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Quand les gros clubs souffrent en Top 14

Louis Carbonel a sauvé Montpellier sur une pénalité en fin de match contre Grenoble en 2024 (Photo de Pascal GUYOT / AFP) (Photo by PASCAL GUYOT/AFP via Getty Images)

Le Racing et le Stade Français étaient en position délicate avant leurs victoires respectives lors de cette cinquième journée.

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Si un mauvais départ n’est pas irréversible tant la saison de Top 14 est longue, il peut parfois voir une équipe s’engluer dans une spirale négative au point de ne pas en sortir et cela vaut aussi pour les plus grands clubs.

Retour sur les saisons compliquées qu’ont pu vivre certains cadors du rugby français ces dix dernières années.

Rencontre
Top 14
Stade Francais
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2014 : L’USAP et le BO rétrogradés

Il s’agissait alors d’un mini-séisme, même si la dynamique récente des deux clubs laissait présager du pire.

Toujours bien placés en championnat depuis le début des années 2000, champions de France en 2008/09 puis finalistes en 2009/10, les Perpignanais sont progressivement rentrés dans le rang.

Ils ont d’abord manqué les phases finales lors de l’exercice 2010/11 en finissant à la 9e place, puis ont remis cela en 2011/12 en terminant la saison régulière à la 11e place.

S’ils terminent 7es en 2012/13, ils échouent toutefois à 12 points des barrages. La saison suivante, après 103 ans au plus haut échelon du rugby français, l’USAP est reléguée à l’ultime journée car Oyonnax, son concurrent direct, a pris le point de bonus défensif alors que les Catalans s’inclinaient de trois points contre Clermont (25-22).

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Dans la charrette de cette cuvée 2013/14, on retrouve également un autre mastodonte du rugby français : le Biarritz Olympique. Place forte du Top 16/Top 14 dans les années 2000, le champion de France 2002, 2005 et 2006 semble essoufflé mais pas au point de laisser présager de ce qui va arriver lors de cet exercice.

Le BO reste sur une finale de Champions Cup en 2010, un titre en Challenge Cup en 2012 et une finale dans cette même compétition en 2013. Neuvièmes en 2011/12 et 2012/13, les Biarrots ne sont plus l’épouvantail qu’ils étaient sous Patrice Lagisquet.

En 2013/14, pourtant, la dégringolade est brutale. Le BO n’y arrive pas, ne gagne que 5 matchs et se retrouve logiquement condamné à la Pro D2 au terme d’un exercice traversé en fantôme.

Perpignan a été relégué en 2013/14, quatre ans après sa deuxième finale de Top 14 de rang. (Crédit photo : THIERRY ZOCCOLAN/AFP via Getty Images)
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2016 : Le Stade Français, un champion à terre

Le club parisien sort d’une saison 2014/15 couronnée d’un titre de champion de France (le premier depuis 2007) remporté sous les ordres de Gonzalo Quesada, épaulé par Simon Raiwalui et Jeff Dubois.

Pour autant, l’exercice suivant, qui laissait penser que les Soldats Roses poursuivraient sur leur lancée, n’est pas bon.

La solidité défensive n’est plus au rendez-vous. Paris finit 9e défense du championnat, 10e attaque et n’enregistre qu’une victoire à l’extérieur contre cinq l’année précédente.

Le club parisien termine finalement à la 12e place d’une saison dans laquelle il n’est jamais vraiment rentré. La saison suivante sera meilleure. Elle verra l’émergence d’un certain Sekou Macalou et se soldera sur une 7e place en Top 14 et un titre en Challenge Cup, même si elle restera dans les mémoires comme la saison de la fusion avortée avec le Racing 92.

Jonathan Danty et le Stade Français sur la pelouse de Leicester en avril 2016. (Crédit photo : PAUL ELLIS/AFP via Getty Images)

2017 : Le Stade Toulousain au plus bas

En 2010/11 puis 2011/12, le Stade Toulousain est sacré champion de France après avoir remporté sa quatrième Champions Cup en 2009/10.

Les hommes de Guy Novès ne le savent alors pas, mais ils s’apprêtent à passer sept ans sans remporter le moindre titre. Pour un club du calibre de Toulouse, il s’agit d’une anomalie.

Le club se retrouve lentement mais sûrement embarqué dans une spirale qui l’éloigne de ce qui a fait sa réussite depuis les années 1980, à savoir une formation à la pointe et un recrutement parfaitement ciblé.

Entre 2012 et 2017, les Rouge et Noir tentent de suivre la tendance instaurée par des clubs comme le RCT ou encore le Racing, qui misent sur des gros noms du rugby international.

Résultat : le Stade ne performe plus autant qu’avant. De plus, les légendes du club comme Thierry Dusautoir ou Vincent Clerc finissent par quitter la maison toulousaine, Guy Novès rejoint l’équipe de France et laisse sa place à Ugo Mola en 2015 et la transition est compliquée.

Barragistes en 2016 après avoir fini 5es de la phase régulière, les Toulousains traversent la saison 2016/17 en navigant entre la 5e et la 10e place, loin de leurs standards. Pire : après leur élimination en quart de finale de Champions Cup à la suite d’une correction (41-16) reçue sur la pelouse du Munster, les Rouge et Noir terminent la saison en roue libre pour finalement terminer 12es.

À l’intersaison suivante, le club voit le départ de certains noms connus comme Toby Flood, Luke McAlister ou encore Alexis Palisson, mais enregistre surtout le retour de prêt de Thomas Ramos ainsi que l’arrivée de Cheslin Kolbe et Antoine Dupont. On connaît la suite…

Toby Flood sous le maillot du Stade Toulousain lors de la saison 2016/17 terminée à la 12e place du Top 14. (Crédit photo : MARTIN BUREAU/AFP via Getty Images)

2024 : Montpellier au bord du précipice

Déjà, en 2022/23, les champions de France en titre avaient vécu un exercice compliqué terminé à la 11e place du Top 14.

Pourtant intraitables lors de la saison du titre en 2021/22, les Cistes accusent le coup. Les adversaires ont fini par trouver les clés pour contrer le jeu montpelliérain, d’autant que les cadres Guilhem Guirado et Fulgence Ouedraogo ont pris leur retraite après le titre de champion de France.

De plus, à l’été 2023, Zach Mercer, meilleur joueur du Top 14 en 2022, rejoint Gloucester dans l’espoir d’être appelé pour la Coupe du Monde de Rugby en France, ce qui marque un nouveau coup dur pour l’équipe.

Bernard Laporte succède à Philippe Saint-André au poste de directeur sportif. Il limoge les entraîneurs Richard Cockerill et Jean-Baptiste Élissalde et monte un staff composé de Patrice Collazo, Christian Labit, Vincent Etcheto et Antoine Battut. La mission est de sauver une équipe qui part à la dérive, malgré l’arrivée du prometteur Léo Coly à la mêlée.

La mayonnaise tarde à prendre et le retard pris par le MHR au cours de la première partie de saison pèse trop lourd dans la balance. Les Montpelliérains finissent à la 13e place et sont ainsi contraints de disputer un barrage contre Grenoble, finaliste battu de Pro D2.

Cet access match est tendu et âpre face à des Grenoblois audacieux. Mais ces derniers sont trop imprécis face à des Cistes expérimentés et cliniques qui l’emportent finalement 20-18. Ils arrachent leur maintien grâce à une pénalité passée à 4 minutes de la fin par Louis Carbonel, alors en partance pour le Stade Français Paris.

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