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Réactions des champions olympiques : France 7 sur un nuage

Par Willy Billiard
PARIS, FRANCE - 27 JUILLET : Antoine Dupont célèbre avec son coéquipier Jordan Sepho sa médaille d'or lors de la cérémonie de remise des médailles du rugby à sept masculin lors de la troisième journée des Jeux olympiques Paris 2024 au Stade de France, le 27 juillet 2024 à Paris, France. (Photo par Cameron Spencer/Getty Images)

Une médaille d’or autour du cou, Varian Pasquet s’avance. Lui, si décisif dans la demi-finale gagnée de haute lutte face à l’Afrique du Sud (5-19). « Elle est super lourde, elle est magnifique », rigole-t-il.

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Juste avant, avec les autres membres de l’équipe de France 7, il a esquissé quelques pas de danse au centre du Stade de France face à une grande partie des 69 000 spectateurs pas pressés de quitter l’enceinte sportive. Car comme les joueurs, les supporters l’attendaient cette médaille d’or depuis tant d’années.

« On l’attend depuis longtemps, depuis Rio. C’est un rêve devenu réalité. Je ne sais pas si on est encore rentré dans le rêve. Là, on est encore sur un nuage », confiait Varian Pasquet à France TV. « C’est ce petit moment de partage avec le public qui nous fait nous rendre compte de ce que ça représente.

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« Le public est incroyable. Il fallait se mettre à sa hauteur. Les premiers jours on s’est fait un peu surprendre et on n’a pas été à la hauteur de ce que le public nous proposait. Mais là, on a répondu de la meilleure des manières : demi-finale, finale ; on a montré un très bon niveau. »

La France est la première équipe à être sacrée championne olympique malgré une défaite, en phase de poule contre les Fidji. Hasard de la vie, les tombeurs d’hier furent les tombés du jour, eux les double médaillés d’or olympique qui ont dû se contenter de l’argent. Ils avaient ouvert le score à la 2e avant de se prendre un 28-0 sans pouvoir répondre.

« On ne peut pas dire qu’on court après le score. Mais on a montré beaucoup de sérénité, on n’a pas tenté des choses qu’on ne savait pas faire. C’est ce qui nous a amené aussi loin tout au long de la saison. Réussir en finale ce n’est pas évident. On a réussi à le faire par le passé. Le refaire c’est grandiose », poursuivait Pasquet.

« On savait que physiquement on serait mieux qu’eux sur la fin de match. On avait travaillé dur. On avait des principes de jeu qui étaient très efficaces si on les respectait, si on restait dans nos schémas, si on mettait ce supplément d’âme qu’il faut pour gagner les finales. L’état d’esprit a été remarquable », appuyait Antoine Dupont, auteur d’un doublé en finale contre les Fidji.

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Il est indéniable que son arrivée dans le groupe en début d’année, quelques mois après la déception de l’élimination en quart de finale de la Coupe du Monde de Rugby 2023 face à l’Afrique du Sud, a été un déclencheur, même si lui-même doutait de la réussite de ce projet hors norme.

« Quand je suis arrivé le premier jour à Marcoussis, je me demandais un peu ce que je faisais là, si mon choix était le bon de ne pas pouvoir faire le Tournoi », a-t-il admis. « Ça a été beaucoup de choix à faire en peu de temps et beaucoup d’engagement, de sacrifices, de forfaits pour être au meilleur niveau possible avec cette équipe qui me l’a rendu si bien. »

Quelques mois plus tard, il boucle une année record : champion d’Europe et de France avec le Stade Toulousain, puis médaillé d’or olympique avec France 7. On comprend donc pourquoi le public du Stade de France l’a tant ovationné durant les trois jours de tournoi.

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« J’ai rarement entendu une ambiance comme ça dans ce Stade de France. Sur ces trois jours de tournoi, les gens ont vraiment répondu présent. En plus d’être là ils faisaient vraiment du bruit, ils avaient envie de nous soutenir. Et nous, on avait envie de leur rendre, de rendre tous les Français fiers et de lancer cette olympiade de la meilleure des façons en poussant les équipes collectives à faire la même chose », a-t-il dit.

« C’était exceptionnel. On a vécu des moments incroyables dans ce stade avec une ambiance de fou. Les Français étaient derrière nous. Ça nous a donné ce petit truc en plus qui nous a permis de remporter ces matchs », soulignait Antoine Zeghdar.

« On était 14, mais il y a tout un groupe derrière. Le staff a fait un taf énorme qu’on ne voit pas forcément sur le terrain. Ça fait super longtemps qu’on s’entraine pour ça. On dormait, on mangeait Jeux olympiques. Maintenant on a remporté la médaille d’or. On ne peut pas être plus heureux. »

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B
Bull Shark 14 minutes ago
Why the All Blacks overlooking Joe Schmidt could yet hurt them in the Bledisloe battle

Every year we read about the Wallabies chances in the Bledisloe cup.


And every year the same result.


This time around the chances are even more slim. 1. This is the worst Australian side for some time. With or without Schmidt. He’s no miracle worker. 2. This is still a very good NZ team. Despite the absolute mess they’ve made around running the team. If Argentina can put 40 on Australia - NZ can put 40 on them. No problem.


It’s going to be a 20+ ball game in NZs favour. Minimum. And then NZ will be back in their public’s good books.


If they pump Australia again, they’ll be the next World Cup winners with Ireland. Shared.


Until the autumn tests of course. When NZ lose one or both games against the Irish and French and we’ll be back to this story again.


Ahh. The media and fans. So predictable and fickle.


The ABs will become consistent winners again once razors has had the opportunity to learn how to be an international coach. He’s only been doing it for a few months now.


Like I’ve said before. Razor waking in and blowing the competition out of the water is insulting to the many fantastic international coaches who has to work hard to get to that level of success. Even the great Henry and Hansen had to slum it in Wales.


If NZRU actually knew what they were doing they’d have developed their boy razor more. They’ve set him up for failure. They should have retained Foster (or Schmidt) instead of discarding him like a leper.


But at least one thing is certain on the horizon. If Razor doesn’t cut it beyond 2027 - SARU and Rassie Erasmus would have done the good work for them and prepped Tony Brown for the job. I just hope he tells them to stuff it because he’s being treated so well by an organization that knows how to treat its people.

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