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Paris 2024 : La France échappe au piège des Américaines

Par Willy Billiard
PARIS, FRANCE - 29 JUILLET : Seraphine Okemba #1 (France) est plaquée par Steph Rovetti #10 (États-Unis) pendant le match de la poule C du tournoi de rugby à sept féminin entre la France et les États-Unis lors de la troisième journée des Jeux olympiques Paris 2024 au Stade de France, le 29 juillet 2024 à Paris, en France. (Photo par Michael Steele/Getty Images)

Les Françaises se sont sorties du piège tendu par les Américaines grâce notamment à quatre essais de Séraphine Okemba dans le dernier match de la poule C, 31-14, lundi 29 juillet lors de la deuxième journée du tournoi olympique féminin de rugby à sept aux Jeux olympiques de Paris 2024.

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Qualifiées pour les quarts de finale après deux victoires chacune la veille, France et Etats-Unis devaient se départager les premières places de la poule C dans ce match qui se présentait comme le premier véritable test pour les Françaises relativement à l’aise face au Brésil (26-0) et au Japon (49-0).

« On a montré depuis hier (dimanche) ce qu’on voulait montrer », a commenté la capitaine Carla Neisen auprès de l’AFP. « Ce n’était pas évident de rentrer en scène avec un stade comme ça. C’est bien de finir premières de poule, mais le plus important arrive. »

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Les États-Unis étaient l’une des quatre équipes, avec l’Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande, à avoir remporté une victoire contre la France cette saison.

En faisant débuter Séraphine Okemba et Anne-Cécile Ciofani, le coach David Courteix envoyait un message fort pour prendre des points très tôt dans le match, chaque fois que l’équipe en aurait la possibilité.

Meilleure marqueuse française, Iän Jason devait avoir un rôle d’impact player avec Camille Grassineau, Caroline Drouin, Carla Neisen et Lili Dezou convoquées sur le banc.

Face à une équipe âpre et physique, les Françaises devaient répondre au combat sur tous les points de fixation.

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Raffuts, plaquages cassés, Okemba lançait l’attaque, mais les Américaines se montraient vigilantes. Un ballon remonté, une touche et le ballon parvenait dans les bras de la puissante Ilona Maher qui marquait sous les poteaux. Le premier point encaissés par les Bleues depuis le début du tournoi. De quoi ajouter un peu plus d’abonnés sur son compte Instagram, elle qui en compte désormais plus d’un million.

Coupable d’un contact tête contre tête contre Carla Neisen, Kayla Canett écopait d’un jaune. A 10 secondes de la fin de la supériorité numérique, Okemba prenait Naya Tapper sur l’extérieur et revenait à deux points (5-7). Quelques secondes plus tard, la même action dans le coin gauche donnait l’avantage aux Françaises avant le break (10-7).

Littéralement en feu, Okemba aggravait le score avec son troisième essai après avoir navigué dans la défense américaine (17-7) avant que le banc n’entre en jeu.

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Un bel enchaînement après un cafouillage américain conduisait à l’essai de Chloé Jacquet sous les perches (24-7). Les Bleues ne manquaient aucun ballon et ne montraient aucun signe de fatigue.

Malgré l’essai de Naya Tapper qui prendra sa retraite après ces Jeux, les Etats-Unis s’inclinaient 31-14 suite à un quatrième essai d’Okemba sur le gong.

« Je retiens surtout le collectif, l’état d’esprit qu’on a mis sur le terrain. Les filles m’ont mise dans de bonnes conditions », a réagi Séraphine Okembainterrogée par l’AFP.

« On a de très, très fortes individualités, deux-trois finisseuses qui font énormément de différences, notamment sur leurs qualités de vitesse”, a poursuivi Camille Grassineau, immédiatement tournée vers la suite. « Le vrai gros tournoi démarre maintenant. »

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B
Bull Shark 20 minutes ago
Why the All Blacks overlooking Joe Schmidt could yet hurt them in the Bledisloe battle

Every year we read about the Wallabies chances in the Bledisloe cup.


And every year the same result.


This time around the chances are even more slim. 1. This is the worst Australian side for some time. With or without Schmidt. He’s no miracle worker. 2. This is still a very good NZ team. Despite the absolute mess they’ve made around running the team. If Argentina can put 40 on Australia - NZ can put 40 on them. No problem.


It’s going to be a 20+ ball game in NZs favour. Minimum. And then NZ will be back in their public’s good books.


If they pump Australia again, they’ll be the next World Cup winners with Ireland. Shared.


Until the autumn tests of course. When NZ lose one or both games against the Irish and French and we’ll be back to this story again.


Ahh. The media and fans. So predictable and fickle.


The ABs will become consistent winners again once razors has had the opportunity to learn how to be an international coach. He’s only been doing it for a few months now.


Like I’ve said before. Razor waking in and blowing the competition out of the water is insulting to the many fantastic international coaches who has to work hard to get to that level of success. Even the great Henry and Hansen had to slum it in Wales.


If NZRU actually knew what they were doing they’d have developed their boy razor more. They’ve set him up for failure. They should have retained Foster (or Schmidt) instead of discarding him like a leper.


But at least one thing is certain on the horizon. If Razor doesn’t cut it beyond 2027 - SARU and Rassie Erasmus would have done the good work for them and prepped Tony Brown for the job. I just hope he tells them to stuff it because he’s being treated so well by an organization that knows how to treat its people.

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