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REVOIR – le strike de Tuilagi en Uruguay

Par Willy Billiard
Posolo Tuilagi vs. Uruguay

Entré à la 59e minute de jeu pour remplacer Pierre-Henri Azagogh contre l’Uruguay mercredi 11 juillet à Montevideo, le deuxième-ligne de l’USA Perpignan n’aura pas tardé avant de faire parler de lui.

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Une minute plus tard, après sa première mêlée, le ballon est envoyé au large et remonte tranquillement le long de la ligne des 22 de Los Teros alors que les Bleus Développement multiplient les phases d’attaque. Le ballon arrive finalement dans les mains de Posolo Tuilagi, bien servi par Florent Vanverberghe. Le colosse entame une course rentrante, échappant à un plaquage pour aller marquer sous les poteaux le troisième essai des tricolores.

« C’est intéressant de voir ce joueur aller chercher des intervalles et de ne pas seulement rester sur du frontal. Il est allé chercher un intervalle, il l’a trouvé et il finit sa course dans l’en-but uruguayen », analyse Olivier Magne sur la chaîne L’Equipe.

Le fils de Henry Tuilagi ne va pas en rester là. Trois minutes plus tard, il en remet une couche en faisant exploser la défense de l’Uruguay.

Une touche, un ruck et le ballon qui lui revient encore. Cette fois, il démarre d’un peu plus loin, à une quarantaine de mètres, et remonte en raffutant un, deux, puis trois joueurs avant de déposer sous la barre.

« Ce qu’il faut regarder dans cette charge, cette percée de Tuilagi dans cet essai, c’est surtout sur le plan technique : le changement de bras. Il a le ballon d’un côté avec un raffut et, immédiatement, il arrive à faire passer son ballon de l’autre côté pour raffuter un défenseur qui vient. C’est remarquable cette coordination d’un joueur qui fait quand même 140 kg et arrive dans le déplacement à changer de ballon de côté pour se débarrasser de défenseurs qui arrivent pour le plaquer. Au-delà de regarder un joueur hyper puisant et qui arrive dans pas mal de circonstances, c’est un joueur qui a aussi une belle technique », souligne Olivier Magne, ancien troisième-ligne aile (89 sélections).

Il y a un an, alors qu’il n’était âgé que de 19 ans (il aura 20 ans le 28 juillet), Posolo Tuilagi était sacré champion du monde avec les Bleuets en Afrique du Sud. Il compte aujourd’hui 4 sélections – celle contre l’Uruguay étant son cinquième match international n’est pas considéré comme un test officiel.

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B
Bull Shark 36 minutes ago
Why the All Blacks overlooking Joe Schmidt could yet hurt them in the Bledisloe battle

Every year we read about the Wallabies chances in the Bledisloe cup.


And every year the same result.


This time around the chances are even more slim. 1. This is the worst Australian side for some time. With or without Schmidt. He’s no miracle worker. 2. This is still a very good NZ team. Despite the absolute mess they’ve made around running the team. If Argentina can put 40 on Australia - NZ can put 40 on them. No problem.


It’s going to be a 20+ ball game in NZs favour. Minimum. And then NZ will be back in their public’s good books.


If they pump Australia again, they’ll be the next World Cup winners with Ireland. Shared.


Until the autumn tests of course. When NZ lose one or both games against the Irish and French and we’ll be back to this story again.


Ahh. The media and fans. So predictable and fickle.


The ABs will become consistent winners again once razors has had the opportunity to learn how to be an international coach. He’s only been doing it for a few months now.


Like I’ve said before. Razor waking in and blowing the competition out of the water is insulting to the many fantastic international coaches who has to work hard to get to that level of success. Even the great Henry and Hansen had to slum it in Wales.


If NZRU actually knew what they were doing they’d have developed their boy razor more. They’ve set him up for failure. They should have retained Foster (or Schmidt) instead of discarding him like a leper.


But at least one thing is certain on the horizon. If Razor doesn’t cut it beyond 2027 - SARU and Rassie Erasmus would have done the good work for them and prepped Tony Brown for the job. I just hope he tells them to stuff it because he’s being treated so well by an organization that knows how to treat its people.

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