Angleterre - France : ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de Fabien Galthié
Le sélectionneur du XV de France Fabien Galthié a défendu en conférence de presse jeudi « l’évidence » de titulariser Matthieu Jalibert à l’ouverture samedi face à l’Angleterre pour le deuxième match du Tournoi des Six Nations 2025, tournant la page d’une difficile tournée de novembre.
Jalibert, une titularisation « cohérente »
« Quand on prend des décisions pour composer l’équipe de France, on travaille sur l’état de forme des joueurs, les associations, les compétences par rapport à l’adversaire et (les compétences) en l’état. Quand on a constaté le carton rouge de Ntamack, on a travaillé avec le staff et dès le soir même apparaissait en position de N.10 Matthieu Jalibert. C’était une évidence, une cohérence (…)
« La titularisation est cohérente pour nous, cela fait partie de son chemin (…) Matthieu, c’est plus de 30 sélections (34, NDLR), un vécu important en équipe de France et avec nous depuis 2020 et aussi des états de forme différents au fil du temps, aussi psychologique (…)
« Matthieu, c’est un exemple de vie de joueur de haut niveau qui traverse avec des grands moments et des moments difficiles, des moments agréables, des blessures aussi. Il y a la blessure psychologique, mais aussi la blessure physique (…) notre rôle, c’est de tendre la main à ces joueurs et de les amener le plus haut possible pour qu’ils portent le maillot et qu’ils soient performants. »
Penaud « doit avoir faim »
« Penaud c’est un ailier, et tous les ailiers ont des rôles un peu à part. Ils finissent le travail, déclenchent le momentum. Damian c’est un finisseur, il apporte le déséquilibre offensif, mais c’est aussi un bon défenseur. Sans le ballon, il sait se placer.
« Il connaît bien notre système, il est sélectionné avec nous depuis 2020 de manière régulière. Il a toujours répondu présent. Il a toujours été bon, souvent très bon. Ça fait un an qu’il n’a pas joué en équipe de France. Il doit avoir faim, très faim. »
Six avants remplaçants pour « le rapport de force »
« Pour le moment, on a des joueurs qui sont polyvalents et qui sont capables de couvrir plusieurs postes. Il nous semble que dans le rugby international aujourd’hui, avec le profil des joueurs que l’on a et les préparations qui sont très courtes, contrairement à nos adversaires, nous, on est contraints à un calendrier qui ne nous permet pas de nous préparer de manière spécifique comme nos adversaires. On suit les joueurs de très près. Clairement, on les a toujours plus affûtés en novembre que l’hiver.
« Il nous semble que le plus important à notre niveau, c’est d’être toujours en capacité de gagner le rapport de force au niveau des avants. C’est pour ça qu’on privilégie la fraîcheur et le potentiel de changements avec l’apport des finisseurs dans le domaine de la conquête, touche et mêlée, et tout ce qui est combat au milieu du terrain. »
Les Anglais seront « féroces »
« C’est une équipe qui, malgré ses résultats qui ne sont pas comme ils le souhaitent, est toujours très proche de la victoire. On se souvient des matchs du mois de novembre, où ils touchent le poteau contre les All Blacks. C’est une pénalité qui peut leur donner la victoire. C’est une équipe qui fait partie des meilleures équipes du monde, tout simplement (…) Ils vont être féroces. »
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