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Stade Français : les derniers jours qui ont conduit à l'éviction de Laurent Labit

Laurent Labit, l'entraîneur principal du Stade Français, pendant le match de la poule 3 de la Champions Cup entre le Stade Français et les Saracens au stade Jean Bouin à Paris le 15 décembre 2024. (Photo de FRANCK FIFE/AFP) (Photo de FRANCK FIFE/AFP via Getty Images)

Le Stade Français et Laurent Labit seraient parvenus à un accord à l’amiable mettant un terme au contrat du directeur du rugby arrivé dans la capitale au lendemain de la Coupe du Monde de Rugby 2023, après sa mission au sein du XV de France.

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Samedi 1er mars au soir, alors que le Stade Français fêtait sa victoire contre le Stade Rochelais à Jean-Bouin (22-127), des informations relayées par la presse laissaient entendre que les deux parties ne travailleraient plus ensemble. Une décision qui prenait effet immédiatement au terme d’une semaine qui a précédé la chute de Laurent Labit.

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Top 14
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22 - 17
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La défaite de trop

Lorsque le Stade Français encaisse une lourde défaite 24-6 face à Toulon le 22 février, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Les soldats roses occupent désormais la 14e place du classement provisoire après une triste série de 11 défaites en 17 matchs dont trois sur les cinq dernières rencontres.

Le lendemain, plusieurs réunions de crise entre joueurs et staff sont organisées pour tenter de comprendre les raisons de l’échec. Le lendemain, la direction générale recevait le staff. « Nous avions pourtant recruté deux très bons entraîneurs de l’équipe de France (Karim Ghezal et Laurent Labit) », admet, encore surpris, Hans-Peter Wild, le propriétaire du club à nos confrères de L’Equipe.

Fin septembre, alors que le Stade Français venait d’enregistrer une troisième défaite en quatre match et était déjà avant-dernier du Top 14, Ghezal avait été remercié. « Le Stade Français Paris remercie Karim Ghezal pour le travail effectué et l’accession aux demi-finales la saison dernière », avait sobrement commenté le club, resserrant le staff autour de Labit et l’Anglais Paul Gustard.

« J’en assume pleinement les responsabilités. On est arrivé ensemble, j’avais imaginé une collaboration et une organisation, et force est de constater qu’on avait quelques dysfonctionnements », avait alors évoqué Laurent Labit qui restait comme directeur du rugby.

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Si Ghezal a pu rebondir deux mois plus tard à Lyon et lui donner un nouvel élan, Labit, lui, a continué à sombrer jusqu’à cette fameuse réunion du 24 février 2025 avec la direction générale.

Frictions et confusion

Les langues se délient et Labit remet sa démission qui est refusée. Un mois plus tôt, c’est Thomas Lombard, le directeur général, qui avait proposé la sienne. Refusée elle aussi. Le staff est alors une fois de plus réorganisé et Labit quitte le terrain tout en gardant sa casquette de directeur du rugby du club.

Par effet domino, Paul Gustard, sous contrat jusqu’en 2026 et courtisé par Leicester, se retrouve aux commandes sur le terrain, comme il l’était au début de la saison 2023-2024 alors que Labit et Ghezal étaient encore concentrés sur la Coupe du Monde de Rugby 2023.

« Certains joueurs parlaient à Paul, d’autres à Karim ou Laurent et d’autres encore directement à Thomas, ce qui a amené beaucoup de confusion », poursuit Hans-Peter Wild, évoquant des « frictions » au sein du staff.

Une « erreur » d’avoir recruté Ghezal et Labit

Au fil de la semaine, il est apparu que la situation semblait trop compliquée à vivre pour le club et Laurent Labit a finalement décidé de se retirer. Il n’était même pas présent à Jean-Bouin samedi 1er mars pour assister à la victoire de son équipe qui lui a permis de remonter d’un seul coup à la 11e place du classement.

« Il a fait ce choix pour le bien de l’équipe et je le respecte pour ça. C’est important de le souligner », salue Wild qui reconnait aujourd’hui que c’était « une erreur » d’avoir recruté Ghezal et Labit. « Ca n’a pas fonctionné. À ce moment, j’aurais dû nommer Paul Gustard directement », avoue-t-il.

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« J’ai une très haute estime pour Paul. J’ai constaté que les joueurs étaient à son écoute. Après, Laurent était son supérieur et il ne souhaitait pas entrer en conflit avec lui, même s’ils avaient des idées différentes. »

L’accord de séparation reste à finaliser. Une ultime réunion devrait avoir lieu en début de semaine. En attendant, le Stade français profitera de la trêve pour se remettre en avant en préparant la fin de la saison. La victoire contre le Stade Rochelais doit être vue comme une première étape.

« Mon premier sentiment, c’est que le résultat est important pour le club. Pour les joueurs aussi, car c’est une saison très compliquée, bien sûr. La semaine a été très différente pour nous, avec beaucoup de changements, mais le principal, c’est la performance », a déclaré Paul Gustard.

Top 14

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
Toulouse
18
13
4
1
65
2
Bordeaux
18
13
5
0
60
3
Toulon
18
12
6
0
57
4
Bayonne
17
10
7
0
43
5
Castres
18
9
8
1
42
6
Lyon
18
8
8
2
40
7
Clermont
17
8
9
0
39
8
Montpellier
18
8
10
0
38
9
Stade Rochelais
18
8
10
0
38
10
Pau
18
8
10
0
38
11
Stade Francais
18
7
11
0
32
12
Racing 92
18
6
11
1
31
13
Perpignan
18
6
11
1
30
14
Vannes
18
6
12
0
28

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M
MS 23 minutes ago
Andy Farrell answers burning Owen Farrell Lions question

I can understand negotiations for Kinghorn, White, and Ribbans. All three are playing very, very well at the current time. Kinghorn has been a leading contended for some time now; Ribbans looks as powerful as he’s ever been; while on the evidence of the most recent Six Nations, White benches behind JGP at Scrumhalf.


However, noone in their right mind should be considering Kyle Sinckler, Courtney Lawes, nor Owen Farrell. Sinckler looks unfit and can barely move around the field with any great urgency. He would be a liability on tour to Australia. Lawes is clearly ‘enjoying life’ in ProD2, and his rugby looks every bit second tier level now.


As for Farrell, not only has he been plagued by poor form and injury since moving to Racing, even the much vaunted ‘kicking record’ has long since been debunked as a USP with a percentage that simply does not stand up to scrutiny. That leaves only the intangible (desperate…) claim he would add ‘leadership’, which in a Lions squad resplendent with talent and international caps is I’m afraid, much like Farrell, a complete non-starter.


Willis is the elephant in the room…a leader and standout option for one of the best club teams in the World. Yet still a relative unknown at Test Match level. I could well see him being included on the tour - and it would prove quite the headache for the RFU if he delivers. But Back Row is so competitive across all three positions, and with genuine World Class talent there too. I’m just not sure the Lions need him.

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