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Tom Willis, le nouveau Greg Alldritt ?
Par Chris Jones
À en croire Nick Easter, ancien capitaine de l’Angleterre, Tom Willis pourrait devenir le Greg Alldritt de l’Angleterre si le n°8 des Saracens continue ainsi.
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Le frère cadet de Jack Willis a réalisé un début de Tournoi tonitruant, notamment lors de la victoire 26-25 contre la France. Durant ce match, il a réalisé pas moins de 16 plaquages pour finir meilleur plaqueur. Il a également battu cinq défenseurs ballon en main, chose dont Greg Alldritt est spécialiste chez les Bleus.
Désormais, Easter veut voir Steve Borthwick laisser Willis s’installer à ce poste afin qu’il puisse enchaîner les performances comme Alldritt a pu le faire. Son rugby très physique pourrait faire mal à l’Écosse lors du prochain match.
Plus de densité avec Willis
Jusqu’ici, Borthwick s’appuie sur une rotation en troisième ligne et compte sur des joueurs comme Alex Dombrandt (Harlequins) et Ben Earl (Saracens) au poste de n°8 en fonction de son plan de jeu. Easter, qui compte 54 sélections, aimerait voir Tom Willis à ce poste jusqu’à la fin de l’année car cela lui permettrait de prouver qu’il peut être le point d’ancrage du pack anglais.
Avec Jack Dempsey et Matt Fagerson, l’Écosse va s’avancer avec deux joueurs très physiques en troisième ligne. Les Anglais auront donc une nouvelle fois besoin d’un grand Willis pour les contrer.
« Pour moi, Willis doit être le n°8 de l’Angleterre jusqu’à la fin du Tournoi et au-delà », détaille Easter. « Cela fait des années qu’on n’a pas de n°8 capable de faire ce que l’on attend d’un n°8. Son profil ressemble à celui de Gregory Alldritt, même s’il ne boxe pas encore dans la même catégorie. Mais il sait rester sur ses appuis, gratter des mètres compliqués jusqu’à ce que les soutiens arrivent. J’étais heureux de le voir aligné contre la France et sa performance m’a donné raison.
« Il sait voir les opportunités au ras des rucks »
« J’aime les 8 à la Alldritt ou Duane Vermeulen, des gars capables de tout faire, des mecs solides en fond de mêlée mais à l’aise ballon en main. On a besoin de quelqu’un pour donner un point d’ancrage au pack, chose qui manquait avec Dombrandt, qui a plutôt tendance à aller au large. Ben Earl est excellent, mais je le trouve meilleur en tant que flanker, même s’il peut dépanner en n°8 pour donner une option plus offensive à la mêlée, comme chez les Saracens.
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« Tom Willis, lui il sait voir les opportunités au ras des rucks, zone que la plupart des équipes ne visent pas tant elles cherchent à lancer leurs combinaisons depuis leur 9 ou leur 10. Il pourrait faire partie intégrante des offensives de l’Angleterre. Ces dernières années, on souffre face à l’intensité physique de la troisième ligne écossaise. C’est l’occasion de renverser la tendance. »
L’Écosse reste sur quatre victoires de rang contre l’Angleterre mais devra reprendre confiance après la décevante défaite 32-18 contre l’Irlande, d’autant que Finn Russell et Darcy Graham ont été contraints de sortir sur blessure à la tête.
Cet article a été initialement publié en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Idriss Chaplain.
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