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Pays de Galles vs. France : dernière répétition avant le Crunch

PARIS, FRANCE - 14 AVRIL Lina Queyroi (France) en action pendant le match du Guinness Women's Six Nations 2024 entre la France et l'Italie au Stade Jean Bouin le 14 avril 2024 à Paris, France.(Photo by Christian Liewig - Corbis/Getty Images).

Cette rencontre dimanche 21 avril à 15h15, heure locale, sera arbitrée par une pointure, l’Ecossaise Hollie Davidson, considérée par beaucoup comme la plus expérimentée encore en activité (32 tests) maintenant que Joy Neville a annoncé sa retraite.

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Sur le papier, il n’y a pas photo : la France part ultra favorite avec 25 victoires contre trois défaites seulement face au Pays de Galles, toutes obtenues à domicile.

Rencontre
Womens Six Nations
Wales Womens
0 - 40
Temps complet
France Womens
Toutes les stats et les données

La dernière en date, un 10-8 au Gnoll remonte à 2016, soit 16 matchs sans défaite depuis (dont sept au Pays de Galles). Avant cela, les Galloises avaient pu difficilement s’imposer 3-0 en 2008 puis 11-10 en 2006. Autant dire que battre les Françaises a toujours relevé de l’exploit, d’autant plus que sur les 28 rencontres officielles à ce jour, 12 fois les Bleues ont empêché leurs adversaires d’inscrire le moindre point.

En moyenne, la France a marqué 33 points par rencontre durant cette séquence au Pays de Galles, passant même la barre des 50 points par deux fois en 2019 et 2021. Doit-on s’attendre à une balade de santé ?

Le Pays de Galles poursuit sa série noire

Entre la deuxième au classement du tournoi des Six nations (la France) et la dernière (le Pays de Galles), le fossé est large. Même au classement mondial féminin World Rugby où la France est classée 3e et le Pays de Galles 8e avec 14,59 points d’écart.

Womens Six Nations

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
England Womens
3
3
0
0
15
2
France Womens
3
3
0
0
14
3
Ireland Womens
3
1
2
0
6
4
Italy Womens
3
1
2
0
5
5
Scotland Womens
3
1
2
0
4
6
Wales Womens
3
0
3
0
1

Les Galloises ont rarement vécu une telle série noire. La dernière fois qu’elles ont terminé avec la cuillère de bois, c’était en 2018. Jamais elles n’ont perdu leurs cinq rencontres du Tournoi, même si en 2005 elles avaient encaissé quatre défaites et un nul.

2023 a été une année sans pour elles après un Tournoi où elles ont été l’équipe la plus pénalisée (trois cartons), ont été les plus lentes à sortir la balle des rucks et ont terminé dernières du WXV1. Malheureusement pour elles, 2024 semble suivre le même chemin.

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A l’inverse, la France semble avoir mis la déception du WXV1 de côté (5e) en enchaînant trois victoires depuis le début du Tournoi 2024, préparant un Crunch aux allures de finale contre l’Angleterre qu’elle talonne au classement, à un point derrière.

Très forte en mêlée (15 introductions réussies sur 15), joueuse (50 offloads et 73 coups de pied de relance), la France est également l’une des plus disciplinée de ce Tournoi 2024 (avec l’Irlande et le Pays de Galles), n’ayant pour l’instant reçu aucun carton.

Face à face

4 dernières réunions

Victoires
0
Nuls
0
Victoires
4
Moyenne de points marqués
5
41
Le premier essai gagne
75%
L'équipe recevante gagne
50%

Des changements des deux côtés

Pour espérer conjurer le sort, le sélectionneur Ioan Cunningham a procédé à cinq changements pour recevoir les Françaises et tenter de créer l’exploit. Catherine Richards fera ses débuts sur l’aile droite ; c’est la quatrième jeune joueuse que Cunningham lance sur ce Tournoi, avec la possible entrée de Mollie Wilkinson en cours de match.

Sur l’aile gauche, le sélectionneur a titularisé Courtney Keight pour la première fois après avoir marqué les esprits en tant que remplaçante. La première-lige reste inchangée au contraire de la charnière Sian Jones – Lleucu George.

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En face, la France a effectué quatre changements de joueuses et deux changements de position. L’idée des co-sélectionneurs Gaëlle Mignot et David Ortiz est d’avoir fait de la place pour accueillir les septistes de retour de Hongkong Anne-Cécile Ciofani (dont ce sera la première sélection), Joanna Grisez (sur l’autre aile) et Chloé Jacquet en tant que trois-quarts centre.

Alors que Joanna Grisez fera ses débuts dans le Tournoi des Six Nations de cette année à Cardiff, Chloé Jacquet a été l’une des marqueuses lors du dernier déplacement des Françaises au Pays de Galles en 2022.

Avec cette équipe, la France compte bien bonifier son taux de 72% de victoires depuis que Mignot-Ortiz en ont la charge (11 matchs), tandis que le Pays de Galles n’en est qu’à 30% en 23 matchs avec Cunningham aux commandes.

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J
JW 6 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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