Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Pauline Bourdon-Sansus : « Avec les jeunes joueuses, j'ai un peu le rôle de maman »

Pauline Bourdon Lansus (Photo by GAIZKA IROZ/AFP via Getty Images)

La demi de mêlée de l’équipe de France Pauline Bourdon-Sansus revient sur le match Ecosse – France comptant pour la deuxième journée du Tournoi des Six Nations féminin. Si les Bleues ont signé un deuxième succès en autant de matchs (5-15), elles n’ont toutefois assuré cette victoire qu’en toute fin de rencontre. La demie de mêlée, sans langue de bois, évoque les difficultés liées à la mise en place d’un plan de jeu plus ambitieux, les pistes à creuser pour y remédier, et couve d’un regard bienveillant la nouvelle génération qui arrive déjà.

ADVERTISEMENT

Synthèse du match

0
Coups de pied de pénalité
1
1
Essais
2
0
Transformations
1
0
Drops
0
113
Courses avec ballon
118
0
Franchissements
7
12
Turnovers perdus
16
4
Turnovers gagnés
4

Pauline, contre l’Écosse, l’équipe de France a connu des difficultés pour terminer ses actions. Comment l’expliquez-vous ?

« C’est vrai que c’est un secteur qui pose pas mal de soucis depuis l’année dernière. On va regarder ça à la vidéo avec les coachs et travailler pour gommer ça. Je pense qu’on a trop laissé travailler les avants, et nous on a pris trop peu d’initiative derrière. On aurait peut-être dû ‘appeler’ un peu plus les ballons. Dans les zones de marque, on est souvent parties seule, ou à deux, donc c’était délicat de jouer. Il faut aussi dire que les Écossaises ont bien défendu. Elles nous coffraient en haut pour nous empêcher de jouer vite, et j’ai trouvé ça pénible. »

Est-ce une des conséquences du jeu plus déployé que vous mettez en place ?

« L’année dernière on n’osait pas toujours faire ces passes supplémentaires, alors oui, peut-être que parfois on perd le ballon. Mais plus cette situation va se présenter, plus on saura comment la corriger. Aujourd’hui (samedi), ç’a été compliqué, surtout en zone de marque où on n’a pas été précises du tout. Ça fait partie du jeu, on va repartir au travail. Il ne faut pas tout gommer, notre projet est en train d’avancer. Ça va rentrer au fur et à mesure des matchs. »

Voyez-vous déjà quelques pistes de travail ?

« Oui, notre système avec deux cellules de trois. Souvent la première travaille beaucoup plus que la deuxième. J’ai l’image de Romane (Ménager) qui traverse (la défense écossaise) et on est loin d’elle, on ne lui propose pas de solution. Il faut qu’on parvienne à être plus connectées et à finir les coups. Puis il y a ce problème dans les zones de marque. Aujourd’hui à la mi-temps le score aurait dû nous être plus favorable, alors qu’on est menées (5-3). Le groupe travaille fort et a toujours envie de mieux faire donc je n’ai pas de doute sur notre remise en question en vue du prochain match. »

Il y a beaucoup de jeunes joueuses dans le groupe, et vous vous retrouvez à 28 ans parmi les plus anciennes. Comment le vivez-vous ?

ADVERTISEMENT

« Plutôt bien. C’est vrai que je suis plus sur la fin de carrière qu’au début. Je profite et je kiffe tous les instants qui arrivent. J’essaie au maximum d’accompagner les jeunes, de les guider, d’être positive. On essaie de faire avancer le groupe et moi la première j’ai un peu ce rôle de maman qui essaie de les accompagner au maximum. »

Parmi ces jeunes, il y a Kelly Arbey, qui a marqué son premier essai pour sa deuxième sélection…

« Je la côtoie en club, au Stade Toulousain, c’est une petite qui a envie de progresser, qui travaille fort. On voit qu’elle est déterminée, elle a plein de qualités qui vont lui permettre faire une grande carrière. Je lui souhaite en tout cas. Mais il faut aussi l’accompagner, comme les autres jeunes joueuses, car il ne faut pas que ça monte trop vite pour elles. On le fait au quotidien et Kelly apporte beaucoup de sourire et de joie au groupe, c’est agréable d’avoir une joueuse comme ça. »

Assia Khalfaoui fait aussi forte impression sur ce Tournoi…

« Elle est en train d’exploser, elle se sent bien dans le groupe. La semaine dernière, on l’a élue Femme du match, et ce n’est pas pour rien. Encore aujourd’hui (samedi), elle fait une très grosse performance. Elle nous permet toujours d’avancer, elle est efficace au plaquage. J’espère qu’elle va conserver cette dynamique, je n’ai pas de doute qu’elle va être une très grande joueuse. »

ADVERTISEMENT

Related

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

J
JW 1 hour ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

144 Go to comments
TRENDING
TRENDING Fissler Confidential: One England international in, one out for Bath Fissler Confidential: One England international in, one out for Bath
Search