Rugby à VII : les Bleus ambitieux après une année 2024 en or

Avec AFP

L’équipe de France masculine de rugby à VII, championne olympique en titre veut « marquer son territoire » dès le début de la saison, ont assuré ses joueurs mercredi lors d’un entraînement à l’Insep en amont d’un tournoi amical.

« On a encore envie de marquer notre territoire sur la scène internationale” a assuré Paulin Riva, un des rares « anciens » du groupe France, largement renouvelé après le sacre de Paris.

Du renouveau dans le groupe des Bleus

Sur les 11 joueurs champions olympiques, seuls cinq figurent dans le groupe de 14 convoqué à l’INSEP pour se roder avant un premier tournoi amical à Elche (Espagne) samedi et dimanche avec la sélection espagnole et deux équipes de club, puis le début du circuit mondial, à Dubaï les 30 novembre et 1er décembre.

Les autres sont repartis à quinze, comme Antoine Dupont, ou ont pris leur retraite.

Les nouveaux venus « sont des gens qui viennent du rugby à XV mais qui ont une expertise aussi du rugby à VII (…) ils connaissent déjà le plan de jeu sur le bout des doigts et on arrive déjà à un niveau qui est quand même très élevé comparé aux cycles précédents », apprécie un autre ancien, Stephen Parez.

Les deux leaders n’ont pas été avares en conseils pour le reste du groupe pendant l’opposition avec l’Académie olympique, une équipe de jeunes joueurs de la fédération, qui a servi à parfaire les automatismes.

Un héritage à perpétuer

Les danses n’ont pas été oubliées avec une chorégraphie French Cancan à la fin de l’échauffement amenée à prendre la suite de celle des Jeux olympiques.

Le changement s’est aussi matérialisé dans le staff, avec l’intronisation de Benoit Baby comme entraîneur et la prise de hauteur de Jérôme Daret comme manager général des équipes de France à VII.

« C’est un honneur de récupérer l’héritage qui a été créé par Jérôme et son staff. Après il y a aussi de l’ambition puisque j’ai envie de continuer ce qui a été mis en place avec mes idées », a expliqué l’ancien entraîneur de l’attaque des -20 ans.

« L’équipe de France a énormément de joueurs de qualité pour le quinze, mais ils n’ont pas tous la capacité de jouer tout de suite. Et le sept doit être un tremplin pour les développer et pour les améliorer », a-t-il estimé.