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Pourquoi Matías Moroni aurait dû écouter sa mère

Hendre Stassen et Matias Moroni

Matías Moroni (33 ans, 89 sélections) a découvert le rugby sur le tard, à 17 ans, puis est monté très vite avec les U20 argentins, l’équipe de rugby à 7 pour participer aux JO de Rio en 2016, les Jaguares avant que le Covid mette un terme à l’aventure, puis Leicester et Newcastle.

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Aujourd’hui, un nouveau challenge l’attend : en Pro D2 avec le CA Brive. Une fin de carrière pour ce grand joueur ? Non, une stratégie.

Car ce nouveau défi en Pro D2, même pour quelques mois, permet à l’Argentin de rester dans le circuit avec une ambition précise : participer à une quatrième Coupe du Monde de Rugby après l’avoir fait en 2015 en Angleterre, en 2019 au Japon et en 2023 en France. L’Australie en 2027 est sur son agenda.

« Je continue de jouer au rugby pour essayer d’en jouer une autre », confirme-t-il dans une vidéo postée sur le site du club. « Je pense que si je n’avais pas cet objectif, je ne sais pas si je jouerais encore vau rugby aujourd’hui. Peut-être que je serai de retour en Argentine pour faire des affaires ou pour m’occuper de ma famille. »

La cerise sur le gâteau pour lui serait même de remporter un match de Coupe du Monde devant ses deux enfants.

Les conseils pour bien s’intégrer en France

Alors pour y arriver, Moroni fera tout pour permettre aux Brivistes de Pierre-Henry Broncan, actuellement deuxièmes au classement avant leur déplacement à Brive pour la 16e journée, de remonter en Top 14, après deux saisons en Pro D2.

Rencontre
Pro D2
Dax
22 - 9
Temps complet
Brive
Toutes les stats et les données

Pour bien s’intégrer, le deuxième-ligne sud-africain des Stormers Hendré Stassen (26 ans), arrivé au club en décembre comme joker médical lui aussi, a un bon conseil à donner à Matías Moroni : parler français, « ou au moins saluer les Français dans leur langue », dit-il.

« Il ne faut pas non plus se contenter de parler anglais. Je pense que c’est un manque de respect pour eux », lui intime-t-il. Les deux joueurs seront d’ailleurs alignés face à Dax ce week-end pour leurs grands débuts avec les Coujous.

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« Ma mère est professeur de français », révèle alors Matias Moroni. « Quand j’avais 14 ou 16 ans, elle a essayé de m’apprendre le français pendant deux ans. Et après la deuxième année, j’ai dit ‘maman, c’est bon’. Et après ça, alors que je ne jouais pas au rugby, elle m’a dit ‘si un jour tu vas jouer en France, tu te diras – pourquoi je n’ai pas étudié le français ?’. Et maintenant… Je me pose la question… Pourquoi je ne l’ai pas écouté ? »

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