Tana Umaga fixe un objectif clair aux Moana Pasifika
Avec le légendaire All Black Tana Umaga à la tête de l’équipe, les Moana Pasifika visent une première qualification pour la phase à élimination directe avant sa troisième campagne du Super Rugby Pacific.
Les Moana Pasifika ont remporté des victoires marquantes contre les Hurricanes, les Brumbies et les Waratahs au cours de leurs deux premières saisons, mais l’équipe Pasifika a toujours eu du mal à faire preuve d’une grande régularité.
La victoire sur les Tahs à Sydney a été une lueur d’espoir à la fin d’une saison difficile, Moana terminant en queue de peloton.
Un staff de premier plan
Mais l’équipe a procédé à des changements notables au cours de l’intersaison. Le staff d’entraîneurs, composé de Tana Umaga, de l’ancien maître à jouer du Pays de Galles Stephen Jones et de l’ancien assistant des Blues Tom Coventry, est de premier plan, et ce n’est qu’un début.
L’ailier Julian Savea – affectueusement surnommé « Le Bus » au plus fort de sa carrière avec les All Blacks – est le fer de lance d’un groupe de joueurs talentueux, dans lequel on retrouve le pilier Sekope Kepu, Chrisitan Lealiifano et Danny Toala.
Il y a de nombreuses raisons d’être optimiste quant à l’évolution de l’équipe Moana Pasifika, et pour le sélectionneur Umaga, cela signifie qu’il faut placer la barre très haut pour sortir des poules pour la première fois de son histoire.
Sortir du bas de tableau et viser le Top 8
« Nous voulons gagner plus qu’un seul match », a déclaré Umaga, comme l’a rapporté Stuff. « On veut quitter le bas du tableau. Je ne suis pas du genre à me fixer des objectifs énormes.
« Je pense que nous pouvons nous battre pour le top huit. Il n’y a que quatre équipes qui sont éliminées, donc nous voulons lutter pour cette place.
« Si nous pouvons continuer à travailler semaine après semaine, obtenir cette victoire, nous pourrons alors, je l’espère, mettre quelque chose en place.
« C’est ce que nous pouvons viser, car pour l’instant, nous n’avons rien montré qui nous permette d’espérer davantage.
« On a ce qu’on mérite et ce pour quoi on travaille. Nous avons montré que nous pouvions travailler, être aussi compétitifs que possible et parfois renverser certaines équipes. »
Sortir de la zone de confort
Les Moana Pasifika ont intégré 19 nouveaux joueurs dans leur équipe en vue de la saison 2024. Plusieurs de leurs recrues ont fait bonne impression dans le NPC néo-zélandais et en Europe.
Autre fait marquant, le même nombre de joueurs a porté les couleurs de leur pays lors de la Coupe du Monde de Rugby en France. Mais comme l’a expliqué Umaga, la course aux phases finales « ne sera pas facile ».
« C’est à nous, entraîneurs, d’essayer de les développer et d’adapter l’apprentissage à leurs besoins, de nous assurer que nous faisons tout notre possible pour qu’ils puissent progresser dans notre jeu », a ajouté celui qui avait commencé sa carrière d’entraîneur à Toulon (2007-2010).
« Si c’était facile, tout le monde le ferait. On doit donc s’assurer qu’on gère bien notre temps et ce qu’on leur apprend, mais on a un groupe qui est motivé.
« C’est l’essentiel, ils sont motivés pour tirer le meilleur parti de cette opportunité. Je leur ai dit clairement que c’était une opportunité et que c’était à eux de la saisir à pleines mains. Il ne faut pas se contenter de se satisfaire d’être là, juste parce qu’on est devenu un joueur de rugby professionnel.
« Ça, c’est ce qu’on obtient le jour où l’on signe, mais pour se maintenir dans ce sport et cette vocation, il faut travailler dur.
« Certains se sentent bien comme ça et nous devons les gérer. Il faut continuer à les encadrer pour s’assurer qu’ils saisissent au mieux cette opportunité. »