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Paris 2024 : 7 petites histoires sur les arbitres de rugby à sept

Par Willy Billiard
L'officiel de match George Selwood pendant le match entre l'Australie et la France lors de la troisième journée du HSBC SVNS 2024 à BC Place le 25 février 2024 à Vancouver, Canada. Crédit photo : Mike Lee - KLC fotos pour World Rugby

A Paris 2024, les officiels de match de rugby à sept seront des athlètes à part entière, au même titre que les joueurs. Mais leur vie aussi recèlent quelques surprises…

Jérémy Rozier, le maudit

L’arbitre français Jérémy Rozier a la poisse et c’est rien de le dire. Ses blessures à répétition ont failli plusieurs fois lui coûter sa carrière, mais à chaque fois il a réussi à se relever. Demi de mêlée talentueux à l’époque où il jouait – il a représenté les Étudiants français à 7 ainsi que les clubs locaux, Rugby Clermont La Plaine et US Issoire, à XV – c’est une blessure qui l’a empêché de se rendre aux Jeux mondiaux universitaires 2013 à Kazan, en Russie.

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C’est à ce moment-là qu’il s’est tourné vers l’arbitrage, non sans talent et sans skills. Sur la Coupe du Monde de Rugby à 7 2018 à San Francisco, il a ainsi été flashé à 30 km/h sur le terrain !

Devenu prof de sport, il était sur le point d’être nommé parmi les 22 officiels choisis pour se rendre à Tokyo pour les Jeux olympiques en juillet 2021, mais une blessure à l’entraînement (ligament croisé antérieur) l’en a empêché un mois avant.

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Pour Paris 2024, même chose. Seul français à être nommé dans le panel en mai, il est victime d’une fracture du pied (fracture du cinquième métatarse) lors de la Grande Finale du SVNS à Madrid au début du mois de juin. Il a été opéré et s’est rétabli afin d’être prêt pour Paris 2024. Il arbitrera le match d’ouverture du tournoi Hommes entre l’Australie et les Samoa le 24 juillet.

Le Pakistanais élevé sur « Rugby Road »

Né au Pakistan et élevé à Dubaï, Talal « Moe » Chaudhry a déménagé au Canada lorsqu’il avait six ans. Comme un clin d’œil du destin, le premier lieu de résidence de sa famille se trouvait dans une rue appelée « Rugby Road ». A 34 ans, il va disputer ses premiers JO à Paris 2024.

Il n’est pas le seul à être né dans un pays et à évoluer sous une autre bannière. Craig Chan (Hongkong) est né au Canada et sa famille s’est installée à Hongkong lorsqu’il avait trois ans. Maggie Cogger-Orr (Nouvelle-Zélande) est elle aussi née au Canada puis a déménagé en Nouvelle-Zélande. Tyler Miller (Australie) est née en Nouvelle-Zélande et a déménagé en Australie quand elle avait cinq ans.

La Japonaise qui a joué et arbitré aux JO

Ano Kuwai (34 ans) va devenir la première à jouer et à arbitrer aux Jeux olympiques lorsqu’elle prendra en charge le match Nouvelle-Zélande-Chine le 28 juillet 2024.

Elle a joué pour le Japon à Rio 2016, débutant les cinq matchs et marquant le tout premier essai olympique de son équipe, lors de leur troisième match contre le Brésil (le Japon a fini 10e). Elle a également disputé 13 tournois des World Series, de 2013 à 2018 au cours de sa carrière.

C’est alors qu’elle s’est tournée vers l’arbitrage où elle a fait ses débuts sur les World Rugby Sevens Series à Hongkong lors de la saison 2023. Elle arbitre également à XV.

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Ano a également commenté la Coupe du Monde de Rugby féminin 2021 et de la Coupe du Monde de Rugby masculin 2023 à la télévision japonaise.

La première Allemande en rugby à sept

Autre première à l’occasion de Paris 2024 avec Maria Latos (35 ans) qui va devenir la première arbitre allemande de rugby à sept sélectionnée pour les Jeux olympiques, elle qui avait découvert le rugby lors d’un séjour en Nouvelle-Zélande dans le cadre d’un échange universitaire.

Ancienne championne de natation – sport qu’elle a pratiqué dès l’âge de sept ans et où elle a excellé dans les championnats d’Allemagne dans la catégorie du dos crawlé – Maria travaille également à plein temps dans la communication scientifique à Hambourg où elle vit depuis cinq ans.

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Des Américains à Paris

Alors que les tournois olympiques de rugby à sept auront lieu à Los Angeles en 2028, deux officiels de match américains font leurs débuts dans cette discipline à Paris 2024.

Francisco Lopez, ou « Cisco » comme on l’appelle communément, a hérité des qualités athlétiques et de rapidité de son paternel. Ancien champion national mexicain du 400 m haies, Pancho Lopez a manqué de peu la sélection pour les Jeux olympiques de 1988 à Séoul, en Corée. 36 ans après, son fils est sélectionné pour les Jeux de Paris. Il est doctorant en littérature comparée à Atlanta.

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Sa compatriote Kat Roche (29 ans) sera également la première femme des États-Unis à arbitrer un match de rugby à sept dans le cadre des Jeux olympiques. L’ancienne numéro 8 aura en plus le grand honneur d’arbitrer le match d’ouverture, entre l’Irlande et la Grande-Bretagne, le 28 juillet.

Détentrice d’un diplôme de zoologie, elle a également été la première femme à arbitrer un match de Major League Rugby (MLR), avec Houston SaberCats contre Seattle Seawolves en juillet 2021.

Des poulets au rugby à sept

La Fidjienne Lavenia Racaca rêvait de devenir Jerry Tuwai, son idole, double médaillé d’or olympique des Fidji, avant que des blessures l’amènent à se tourner vers l’arbitrage.

A 28 ans, elle est entrée dans l’histoire en devenant la première Fidjienne à arbitrer sur le World Rugby Sevens Series, à Perth, en Australie, en janvier 2024. Elevée dans une ferme dédiée à l’élevage de poulets aux Fidji, elle va participer à ses premiers Jeux olympiques.

L’alopécie comme une force

L’Anglais George Selwood (28 ans) a fait ses débuts sur les World Rugby Sevens Series à Vancouver en 2023. Ancien champion scolaire du 100 mètres du comté de Oxfordshire, il a longtemps joué arrière.

Amateur de fitness et de yoga, il n’a pas toujours été chauve. Début 2022, les médecins lui diagnostiquent une alopécie, cette maladie qui accélère la chute des poils et des cheveux. Un coup dur pour l’estime de soi qui l’a plongé un temps dans la dépression. « Avec le temps, j’ai appris à accepter ma nouvelle apparence et à reconnaître que ma valeur va bien au-delà de mes attributs physiques. L’alopécie est devenue un catalyseur de l’acceptation de soi et un rappel que la véritable confiance en soi émane de l’intérieur », affirme-t-il désormais.

Aujourd’hui ambassadeur de Alopecia U.K, il aide d’autres personnes souffrant de la perte de cheveux.

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