Owen Farrell, au moins jusqu'en Australie en 2027
Owen Farrell est revenu de la Coupe du monde avec la volonté de prolonger sa carrière le plus longtemps possible.
Farrell a conduit l’Angleterre à la troisième place en France, après une défaite cuisante en demi-finale contre l’Afrique du Sud, mais, contrairement à un certain nombre de ses pairs internationaux, le joueur de 32 ans n’a pas l’intention de s’arrêter.
Une histoire de passion
Ben Youngs, Courtney Lawes et Jonny May ont disputé leurs derniers matchs internationaux à la Coupe du Monde de Rugby, tandis que Dan Cole, Joe Marler, Danny Care et Manu Tuilagi sont également sur le point de quitter le plus haut niveau.
Mais Farrell a évoqué la possibilité d’être encore présent pour Australie 2027, alors que l’Angleterre entre dans une période de reconstruction.
« J’aime ce que je fais, j’en suis passionné et je ne pense pas que cela va ralentir de sitôt », a déclaré le capitaine des Saracens lors du lancement de la saison de l’Investec Champions Cup au Tottenham Hotspur Stadium.
« J’ai une chance inouïe de faire quelque chose qui me passionne vraiment et je veux jouer aussi longtemps que possible si je suis toujours motivé par ce que je fais.
« Je ne me poserais pas et ne fixerais pas d’objectifs. Mais je ne dirais pas non plus que ce n’est pas dans un coin de ma tête.
« Je ne serais pas du genre à dire : “je fais faire ci, ça et ça, voilà ce que je veux atteindre et voilà ce à quoi je travaille chaque jour”. Mais ils sont là, en arrière-plan.
« Ce qui est passionnant, c’est ce qui nous attend, ce que nous pouvons faire avec ce que nous avons fait et comment tirer le meilleur de nous-mêmes. J’espère qu’il y aura encore beaucoup d’autres choses de ce genre. »
Objectifs sur deux fronts
L’objectif immédiat de Farrell est d’aider les Saracens à se battre sur deux fronts : le Gallagher Premiership déjà en cours et la Champions Cup qui débutera le 9 décembre contre les Bulls.
Les Saracens ont remporté trois titres européens, dont le dernier en 2019 : une compétition qui prend une place particulière dans le cœur de Farrell.
« Quand j’étais encore à l’école et que je regardais le rugby, j’étais impatient de regarder ce qui s’appelait alors la Heineken Cup, aujourd’hui la Champions Cup », raconte le demi d’ouverture.
Vous étiez assis là le vendredi soir, puis toute la journée du samedi, toute la journée du dimanche, parfois vous ne bougiez pas parce qu’il n’y avait qu’un grand match après l’autre.
« Il y a quelque chose dans les matchs européens qui les rend plus importants. Ce sont des matchs que les équipes attendent avec impatience et elles finissent par donner le meilleur d’elles-mêmes sur le terrain. »