Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Pourquoi le France – Italie sera si spécial dimanche

PARME, ITALIE - 26 MARS : Emeline Gros (France) passe le ballon au large pendant le match du Tournoi des Six Nations féminin entre l'Italie et la France au Stadio Sergio Lanfranchi le 26 mars 2023 à Parme, en Italie. (Photo par Timothy Rogers/Getty Images)

Tout finit comme tout a commencé pour l’arbitre irlandaise Joy Neville qui va remiser son sifflet au clou après la rencontre France vs. Italie dimanche 14 avril 2024 au stade Jean-Bouin à Paris. L’arbitre internationale a en effet annoncé qu’elle mettrait fin à sa carrière sur le terrain à l’issue de la rencontre. Un véritable symbole pour celle qui avait arbitré son tout premier test déjà contre l’Italie, le 20 mars 2016. Ce jour-là, les Italiennes avaient battu le Pays de Galles 16-12.

ADVERTISEMENT

Joy Neville va désormais occuper un poste dans les hautes sphères de l’arbitrage féminin international à World Rugby, avec notamment une mission de détection de talents dans le monde entier.

Related

« C’est une vraie figure du rugby féminin et du sport féminin en général », a confié dans la semaine la troisième-ligne centre Romane Ménager (27 ans, 59 sélections). « C’est une femme très agréable, une arbitre très respectée dans la sphère du rugby féminin et masculin. C’est vraiment un honneur d’avoir croisé sa route et d’être sur le même terrain qu’elle. Nous sommes très heureuses de participer à sa dernière. »

Les cinq premières fois que la France a eu affaire à Joy Neville, elle a gagné. Mais les quatre dernières fois, elle a perdu, dont la dernière en demi-finale de la Coupe du Monde de Rugby 2021, 25-24 contre la Nouvelle-Zélande.

Le derby des Alpes

Avec ce 27e match entre les équipes, ce sera la 13e fois qu’elles s’affrontent en France et jamais encore l’Italie n’a réussi à repartir avec la victoire en 37 ans.

Rencontre
Womens Six Nations
France Womens
38 - 15
Temps complet
Italy Womens
Toutes les stats et les données

La France a remporté 13 de ses 16 derniers matchs du Tournoi des Six Nations féminin contre l’Italie, dont les trois derniers, ainsi que les huit rencontres sur le sol français par des marges de 29+ points – la France a tenu l’Italie sans marquer lors de quatre de ses six derniers matchs du Tournoi à domicile.

La France a remporté 12 de ses 15 derniers matchs du Tournoi des Six Nations féminin, ses trois seules défaites durant cette période étant toutes survenues contre l’Angleterre ; cependant, elle n’a marqué que 15 points lors de sa dernière victoire (15-5 contre l’Écosse), son plus petit nombre dans un match gagné dans le Tournoi depuis 2015 (10-5 contre l’Irlande).

Pour sa part, l’Italie a remporté son dernier match du Tournoi des Six Nations féminin (27-21 contre l’Irlande) après avoir perdu trois fois de suite auparavant.

ADVERTISEMENT

Face à face

4 dernières réunions

Victoires
4
Nuls
0
Victoires
0
Moyenne de points marqués
35
9
Le premier essai gagne
75%
L'équipe recevante gagne
75%

« C’est une très grosse nation dans laquelle il y a des joueuses qui jouent en France et en Angleterre », rappelle la troisième-ligne Gaëlle Hermet (27 ans, 60 sélections). Valeria Fedrighi est à Toulouse, Veronica Madia aux Amazones de Grenoble, tandis que Gaia Maris et Francesca Sgorbini sont à l’ASM Romagnat Rugby. On peut également citer la troisième-ligne Ilaria Arrighetti (31 ans, 57 sélections) arrivée à Rennes en 2016.

« C’est un match qui ressemble beaucoup à un derby », explique-t-elle au site du Six Nations. « La France est une équipe qui se retrouve et ça se voit un peu. Le résultat contre l’Ecosse a été en jeu presque jusqu’à la dernière minute (les Françaises étaient menées 5-3 à la pause, ndlr) et nous savons que ce n’est pas une situation normale pour la France.

« Regardez les progrès réalisés par le Pays de Galles ou l’Écosse, qui ont réussi à rendre la vie difficile à la France pendant presque tout le match. Ça montre que même des équipes qui auraient pu être considérées comme des équipes de seconde zone sont aujourd’hui toutes sur une trajectoire ascendante. » L’Italie a-t-elle un coup à jouer ?

ADVERTISEMENT

Related

Finir les coups

En plus d’une grosse défense (91% de réussite aux plaquages), la France s’est particulièrement distinguée depuis le début du Tournoi sur les phases de conquête avec notamment un 100% en mêlée sur sa propre introduction (à égalité avec l’Angleterre), mais aussi un 88% de réussite en touche.

Particularité de cette année, le staff incite au maximum à jouer, à tenter des coups. Et cela s’illustre dans les stats là encore : le plus grand nombre de courses avec ballon (272 – une de plus que l’Irlande, 70 de plus que l’Italie) et le plus grand nombre de offloads (36).

En face, l’Italie promet d’avoir du répondant. Contre l’Irlande, elle a réalisé 218 plaquages (412 sur les deux premières rencontres), soit le plus que toute autre équipe. En attaque, elle a été clinique contre l’Irlande en marquant quatre essais en sept incursions dans les 22, soit environ 3,4 points par visite, alors que la France n’en a compté qu’un seul en 14 entrées contre l’Ecosse.

« On a vu sur les deux premiers matchs des petites choses qui nous ont fait défaut, notamment dans la zone de marque ; c’est un sujet qu’on a beaucoup évoqué. On a clairement envie de pouvoir être beaucoup plus performantes dans cette zone pour ressortir avec des points. C’est l’objectif de ce week-end », reconnaît Gaëlle Hermet.

« On a pris beaucoup de confiance sur le fait de beaucoup jouer. Maintenant on doit essayer de concrétiser. On ne pourra pas faire un Tournoi plein si on fait que jouer. Il faut concrétiser nos coups. On va vraiment se concentrer sur ça les prochaines semaines en espérant que le travail qu’on commence à faire paye ce week-end », confirme de son côté Romane Ménager.

La seule membre du groupe France qui était présente sur le terrain la dernière fois que la France a joué à Jean-Bouin est Gaëlle Mignot, aujourd’hui co-sélectionneure (avec David Ortiz) mais auparavant remarquable talonneuse. La France avait remporté la troisième place de la Coupe du Monde de Rugby 2014 le 17 août en battant l’Irlande (25-18). Ce sera donc de belles retrouvailles dans une ambiance qui promet d’être intense entre deux équipes latines en forme.

Related

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

J
JW 1 hour ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

144 Go to comments
LONG READ
LONG READ Does the next Wallabies coach have to be an Australian? Does the next Wallabies coach have to be an Australian?
Search