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Qui est Tim Ryan, la nouvelle sensation australienne

Tim Ryan des Reds marque un essai lors du match de la 10e journée du Super Rugby Pacific entre les Queensland Reds et les Blues au Suncorp Stadium, le 27 avril 2024, à Brisbane, en Australie. (Photo par Albert Perez/Getty Images)

Sa performance contre les Auckland Blues de Vern Cotter samedi 27 avril au Suncorp Stadium de Brisbane a été scrutée avec envie par Joe Schmidt, le sélectionneur des Wallabies, au rendez-vous de chaque match du Super rugby.

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C’est en effet à cette occasion que le nouveau sélectionneur de l’Australie fait connaissance avec les futurs joueurs qui composeront son groupe en vue des tests de juillet et d’automne, en prévision de la Coupe du Monde de Rugby 2027.

Le temps presse avant le premier test le 6 juillet (contre le Pays de Galles à Sydney) jusqu’au 1er décembre (contre l’Irlande à Dublin), soit 12 tests en tout. Et pour l’instant, Joe Schmidt part d’une page blanche.

Un triplé pour sa première titularisation

Si bien que chaque fait d’armes des équipes australiennes du Super Rugby est étudié. Et le triplé de l’ailier des Reds Tim Ryan en moins de 15 minutes (49e, 60e, 63e) contre les Blues à Brisbane lors de la 10e journée n’est pas passé inaperçu.

Fait historique : Ryan est devenu le premier joueur des Reds depuis Rod Davies en 2011 à marquer un triplé contre les Blues. Et au total, seuls Eto Nabuli et Alex Mafi ont réussi un triplé pour les Reds au cours des 28 années de Super Rugby dans l’ère professionnelle.

Le jeune ailier gauche de 20 ans a eu un impact considérable dans la défaite cruelle de son équipe contre les Blues (alors que les équipes étaient à 34 partout, un ballon perdu a donné la victoire aux Néo-Zélandais à la 80e) devant 16 325 spectateurs.

Celui que l’on surnomme le « chien de la casse » (le “Junkyard Dog”) – surnom attribué par son coéquipier Matt Faessler pour son côté acharné et fou de jeu – s’est avéré difficile à arrêter.

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Ce qui rend sa performance si remarquable, c’est qu’il faisait ses débuts en tant que titulaire avec les Reds après deux apparitions en tant que finisseur depuis le début de la saison (contre les Chiefs et les Highlanders), profitant de la rotation que le sélectionneur Les Kiss a voulu mettre en place en laissant l’ailier habituel Mac Grealy au repos.

Deux essais en bout de ligne, un troisième, qui pourrait bien être celui de la saison, créé à partir de rien après un ballon sorti d’une mêlée côté fermé, déposé après avoir échappé à trois défenseurs et avoir séché le All Black Mark Tele’a, Révélation World Rugby de l’année 2023, excusez du peu.

Tim Ryan a également été décisif à la 26e après un chip-and-chase pour envoyer Josh Flook dans les 22 adverses ou sur le plaquage de Cole Forbes à la 65e. Il a également été stoppé deux fois sur la ligne d’essai. Tim Ryan a été élu Joueur du Match.

« Je pense que c’est grâce à Les », a-t-il confié au micro de Stan Sport, le diffuseur. « Il m’a dit de garder un plan de jeu simple et de me faire confiance et c’est ce que j’ai essayé de faire. » Les Kiss est lui-même un ancien ailier (1986-1993).

Travailleur acharné

« Quelqu’un a dit qu’il était transfiguré, mais c’est comme ça qu’il joue et s’entraîne tout le temps. Il a la fougue d’un jeune homme et il va au bout des choses », a fait remarquer l’entraîneur en conférence de presse.

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« Je l’ai observé dès mes premiers jours ici et lors de la Coupe du monde des moins de 20 ans, j’ai regardé des images de lui chez Brothers (Brothers Old Boys, club de rugby de Brisbane, ndlr) et j’ai aimé Tim dès le premier jour parce qu’il n’est pas facile. »

« Tim Ryan a été l’incarnation de la montée en puissance et du dépassement de soi de la part des jeunes de notre équipe », a salué son capitaine Liam Wright.

Travailleur acharné, mesurant 1,86m (82 kg), sa vitesse, son jeu de jambes, ses indéniables skills et sa polyvalence (il peut jouer centre également) en font l’une des révélations de la saison.

Il avait déjà fait parler de lui sur la scène internationale en étant titulaire sur quatre matchs des Junior Wallabies lors du Championnat du monde des U20 en 2023 en Afrique du Sud (trois victoires) où l’Australie avait fini 5e.

Né en octobre, s’il n’est pas sélectionné avec les Wallabies de Joe Schmidt en juillet, il se pourrait bien qu’il soit à nouveau du voyage en Afrique du Sud pour la prochaine édition du 29 juin au 19 juillet.

« Ce gamin est fait pour ce niveau », a déclaré Sonny Bill Williams lors de la retransmission du match sur Stan Sports. « Tim Ryan, souvenez-vous de ce nom, mes amis, Tim Ryan. »

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T
Tom 5 hours ago
What is the future of rugby in 2025?

Briiiiiiiiiiiiiiiistol! Briiiiiiiiiiiiiiiistol! Briiiiiiiiiiiiiiiistol!


It's incredible to see the boys playing like this. Back to the form that saw them finish on top of the regular season and beat Toulon to win the challenge cup. Ibitoye and Ravouvou doing a cracking Piutau/Radradra impression.


It's abundantly clear that Borthwick and Wigglesworth need to transform the England attack and incorporate some of the Bears way. Unfortunately until the Bears are competing in Europe, the old criticisms will still be used.. we failed to fire any punches against La Rochelle and Leinster which goes to show there is still work to do but both those sides are packed full of elite players so it's not the fairest comparison to expect Bristol to compete with them. I feel Bristol are on the way up though and the best is yet to come. Tom Jordan next year is going to be obscene.


Test rugby is obviously a different beast and does Borthwick have enough time with the players to develop the level of skill the Bears plays have? Even if he wanted to? We should definitely be able to see some progress, Scotland have certainly managed it. England aren't going to start throwing the ball around like that but England's attack looks prehistoric by comparison, I hope they take some inspiration from the clarity and freedom of expression shown by the Bears (and Scotland - who keep beating us, by the way!). Bristol have the best attack in the premiership, it'd be mad for England to ignore it because it doesn't fit with the Borthwick and Wigglesworth idea of how test rugby should be played. You gotta use what is available to you. Sadly I think England will try reluctantly to incorporate some of these ideas and end up even more confused and lacking identity than ever. At the moment England have two teams, they have 14 players and Marcus Smith. Marcus sticks out as a sore thumb in a team coached to play in a manner ideologically opposed to the way he plays rugby, does the Bears factor confuse matters further? I just have no confidence in Borthers and Wiggles.


Crazy to see the Prem with more ball in play than SR!

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J
JW 9 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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