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RC Vannes vs Racing 92 : Nolann Le Garrec attendu à La Rabine

Le demi de mêlée du Racing 92, Nolann Le Garrec, passe le ballon lors du match de Top 14 entre l'Union Sportive Oyonnax Rugby et le Racing 92 au stade Charles-Mathon, à Oyonnax, dans l'ouest de la France, le 20 avril 2024. (Photo by JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP) (Photo by JEAN-PHILIPPE KSIAZEK/AFP via Getty Images)

Avec AFP

Rayonnant dans un Racing 92 morose, le demi de mêlée Nolann Le Garrec se prépare à un match chargé d’émotion samedi, pour la 5e journée du Top 14 à Vannes, son « club de cœur » où il a débuté et où son père Goulven est entraîneur adjoint.

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Fouler la pelouse de la Rabine pour un match de Top 14 contre Vannes, devant sa famille et ses proches, « c’est un peu un rêve de gosse et un défi », a-t-il confié en conférence de presse mardi 1er octobre.

« Je suis parti de chez moi, j’avais quatorze ans à l’époque. Pouvoir revenir sur ‘mes terres’, entre guillemets, c’est une chose exceptionnelle », a-t-il ajouté.

Rencontre
Top 14
Vannes
24 - 27
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Pour Nolann Le Garrec, qui s’est fait un nom au Racing 92, c’est un retour aux sources puisqu’il est « presque né » au Rugby club vannetais.

« Mon papa entraînait, j’avais deux, trois ans », se remémore avec émotion l’international de 22 ans, déjà sélectionné cinq fois. « J’étais dans le vestiaire, au bord du terrain. C’était encore en Fédérale 2, pour dire le chemin qu’ils ont parcouru. »

Son père est en charge des skills au RC Vannes

Monté en Pro D2 en 2016, le RC Vannes a validé son billet pour le Top 14 en battant Grenoble en finale la saison passée. Nolann Le Garrec, présent dans les tribunes d’Ernest-Wallon à Toulouse ce jour-là, a assisté à cette montée historique, la première du club.

Aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs demis de mêlée français, il espère rejouer pour le XV de France en novembre. Resté proche de son père, désormais en charge des skills à Vannes, Nolann précise qu’ils se sont appelés « dimanche soir » pour débriefer, mais qu’aucun coup de fil n’est prévu jusqu’à samedi. « Cette semaine, c’est un peu particulier, on en joue aussi un peu. »

Supporter du RC Vannes et moteur d’un Racing 92 qui peine en début de saison (12e place après quatre journées), Nolann sait qu’il sera attendu à la Rabine.

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Face à face

1 dernières réunions

Victoires
0
Nuls
0
Victoires
1
Moyenne de points marqués
24
27
Le premier essai gagne
0%
L'équipe recevante gagne
0%

« Ils m’ont vu grandir, donc forcément ils connaîtront mes qualités. Mais c’est une équipe dont je n’ai peut-être pas raté un match depuis cinq ou six ans, donc je connais aussi bien tous les joueurs en face. »

Compétiteur, pas supporter

Conscient de l’importance de maîtriser ses émotions face à un promu redoutable, il déclare : « C’est ça notre métier aujourd’hui, tous les week-ends, on joue contre des copains, on joue contre des ex-entraîneurs, des futurs entraîneurs, des ex-partenaires. »

Il cite Owen Farrell, qui a affronté plusieurs fois son père, Andy, à des niveaux d’enjeu élevés.

Lors de la dernière journée, Le Garrec a joué contre La Rochelle, son futur club, et a inscrit tous les points de son équipe, sans empêcher la défaite (17-16).

« Je pense que sur ces matchs-là, on utilise justement ses émotions pour gagner quelques pourcents sur sa performance.»

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Il avertit ses proches : « Cette semaine, je ne serai pas supporter. Je serai compétiteur et je n’ai qu’une hâte, c’est de montrer mon meilleur visage. »

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T
Tom 3 hours ago
Borthwick, it's time to own up – Andy Goode

The problem for me isn't the pragmatic playstyle, it's that there is no attacking gameplan whatsoever.


I've got no issue with a methodical, kick heavy, defense centric gameplan. That playstyle won England our only world cup and it's won SA 4 of them. However! You can play in a pragmatic manner but you have to still play heads-up rugby and have the ability to turn it on when you manufacture prime attacking situations. England work very hard to get in the right areas of the pitch and have no idea how to convert when they get there, hence we tried and missed 3 drop goals as we were completely impotent in the 22. I've not seen any improvement in our attack in the last 4-5 years. The only time we got close to the tryline was from an interception, it's embarrassing. I don't know what Richard Wigglesworth is getting paid for.


I agree that England should have found a way to close out that game. Being able to grind out tough games is critical but I'd argue that being unable to string more than a couple of passes together without dropping it and finding a way to get over the gainline is even more important... But frustratingly, they don't seem interested. All you hear is about how close we are to bring a great team, we just need to execute a bit better. I don't see it. I see a team who are very physical, very pragmatic who do some stuff really well and are useless with the ball in hand which adds up to a very average side. They need to stop focusing on getting 5% better at the stuff we're already at an 8/10 level and focus on getting a lot better at the stuff we're doing at a 2/10 level. We have the worst attack of pretty much any side in the world... Argentina, Scotland, Fiji are way more threatening.

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