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Six Nations féminin : l’équipe-type du Tournoi

L'Angleterre place logiquement six joueuses dans notre XV du Tournoi (Photo by David Rogers/Getty Images).

L’Angleterre a soulevé le trophée du Tournoi des Six Nations pour la sixième fois consécutive, pour autant de Grands Chelems à la clé.

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Les Red Roses placent logiquement six joueuses dans notre XV type, tandis que l’équipe de France, malheureuse dauphine des Anglaises, glisse cinq représentantes, l’Irlande deux, l’Italie et l’Écosse une, tandis que le pays de Galles fait chou blanc.

Découvrez les 15 joueuses qui se sont le plus mises en valeur au cours du Six-Nations 2024, selon RugbyPass Des choix forcément subjectifs que vous pouvez commenter au pied de l’article.

15. Ellie Kildunne (Angleterre)

L’arrière anglaise a éclaboussé le Tournoi de sa classe et de son audace. Même si elle a été mise au chômage technique contre la France, comme l’ensemble des trois-quarts, Kildunne a amené de la variété dans le jeu anglais, et diversifié le danger. Ses appuis, sa vitesse et sa vista ont fait des ravages. Elle termine meilleure marqueuse d’essais (9), et domine la plupart des catégories statistiques d’attaque (mètres parcourus, mètres gagnés, franchissements).

14. Alyssa D’Incà (Italie)

Alignée trois fois à l’aile et deux fois au centre, celle qui peut aussi jouer demi de mêlée a représenté le danger N.1 des Azzurre. La meilleure marqueuse d’essais du championnat d’Italie a été un poison constant pour les défenses. Sa capacité à trouver des espaces là où on n’en voit pas a dynamisé l’attaque transalpine. Ses chiffres parlent pour elle, alors qu’elle joue pour une équipe loin d’être dominatrice : trois essais, deux dernières passes avant essai, 394 mètres parcourus (7e), 318 mètres gagnés (5e), quatre franchissements (8e).

13. Megan Jones (Angleterre)

A 27 ans, la native de Cardiff n’est pas une nouvelle venue, mais son Tournoi 2024 a marqué les esprits. Celle qui peut jouer aussi ouvreuse a mis de l’huile dans la ligne de trois-quarts anglaise, alternant passe à la main et jeu au pied judicieusement. Pas un hasard si Emily Scarratt, titulaire lors du premier match, a ensuite glissé sur le banc pour laisser la place à Megan Jones. Elle intercepte un ballon déterminant face à la France, alors que les Bleues poussaient pour revenir au score.

L'essai de Megan Jones sur interception a fait mal aux Bleues (Photo by David Rogers/Getty Images).

12. Gabrielle Vernier (France)

Dans la lignée des 5/8 de l’hémisphère sud, ces premiers centres qui sont surtout des seconds ouvreurs, la joueuse de Blagnac a apporté toute sa classe et son calme aux trois-quarts françaises. Nommée pour le titre de meilleure joueuse de l’année 2023 par World Rugby, Gabrielle Vernier a été brillante dans ce Tournoi, facilitant le jeu en donnant le sentiment de ne jamais forcer et de toujours tout voir avant les autres, malgré du déchet au plaquage (13 manqués pour 51 réussis).

11. Marine Ménager (France)

L’équipe de France a effleuré du bout des doigts son rêve de Grand Chelem, et Marine Ménager n’y est pas pour rien. Absente de l’avant-dernier match pour commotion, elle était de retour contre l’Angleterre et a fait son match. Au-delà de son doublé personnel sur deux actions collectives d’envergure, elle a montré qu’elle était l’une des meilleures ailières du monde par sa capacité à transformer une décalage minime en coup gagnant, à gagner ses un-contre-un et à multiplier les tâches.

10. Dannah O’Brien (Irlande)

Alors que le jeu au pied est un secteur en souffrance ou sous-utilisé par la plupart des équipes féminines, l’Irlande tient avec O’Brien un talent rare. A 20 ans à peine, l’ouvreuse a envoyé son équipe à la Coupe du Monde 2025 en kickant une pénalité décisive en fin de match, face à l’Écosse (15-12). Un coup de pied à l’image de son Tournoi. Avec 86,7% de réussite face aux poteaux, elle archi domine le classement des buteuses. Mais son jeu ne se limite pas à ça : au-delà de l’impact au tableau de marque, O’Brien dirige le jeu, prend le match en main si nécessaire, elle est peut-être la joueuse qui manquait à l’Irlande pour franchir un cap.

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9. Pauline Bourdon-Sansus (France)

A l’image de la ‘finale’ contre l’Angleterre, PBS a livré un Tournoi plein. A 28 ans, elle fait partie des anciennes de ce jeune groupe bleue, mais elle a montré que la concurrence allait encore patienter. Ultra dynamique, la joueuse du Stade Toulousain sait alterner jeu de pression au pied, passes millimétrées et courses pour mettre le feu dans la défense. Elle termine en tête des passes décisives, avec cinq offrandes distribuées à ses partenaires et 6e au classement des franchisseuses (5), une stat « dupontesque » pour une demie de mêlée.

8. Alex Matthews (Angleterre)

La N.8 des Red Roses fournit un travail de l’ombre impressionnant, sans doute pas assez mis en valeur. Son doublé contre la France, samedi dernier, est venu récompenser un Tournoi de haute volée de la part de Matthews, devenue le premier choix au centre de la 3e ligne depuis la retraite de Sarah Hunter, l’an dernier.

7. Marlie Packer (Angleterre)

Aussi qu’irritante pour ses adversaires qu’indispensable pour son équipe, la capitaine a fait du Marlie Packer durant ce Tournoi : des charges ravageuses, des essais (3), de l’intimidation, des décibels. Mais il n’y a qu’à l’observer quelques minutes pour comprendre quelle leader-née elle est. A 34 ans, Packer devrait trimballer sa tignasse blonde et sa gouaille sur les terrains encore quelques temps, au moins jusqu’à la Coupe du Monde 2025.

6. Aiofe Wafer (Irlande)

Au milieu des maillots verts de l’Irlande, on n’a vu que son casque rouge. Pour son premier véritable Tournoi (elle a obtenu sa 1re cape contre l’Italie en 2022 mais, blessée, n’avait participé qu’à un seul match), la joueuse de 20 ans a marqué les esprits par sa détermination, sa hargne, et ses performances. La flanker est en effet la seule avant à s’inviter dans les stats réservées aux gazelles : elle se situe dans le top 5 pour les franchissements (6), les mètres parcourus (417), dans le top 10 pour les courses avec ballon (51) et les mètres gagnés (265), sans négliger les tâches spécifiques de son poste. Elle est ainsi 4e en participation aux rucks défensifs (36) et 2e sur les ballons grattés au sol (4).

5. Madoussou Fall (France)

Ses qualités athlétiques ont crevé l’écran. Fille d’une internationale sénégalaise de basket, Madoussou Fall est d’abord grande (1,87 m, la plus grande des Bleues). Mais comme ça ne suffit pas à faire une bonne joueuse de rugby, elle est endurante, dotée d’une grande capacité de déplacement franchit et sait faire jouer derrière elle (sept offloads, 3e meilleur total). Des capacités multitâches à haute intensité qui lui permettront peut-être, comme elle le souhaite, de devenir la meilleure joueuse du monde.

4. Zoe Aldcroft (Angleterre)

La joueuse polyvalente (elle peut aussi jouer 3e ligne) est peut-être bien la meilleure joueuse du Tournoi. Propre, ultra complète, elle semble jouer sans forcer et se situe pourtant tout en haut des classements statistiques. Impériale en touche (20 prises et cinq ballons volés), au soutien permanent (124 participations à des rucks offensifs, 41 déblayages), solide quand son équipe devait défendre (72 plaquages), elle n’a pas oublié de faire jouer après elle quand elle le pouvait (six offloads).

3. Assia Khalfaoui (France)

On n’oubliera pas ses pleurs, à Bordeaux samedi, quand le bunker a transformé son carton jaune en carton rouge. Mais on retiendra surtout le niveau atteint par la joueuse du Stade Bordelais cette année. Valeur sûre en mêlée fermée, elle a étoffé son jeu en se proposant beaucoup dans les séquences offensives bleues. Toujours dans l’avancée, dotée de bonnes mains, elle détient le record de passes après contact sur le Tournoi (9). Pas mal pour une joueuse de 1re ligne.

2. Lana Skeldon (Écosse)

Pas facile de sortir une joueuse du lot à ce poste de talonneuse, tant l’ensemble des équipes a souffert en touche. Titulaire quatre fois sur cinq, Skeldon a raté le dernier match sur blessure, et on a vu la différence. Contre l’Écosse, avec Ellis Martin au lancer (relayée par Lisa Cockburn), les Irlandaises ont égaré sept ballons sur 15 touches jouées. L’expérimentée Skeldon (30 ans, 69 capes), jamais avare d’une charge ou deux et de quelques tampons, est une modèle à suivre pour ses partenaires.

1. Hannah Botterman (Angleterre)

Au sein de Red Roses bien équipées physiquement, Hannah Botterman sort du lot, c’est dire. Si, évidemment, cela lui donne un avantage certain dans les phases de conquête, la joueuse des Saracens n’oublie pas de participer au jeu courant des siennes. A raison, car peu d’équipes sont capables de l’arrêter si elle est servie à une dizaine de mètres de la ligne. Elle a également étoffé ses skills en se montrant très forte au contest (4 ballons récupérés, 2e meilleur total).

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RedWarriors 5 hours ago
'Matches between Les Bleus and the All Blacks are rarely for the faint-hearted.'

I am not really sure how this tour benefits France beyond showing NZ ways to beat them. They already know how to beat NZ.

Ireland won a series there in 2022 which prompted a year long shift in strategy to specifically beat Ireland. This was confirmed recently by Will Jordan.

Winning tight matches isn’t necessarily about psychology. It’s about having weapons to get over the line. For SA that was a scrum to win penalties and a kicker to either kick the penalty over or down the line if a try is needed. See SA v England in 2023 SF.

England used their jacklers to win penalties to get them deep into the 22 a couple of times late against France. Ireland improvised with drop kicks to win versus SA.

NZ spent decades fretting over choking in RWCs. Their strategy was often to develop such an outstanding team that pressure wouldn’t come into it. All they needed to do (France 99, 07) was to use some of their prep to learn how to neuter their opponents.

NZ have learned that lesson well and it should have gotten them a RWC win in ‘23 after knocking Ireland out. They will do the same against France or attempt to.

It doesn’t matter with SA v NZ because those teams are set up to beat/not lose against each other.

I don’t see NZ whipping the French second string and there is no benefit in showing NZ their hand.

I don’t agree with the image of International Rugby or respect comment. International Rugby should put all their focus on expanding the game (Tier 2) which was the supposed purpose of a RWC not as a status symbol for Tier1As.

No offense to Marshall and NZ, but if they demand respect they should give some too. Ireland certainly were not respected after their 22 series win and France won’t be either.

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