Le Stade Rochelais est-il remis à flot ?
À Bordeaux, La Rochelle a frappé un grand coup en s’imposant face à Bordeaux-Bègles (21-10) au stade Chaban-Delmas samedi 26 avril pour le compte de la 22e journée de Top 14.
Portés par trois essais signés Nowell, Boudehent et Botia, les Rochelais ont rapidement pris l’ascendant malgré une belle réaction girondine autour de l’heure de jeu, avec un essai de Boniface transformé par Jalibert. Malgré plusieurs exclusions temporaires de part et d’autre, les Maritimes ont su conserver leur avance grâce à la maîtrise d’Hastoy au pied et une grosse solidité défensive devant 32 215 spectateurs.
Pour les Maritimes, cette victoire n’est pas anodine. Non seulement elle vient confirmer celle du match aller (32-22 le 20 octobre dernier), mais surtout confirmer une reprise en main. C’est en effet la deuxième victoire que le Stade Rochelais enchaîne ; une première depuis décembre.
Cette troisième victoire de l’année civile en 12 matchs arrive à point nommé d’une saison qui prenait sérieusement l’eau. Faisant parler leur puissance et leur énergie, les Rochelais ont rappelé les grandes heures du club face à une UBB qui n’y arrivait pas. Les Maritimes comptent désormais 48 points soit autant que le 6e Clermont.
« On a mangé de la merde pendant 3 mois et là ça fait vraiment du bien », confiait Antoine Hastoy au micro du diffuseur Canal + juste après la rencontre.
En face, l’UBB a fourni l’une des pires prestations de sa saison, multipliant les pertes de balles, les fautes, les pénaltouches manquées, encaissant des contres… Pourtant, dans la semaine, Bordeaux-Bègles ciblait cette rencontre comme « un test grandeur nature pour savoir où on en est réellement », selon les mots du pilier gauche Jefferson Poirot. A une semaine de sa demi-finale de Champions Cup contre le Stade Toulousain, l’UBB a eu une partie de sa réponse…
Quant au Stade Rochelais, il espère ainsi avoir confirmé un tournant dans sa fin de saison en vue des quatre derniers matchs avant les phases finales. Contre le RC Vannes (10 mai), Montpellier (17 mai), Perpignan (31 mai) et Pau (7 juin), soit autant d’adversaires dans la partie basse du tableau, le club peut appréhender la suite sereinement.
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