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Pourquoi le XV de France féminin doit se méfier de l’Ecosse

Bryan Easson, le sélectionneur de l'Ecosse, et Rachel Malcolm, la capitaine.

L’arrière des Bleues et du Stade Bordelais Morgane Bourgeois (21 ans, 5 sélections) le reconnaît aisément : « toutes les équipes du Tournoi montent en puissance et tous les matchs prennent de l’ampleur ».

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Après l’Irlande vainqueur du WXV 3, place maintenant à l’Ecosse qui a remporté le WXV 2 en Afrique du Sud, à la différence de points avec l’Italie qui sera le troisième adversaire des Bleues.

Rencontre
Womens Six Nations
Scotland Womens
5 - 15
Temps complet
France Womens
Toutes les stats et les données

En une édition seulement, le WXV de World Rugby a vraiment apporté un plus à la compétitivité des équipes féminines, proposant une compétition de très haut niveau à l’automne chaque année. Si l’an passé la France avait battu l’Ecosse 55-0 à Vannes, cette année ce ne sera pas la même.

L’exploit contre le Pays de Galles

En battant le Pays de Galles 20-18 lors de la première journée pour la première fois depuis 2004, les Écossaises ont remporté leur septième victoire consécutive, toutes compétitions confondues, et la première sur le sol gallois depuis 20 ans.

« On a connu des moments difficiles, mais on savait que ce groupe avait quelque chose de spécial à offrir et nous allons continuer à progresser », indiquait le sélectionneur Bryan Easson à l’issue de la rencontre.

L’exploit a été récompensé par un gain de deux places au classement mondial féminin World Rugby. L’Ecosse se classe maintenant 6e, son plus haut niveau historique jamais atteint.

Les menaces

Dans ce groupe, les menaces ont pour nom Coreen Grant sur une aile (auteure du premier essai après un cadrage-débordement suivi d’une course de 35 mètres), Rhona Lloyd sur l’autre aile, Helen Nelson, tireuse d’élite du XV du Chardon avec un 100% au pied (4/4) ou encore Caity Mattison qui a placé les joueuses dans les bonnes zones.

Franchissements par joueur

1
Coreen Grant
2
2
Carys Cox
1
3
Meryl Smith
1

A noter aussi l’arrivée pour ce clash contre la France de la deuxième-ligne d’Édimbourg Natasha Logan, impressionnante lors du récent Celtic Challenge et qui pourrait maintenant avoir l’occasion de briller sur la scène internationale.

23 des 34 joueuses du Tournoi sont sous contrat

Si l’Ecosse parvient aujourd’hui à faire de tels résultats, c’est aussi suite à la réorganisation de la filière féminine vers la professionnalisation. Ainsi, 23 des 34 joueuses du Tournoi des Six Nations sont actuellement sous contrat avec Scottish Rugby, la fédération.

« Les contrats font sans aucun doute la différence », a déclaré cette semaine la demie de mêlée Jenny Maxwell, elle-même sous contrat, au podcast BBC Scotland Rugby.

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« Ces contrats font aussi la différence pour moi et pour les filles de la PWR (Premiership Women’s Rugby), qui peuvent consacrer du temps à aller jouer dans ces clubs qui vont nous offrir du très bon rugby chaque semaine.

« Avant l’arrivée des contrats, on faisait encore des progrès. C’était juste un peu plus lent. Nous avons toujours su que nous étions capables de le faire. Mais il s’agit juste de finir le travail. »

Les dernières victoires ont suffi à renforcer la confiance des joueuses et du staff si bien que beaucoup estiment que l’équipe actuelle est la plus forte de l’histoire de l’Écosse.

« Je pense que la profondeur que nous avons dans l’équipe en ce moment est meilleure qu’elle ne l’a jamais été », a notamment confirmé Jenny Maxwell.

Les joueuses ont les clés

Comme pour la France, le staff de l’Ecosse a souhaité mettre en place un groupe de leaders – six – afin de responsabiliser l’équipe, à l’image de Rachel Malcolm, arrière et capitaine.

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Face à face

3 dernières réunions

Victoires
0
Nuls
0
Victoires
3
Moyenne de points marqués
4
33
Le premier essai gagne
33%
L'équipe recevante gagne
33%

« Nous préférons que les joueuses prennent l’initiative plutôt que de dépendre uniquement de l’entraîneur, ce qui permet de renforcer le pouvoir du groupe. C’est probablement là notre principal atout. Notre progression découle également de la cohérence observée dans nos choix de sélection et dans notre encadrement », explique Bryan Easson.

« Nous disons aux joueuses que la salle d’équipe est la leur, que le vestiaire est le leur, et que la façon dont elles s’y comportent reflétera la façon dont elles s’entraînent. La façon dont elles s’entraînent se répercute ensuite sur leur façon de jouer. C’est donc elles qui déterminent leur culture et leurs attitudes.

« C’est la raison pour laquelle on peut constater une réelle solidarité entre nous, un sentiment de famille, qui fait qu’il est agréable de travailler ensemble. »

Samedi 30 mars, la France affrontera l’Écosse au Hive Stadium d’Édimbourg, dans ce qui représente le défi le plus difficile pour l’Écosse depuis leur dernière confrontation il y a un peu plus d’un an.

Si l’Écosse parvient à réitérer l’esprit combatif démontré à Cardiff, le résultat devrait être bien moins déséquilibré que celui observé lors du match précédent au Stade de la Rabine à Vannes. Cette fois, les Ecossaises ne passeront pas à côté.

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J
JW 1 hour ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

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