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Où se situe le RC Vannes par rapport aux autre promus en Top 14 depuis 2017-2018 ?

L'entraîneur de Vannes, Jean-Noël Spitzer (C), durant l'échauffement de ses troupes avant le match entre l'ASM Clermont Auvergne et le RC Vannes au stade Marcel-Michelin à Clermont-Ferrand, le 19 octobre 2024. (Photo by SYLVAIN THOMAS/AFP via Getty Images)

En signant sa deuxième victoire en huit matchs ce samedi contre Castres, le RC Vannes est revenu à portée de fusil de ses concurrents pour le maintien. Les Bretons restent toutefois scotchés à la dernière place du Top 14. Promus dans l’élite, peuvent-ils espérer conserver leur place dans l’élite du rugby français ?

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Rencontre
Top 14
Vannes
34 - 28
Temps complet
Castres
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Pour se faire une idée, RugbyPass a remonté les archives du championnat depuis que l’access match a été instauré, c’est-à-dire lors de la saison 2017-2018.

Quel a été le parcours du ou des promus depuis, au soir de la 8e journée, puis à l’issue du championnat ?

2023-2024 : Oyonnax démarre bien puis s’effondre

Habitué des allers-retours entre Top 14 et Pro D2, Oyonnax était le seul club promu la saison passée. L’USO démarre bien son championnat, avec un bilan équilibré au soir de la 8e journée : 4 victoires et 4 défaites pour les hommes de Joe El-Abd, installés à la 9e place avec 16 points.

Mais ça se gâte par la suite. Les Haut-Bugistes enchainent une terrible série de dix matchs sans victoire (12e-21e journée). Ils ne signent que trois succès supplémentaires jusqu’à la fin de saison, dont deux sur les cinq dernières journées alors que leur sort est déjà scellé.

Avec 34 points engrangés sur 26 journées, la plus mauvaise attaque et la pire défense, « Oyo » termine bon dernier, à dix points du barragiste Montpellier. Retour en Pro D2 pour l’USO.

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2022-2023 : l’Aviron largement au-dessus de la ligne de flottaison

Surprenant actuel 3e de Top 14, Bayonne a retrouvé l’élite du rugby français il y a deux saisons à peine. L’année de son retour, l’Aviron a assuré son maintien sans trembler, en grande partie grâce à sa solidité à domicile : 12 victoires en 13 matchs à Jean-Dauger.

Après huit journées, les Basques étaient 9es (4 victoires, 4 défaites), calés entre le Racing 92 et l’Union Bordeaux-Bègles. En difficulté en déplacement (une seule victoire) mais intraitables à domicile, les hommes de Grégory Patat maintiennent tranquillement ce cap, oscillant entre la 5e et la 8e place, leur position finale (58 points, 13 victoires, 12 défaites), jusqu’au terme du championnat.

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Avec une balance victoires/défaites positive, l’Aviron réalise là la meilleure saison d’un promu dans le Top 14 moderne, c’est-à-dire depuis que l’access match a été instauré.

2021-2022 : l’USAP s’en sort, le BO coule

Deux clubs historiques du rugby français retrouvent le Top 14 en 2022 : l’USAP et le BO, par ailleurs relégués en Pro D2 ensemble, en 2014.

Après huit journées, Biarritz est en difficulté, mais pas relégable : 12e avec 13 points (3 victoires, 5 défaites). Ça va moins bien côté catalan puisque Perpignan est lanterne rouge avec 10 points (2 victoires, 6 défaites).

Mais à l’arrivée, c’est le BO qui finit dans la charrette. Les Basques n’engrangent que deux victoires supplémentaires lors de 18 derniers matchs, la faute notamment à une défense « porte de saloon » (34 points encaissés par match en moyenne). Ils terminent derniers avec 24 points (5 victoires, 21 défaites), ayant occupé la 14e place 19 journées sur 26.

L’USAP (9 victoires, 17 défaites) accroche le barrage et est même proche de coiffer au poteau le CA Brive, 12e (43 points contre 46 points pour les Corréziens). Les joueurs de Patrick Arlettaz conservent leur place en Top 14 à la faveur de leur victoire en access match contre Mont-de-Marsan, finaliste malheureux de Pro D2 (41-16).

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Melvyn Jaminet USAP
Melvyn Jaminet faisait notamment partie de l'équipe de l'USAP vainqueur de l'access match contre Mont-de-Marsan, le 12 juin 2022. (Photo by GAIZKA IROZ/AFP via Getty Images)

2020-2021 : Brive assure, Bayonne craque en access match

À la suite de l’interruption définitive de la saison 2019-2020 à cause de la crise sanitaire du Covid-19, aucune équipe n’est reléguée en Pro D2. On repart en 2020-2021 avec les quatorze mêmes clubs, et les « promus » sont donc Bayonne et Brive.

Ces deux clubs profitent de la saison cataclysmique du SU Agen pour éviter la dernière place. Les Lot-et-Garonnais signent en effet la pire saison jamais vue en Top 14, avec 26 défaites en autant de matchs, seulement deux points de bonus défensifs, et plus de 42 points encaissés par match en moyenne.

Après huit journées, le CAB n’en mène toutefois pas large, installé à l’inconfortable 13e place (9 points, 2 victoires, 5 défaites et un match en retard). Mais il quitte la zone rouge à partir de la 11e journée pour ne plus y retourner jusqu’au terme du championnat, conclu à la 11e place (51 points, 11 victoires, 15 défaites).

Dynamique inverse du côté des Basques, 11e après huit rencontres (12 points, 3 victoires, 4 défaites). Ils ne gagnent que deux des neuf dernières rencontres, plongeant à la place de barragiste, à égalité avec la Section Paloise (46 points) mais avec une différence de points favorables aux Béarnais (-64 contre -231).

Promis à un access match irrespirable contre son meilleur ennemi, le Biarritz Olympique, l’Aviron est relégué en Pro D2 après une défaite improbable aux tirs au but (3-3 à la fin du temps réglementaire, 6-6 après prolongations) et le coup de pied de la gagne réussi par le 3e ligne Steffon Armitage.

 2019-2020 : Bayonne et Brive étaient bien partis

Le Covid-19 a causé l’interruption de la saison après seulement 17 journées. On ne peut évidemment pas préjuger de ce qui se serait passé, mais les deux promus tenaient la route à ce moment-là.

Après huit journées, l’Aviron Bayonnais figurait même sur le podium du Top 14 (21 points, 5 victoires, 3 défaites). L’euphorie avait toutefois pris fin quand les instances ont décidé d’arrêter la compétition : les Basques étaient retombés à la 9e place (33 points, 7 victoires, 1 nul, 9 défaites).

Le CAB avait été plus régulier : 9e après huit matchs (17 points, 4 victoires, 4 défaites), 11e à l’interruption avec un bilan parfaitement identique à celui de l’Aviron (33 pts 7 victoires,1 nul, 9 défaites).

2018-2019 : Perpignan et Grenoble dans le dur

L’USAP, championne de France de Pro D2, et le FC Grenoble, vainqueur de l’access match contre Oyonnax, retrouvent le Top 14. Pas pour longtemps. Les deux clubs connaissent une saison difficile et retournent dans l’antichambre de l’élite au terme du championnat.

Pour Perpignan, ce retour en Top 14 après quatre ans en Pro D2 est un long chemin de croix. Aucune victoire après huit journées (trois points engrangés, 8 défaites). Les Catalans doivent même attendre la 16e journée pour enfin lever les bras, et ne remportent à l’arrivée que deux matchs. Ils terminent bons derniers avec seulement 12 points au compteur (2 victoires, 24 défaites).

C’est un peu moins laborieux pour les Isérois, 11e après huit journées (12 points, 2 victoires, 1 nul, 5 défaites). Ils flirtent avec la zone rouge toute la première partie de saison pour y tomber sans pouvoir s’en extirper à partir de la 16e journée.

Retour en Pro D2 pour les deux clubs, Grenoble échouant en access match contre Brive.

2017-2018 : Agen maintenu, Oyonnax déchu

Champion de France de Pro D2, l’USO est dans le dur dès le début de saison. Si l’équipe de l’Ain est non relégable au soir de la 8e journée, elle ne compte qu’une seule victoire (12e avec 7 points, 1 victoire, 1 nul, 6 défaites). Elle est alors au cœur d’une série de 14 matchs sans succès (4e-17e journée).

Elle a toutefois un superbe sursaut d’orgueil en fin de saison, remportant six des neuf derniers matchs. Un réveil tardif qui lui permet d’accrocher la 13e place (39 points, 7 victoires, 3 nuls, 16 défaites) aux dépens de Brive, directement relégué. L’USO, elle, connaitra quand même les affres de la relégation en perdant l’access match contre Grenoble.

Agen, malgré un budget riquiqui (12 millions, trois de moins que l’USO), survit à une entame de championnat catastrophique. Après huit matchs, le SUA est 13e avec une seule victoire en poche (6 points, 7 défaites).

Pour aller chercher une belle 11e place, les Agenais signent un bilan à l’équilibre sur le reste de la saison (9 victoires, 9 défaites sur les 18 dernières journées) et assurent un maintien relativement tranquille. Les Lot-et-Garonnais (46 points, 10 victoires et 16 défaites à l’arrivée) restent en effet éloignés de la zone rouge à partir de la 18e journée.

Visionnez gratuitement le documentaire en cinq épisodes “Chasing the Sun 2” sur RugbyPass TV (*non disponible en Afrique), qui raconte le parcours des Springboks dans leur quête pour défendre avec succès leur titre de Champions du monde de rugby

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J
JW 1 hour ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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J
JW 6 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

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