, Posolo Tuilagi, Mickaël Guillard, Florian Verhaeghe voire Hugo Auradou (s’il est débarrassé de ses ennuis judiciaires) de nombreuses options qui symbolisent mieux l’avenir que Romain Taofifénua, qui devrait pouvoir se consacrer à son club avant 2027.

Ils auront entre 32 et 34 ans

Charles Ollivon (RC Toulon), troisième-ligne aile : né le 11 mai 1993

En forme, le « Grand Charles » est indispensable aux Bleus par ses courses, sa faculté à se proposer au soutien, son leadership. Le premier capitaine de l’ère Galthié aura 34 ans en Australie, s’il est physiquement capable de continuer à proposer ce mélange assez unique en France, il sera sans doute du voyage, le sélectionneur n’ayant pas pour habitude de laisser ses soldats les plus valeureux sur le bas-côté.

Cyril Baille (Stade Toulousain), pilier gauche : né le 15 septembre 1993

Le pilier gauche aux mains magiques fêtera ses 34 ans deux semaines avant l’ouverture de la Coupe du Monde. En sera-t-il ? S’il est physiquement apte, aucun doute. Il est un cadre du groupe bleu et possède plus de qualités que la moyenne pour un 1re ligne. Non seulement Baille tient la baraque en mêlée, mais il participe au jeu, fait jouer derrière lui, marque des essais… Il est régulièrement cité parmi les meilleurs gauchers du monde, et on ne voit pas Gatlhié se priver de lui dans trois ans.

François Cros (Stade Toulousain) : troisième ligne aile, né le 25 mars 1994

Joueur de l’ombre par excellence, le Toulousain n’a pas le style flamboyant de l’autre flanker des Bleus à qui il est régulièrement associé, Charles Ollivon, mais quelle activité ! Au sein d’un Stade Toulousain à l’effectif XXL et qui sait gérer intelligemment ses joueurs, Cros est un joueur qui a explosé au plus haut niveau assez tardivement (premier match pro à presque 22 ans, première sélection à 25 ans) et qui sera donc encore frais en 2027 en dépit de ses 33 ans.

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François Cros attrape le ballon lors d'une touche pendant le match du Tournoi des Six Nations entre la France et l'Angleterre au Groupama Stadium de Décines-Charpieu, près de Lyon, le 16 mars 2024. (Photo by OLIVIER CHASSIGNOLE/AFP via Getty Images).

Gaël Fickou (Racing 92) : trois-quarts centre, né le 26 mars 1994

Le capitaine de la défense bleue n’est pas le plus vieux des joueurs « premium », mais il est largement le plus ancien. Premier match de Top 14 à 18 ans, première cape en bleu treize jours avant son 19e anniversaire. Fickou a tout connu avec l’équipe de France, notamment la terrible période traversée au milieu des années 2010. Responsabilisé et respecté, il devrait disputer sa 4e Coupe du Monde en Australie. Il a prolongé en décembre dernier avec le Racing jusqu’en 2027. Un signe qu’il pourrait aller jusque-là avant de tirer sa révérence.

Julien Marchand (Stade Toulousain) : talonneur, né le 10 mai 1995

Titulaire au talon en bleu depuis deux ans, il ne joue que quelques minutes du premier match face à la Nouvelle-Zélande. Blessé aux ischio-jambiers, il ne reviendra sur les terrains que trois mois et demi plus tard. Nul doute que cette frustration le motive à se maintenir au plus haut niveau jusqu’en 2027. D’autant qu’à Toulouse comme avec la sélection, son temps de jeu est parfaitement géré et partagé avec Peato Mauvaka.

Thomas Ramos (Stade Toulousain) : arrière ou demi d’ouverture, né le 23 juillet 1995

L’histoire de Ramos avec l’équipe de France a longtemps été contrariée. Surdoué de la relance du fond du terrain, métronome face aux perches, capable de jouer aussi bien à l’arrière qu’à l’ouverture, le Mazamétain « paie » longtemps sa polyvalence qui lui vaut d’être scotché sur le banc (deux titularisations durant les trois premières années du mandat Galthié). Il est propriétaire du N.15 depuis le Tournoi 2023 et a même été titularisé à l’ouverture en mars dernier contre le pays de Galles et l’Angleterre, preuve de la confiance que lui voue désormais le staff.

Reda Wardi (Stade Rochelais) : pilier gauche, né le 2 aout 1995

C’est peut-être l’un des « premiums » les plus menacés d’un déclassement. Non seulement parce que le titulaire au poste de pilier gauche se nomme incontestablement Cyril Baille, mais aussi parce que la concurrence est vive derrière le Toulousain. Dans les rétros de Wardi se trouvent Jean-Baptiste Gros (né en 1999), Thierry Paiva (1995), Giorgi Beria (1999) ou encore Hassane Kolingar (1998) et Ugo Boniface (1998). Wardi va devoir ferrailler sévère pour conserver sa place, mais le Rochelais a déjà montré qu’il avait du cœur.

Ils auront entre 29 et 31 ans

Anthony Jelonch (Stade Toulousain), troisième-ligne aile : né le 28 juillet 1996

Le Gersois est un joueur dur au mal, capable de mettre des bouchons en défense sur n’importe quel adversaire, et sait aussi filer un coup de main en attaque. Galthié l’apprécie énormément. Pour preuve, il en avait fait son capitaine lors de la tournée en Australie en 2021 et n’a pas hésité à le prendre dans le groupe France pour la Coupe du Monde 2023 alors que Jelonch revenait tout juste d’une rupture des ligaments croisés antérieurs du genou gauche. Malheureusement, le 3e ligne a subi la même blessure au genou droit en janvier 2024. Sur le point de revenir au jeu après ces deux graves blessures intervenues à un an d’intervalle, il va désormais devoir montrer qu’il n’a rien perdu de ses qualités de combattant.

Damian Penaud (Union Bordeaux-Bègles), trois-quarts aile : né le 25 septembre 1996

Voilà un joueur fantasque, spectaculaire aux yeux du grand public, serial marqueur, mais que Galthié prend souvent soin de ne pas encenser en conférence de presse. « C’est facile de féliciter Damian, mais c’est très facile de faire cela [marquer des essais, ndlr] quand tu as une équipe qui travaille comme ça pour toi. Les joueurs qui deviennent grands, ils sont servis par l’équipe », insistait par exemple ‘Galette’ durant la dernière Coupe du Monde. Une retenue étonnante, peut-être due aux (quelques) errements défensifs du Bordelais, mais qui ne devrait pas l’empêcher de voir l’Australie. Il fêtera ses 31 ans durant la compétition.

Antoine Dupont (Stade Toulousain), demi de mêlée : né le 15 novembre 1996

Evidemment, la question ne se pose même pas de savoir si Dupont sera du voyage en Australie ou non. Capitaine, leader de jeu, apprécié de ses partenaires, des adversaires, des médias, des fans, et même de la ménagère de moins de 50 ans, le Toulousain fait l’unanimité autour de lui. Encore plus maintenant qu’il a aidé l’équipe de France de Sevens à décrocher l’or olympique. Sauf blessure, Dupont sera sans doute l’un des Bleus les plus revanchards après une Coupe du Monde 2023 quittée avec beaucoup de frustration : pommette fracturée face à la Namibie en poule, « Super Dupont » était revenu pour le quart face aux Springboks sans être à 100%.

Peato Mauvaka (Stade Toulousain), talonneur : né le 10 janvier 1997

Le Néo-Calédonien a pris une nouvelle dimension depuis un an. Remplaçant de Julien Marchand aussi bien en club qu’en sélection, Mauvaka a « profité » de la blessure de son coéquipier lors du match d’ouverture de la Coupe du Monde pour s’imposer définitivement. Solide, dynamique, doté d’appuis électriques pour un joueur de 1re ligne, il offre un profil différent et complémentaire de Marchand, plus à son aise dans le jeu au sol et les collisions. Près des siens (il est né à Nouméa et sa famille est originaire de Wallis-et-Futuna), il aura sans aucun doute à cœur de briller en Australie.

Grégory Alldritt (Stade Rochelais), troisième ligne centre : né le 23 mars 1997

Il fait lui aussi partie des cadres dont la présence au prochain Mondial ne se discute même pas. Membre de la « bande des Gersois » avec notamment Jelonch et Dupont, Alldritt n’a pour le moment pas d’équivalent en France au poste de N.8. Il s’agit donc avant tout de prendre soin du joueur, très sollicité en club comme en sélection. Mais le Stade Rochelais a eu l’intelligence de lui offrir une large plage de repos post Coupe du Monde afin que son capitaine se régénère. Également capitaine des Bleus cette année en l’absence de Dupont.

Thibaud Flament (Stade Toulousain), 2e ligne : né le 29 avril 1997

Né à Paris, international U20 avec la Belgique, passé par l’Argentine puis l’Angleterre, revenu en France à 23 ans, Thibaud Flament possède un parcours rugbystique hors du commun qui fait le joueur tout aussi unique qu’il est aujourd’hui. Ouvreur dans sa jeunesse, il en a gardé une gestuelle étonnante pour un joueur de 2,03 m, à tel point qu’Ugo Mola envisagerait de le tester dans la ligne de trois-quarts cette saison ! Capable de jouer aux deux postes de la 2e ligne et à l’aile de la 3e ligne, auteur de cinq essais en 25 sélections, il est indispensable aux Bleus et le sera encore plus avec trois ans d’expérience supplémentaire.

Manny Meafou (Stade Toulousain), 2e ligne : né le 12 juillet 1998

2,03 m, 145 kg : le géant Meafou, né en Nouvelle-Zélande, d’ascendance samoane et de nationalité australienne, a choisi de représenter la France au niveau international. Une bénédiction pour le staff bleu qui convoque le joueur avant même qu’il ne soit sélectionnable. En forme, il n’a pas d’équivalent par sa puissance et sa vision du jeu, qui font de lui un alliage rare toutes nations confondues. Les blessures ont retardé sa première apparition en bleu et lui ont fait manquer la fin de saison euphorisante de son club. Si son corps le laisse en paix, il sera surmotivé à l’idée de disputer une Coupe du Monde dans le pays où il a grandi jusqu’à ses 20 ans.

Ils auront entre 26 et 28 ans

Matthieu Jalibert (Union Bordeaux-Bègles), demi d’ouverture : né le 6 novembre 1998

Jalibert et l’équipe de France, c’est pour l’instant une histoire inaboutie. Blessé lors de sa première cape décrochée à 19 ans (le 3 février 2018 contre l’Irlande), l’ouvreur doit attendre deux ans avant de retrouver les Bleus. Il est, depuis, cantonné à un rôle de remplaçant de Romain Ntamack, à l’exception notable de la dernière Coupe du Monde et du Tournoi 2024 où il endosse le 10 en l’absence du Toulousain, blessé. Malgré un jeu spectaculaire et une capacité rare à trouver des espaces, il ne parvient pas à s’imposer comme un facteur X et devrait conserver le rôle de doublure de luxe jusqu’au Mondial australien.

Romain Ntamack (Stade Toulousain), demi d’ouverture ou trois-quarts centre : né le 1er mai 1999

Plutôt premier centre au début de sa carrière pro, le fils d’Émile s’est fixé à l’ouverture depuis plusieurs saisons maintenant et semble propriétaire du N.10 bleu pour de longues saisons. Son association avec Antoine Dupont, peaufinée sous le maillot toulousain, est un des points forts de l’équipe de France et l’époque où Galthié l’avait replacé au centre pour laisser Jalibert à l’ouverture (novembre 2021) semble bien loin. Absent de la Coupe du Monde à la maison, Ntamack sera en pleine force de l’âge en 2027 et vivra sans aucun doute celle de 2027 dans la peau du dépositaire du jeu bleu, pour son 2e rendez-vous planétaire après 2019 (quatre matchs disputés).

Yoram Moefana (Union Bordeaux-Bègles), trois-quarts centre ou ailier : né le 18 juillet 2000

L’autre natif de Nouméa de cette liste (avec Mauvaka) bénéficie d’une grande confiance de la part des entraîneurs. Installé en Bleu depuis le Grand Chelem 2022, il laisse toutefois les suiveurs sur leur faim, qui pointent le décalage entre ses prestations sous le maillot de l’UBB et celui de l’équipe de France. Aligné tantôt au centre, son poste préférentiel, tantôt à l’aile, il n’est pas toujours mis dans les meilleures conditions, il faut le reconnaître. En vue de 2027, il devra se méfier de la concurrence venue notamment de son club, avec Nicolas Depoortère et Louis-Bielle-Biarrey, bien que sa polyvalence puisse s’avérer précieuse sur une Coupe du Monde.

Il aura moins de 26 ans

Nolann Le Garrec (Racing 92) : demi de mêlée, né le 14 mai 2002

Le benjamin de cette liste n’aura que 25 ans en 2027. Et malgré tout son talent, il est destiné à squatter le banc des remplaçants, Le Garrec présentant le « handicap » de jouer au même poste qu’un certain Antoine Dupont. Mais le futur joueur de La Rochelle apprend vite et a montré durant le dernier Tournoi qu’il présentait une alternative crédible au champion olympique, en l’absence de ce dernier. Ce sera sans doute juste pour le déloger en Australie, mais Le Garrec a déjà rendez-vous avec le maillot bleu.

Visionnez gratuitement le documentaire en cinq épisodes “Chasing the Sun 2” sur RugbyPass TV (*non disponible en Afrique), qui raconte le parcours des Springboks dans leur quête pour défendre avec succès leur titre de Champions du monde de rugby

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G
GS 39 minutes ago
Bundee Aki sends new reminder to All Blacks he's the one that got away

It's good to see, as I expected, that you are inherently dishonest and won't answer three simple questions.


Your reflex is to react with abuse and vulgarity, highlighting your position's inherent weakness and ignorance. So feel free to abuse me all day because it does not take away the accuracy of my questions.


By refusing to address the questions and then answering with abuse, you confirm that they are accurate and truthful.


Again, refusing to answer the question allows you to avoid the fact that Ireland effectively brought its way to success, as everyone in the Southern Hemisphere understands.


I mean, the sad, simple fact is that in the recent QF loss to the ABs - Ireland scored one try, and all others were scored by Kiwis - including two by so-called "project players."


The amusing thing is—and I'm unsure if you realize how funny it is—when rolling out the abuse to all things Kiwi and Kiwi rugby, you are so blinded by your abuse that you haven't taken time to consider that you have multiple Kiwis running around in your national team and that your team's success is largely built off the Rugby IP of a Kiwi coach. I mean, a little self-reflection might assist here, I would imagine.


As I leave, let me leave you again with those three questions and the simple challenge of answering them: Are you honest enough to do so, or will you reply with abuse?


Agree or disagree:

1. The IRFU enacted a policy of "Project Players."

2. The policy targeted professional rugby players who they considered could, after the residency three-year residency period in existence at that time(now five years), play for Ireland.

3. None of the Southern Unions - RA, NZRFU, etc- have ever enacted any centralized policy and have ever had any "project player."

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B
Bull Shark 2 hours ago
Why the All Blacks overlooking Joe Schmidt could yet hurt them in the Bledisloe battle

Every year we read about the Wallabies chances in the Bledisloe cup.


And every year the same result.


This time around the chances are even more slim. 1. This is the worst Australian side for some time. With or without Schmidt. He’s no miracle worker. 2. This is still a very good NZ team. Despite the absolute mess they’ve made around running the team. If Argentina can put 40 on Australia - NZ can put 40 on them. No problem.


It’s going to be a 20+ ball game in NZs favour. Minimum. And then NZ will be back in their public’s good books.


If they pump Australia again, they’ll be declared the next World Cup winners with Ireland. Shared.


Until the autumn tests of course. When NZ lose one or both games against the Irish and French and we’ll be back to this story again.


Ahh. The media and fans. So predictable and fickle.


The ABs will become consistent winners again once razors has had the opportunity to learn how to be an international coach. He’s only been doing it for a few months now.


Like I’ve said before. Razor waking in and blowing the competition out of the water is insulting to the many fantastic international coaches who has to work hard to get to that level of success. Even the great Henry and Hansen had to slum it in Wales.


If NZRU actually knew what they were doing they’d have developed their boy razor more. They’ve set him up for failure. They should have retained Foster (or Schmidt) instead of discarding him like a leper.


But at least one thing is certain on the horizon. If Razor doesn’t cut it beyond 2027 - SARU and Rassie Erasmus would have done the good work for them and prepped Tony Brown for the job. I just hope he tells them to stuff it because he’s being treated so well by an organization that knows how to treat its people.

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