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Michalak (Racing 92) : « On attend le match parfait à l'extérieur »

L'entraîneur adjoint du Racing, Frédéric Michalak, durant le match de Top14 entre l'Union Bordeaux-Begles (UBB) et le Racing 92 au stade Chaban-Delmas à Bordeaux, le 16 juin 2024. (Photo by ROMAIN PERROCHEAU/AFP via Getty Images)

L’entraîneur adjoint du Racing 92 Frédéric Michalak attend de son équipe qu’elle fournisse une performance de référence en Top 14 à l’extérieur cette saison. Le déplacement à Pau, ce week-end, pourrait en être l’occasion, espère-t-il.

La dernière fois que Frédéric Michalak s’était exprimé devant la presse, c’était à l’issue de la défaite du Racing 92 à Bayonne (32-15, 7e journée).

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L’adjoint de Stuart Lancaster en charge de l’attaque avait alors fustigé le match de ses joueurs : « Ce n’est pas respecter le maillot, l’héritage d’un club. […] On est encore une petite équipe et on doit se remettre en question. »

Depuis, le Racing a battu péniblement Perpignan dans un parfait résumé de son début de saison, alternant le chaud et le froid.

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The time Freddie Michalak drank champagne out of a water bottle before kicking at goal.

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The time Freddie Michalak drank champagne out of a water bottle before kicking at goal.

Pour RugbyPass, l’ancien international (77 sélections) évoque avec lucidité les limites franciliennes du moment mais aussi ses espoirs pour la suite.

Par Anthony Tallieu

Frédéric, le Racing 92 est 8e et compte 10 points de retard sur la 2e place avant de se déplacer à Pau. Que vous inspire cette position ?

« On est à notre place. On a montré un début de saison un peu poussif même s’il y a eu de bonnes choses. On perd aussi à Castres et contre La Rochelle dans les dernières minutes et ces points auraient pu nous permettre d’être en haut du tableau. Mais on ne peut pas juger nos performances uniquement en regardant notre nombre de points. Le Top 14 est dur, les joueurs travaillent très dur, toutes les équipes sont compétitives et ce seront les plus résilients qui termineront dans les 6 premiers. »

Rencontre
Top 14
Pau
23 - 33
Temps complet
Racing 92
Toutes les stats et les données

Vous aviez eu des mots forts après votre lourde défaite à Bayonne. Vos joueurs ont-ils apporté la réponse que vous attendiez contre Perpignan ?

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« On a fait une très bonne première mi-temps, puis les vieux démons de l’indiscipline sont revenus. On a fait trop de fautes et on a pris trois cartons jaunes. Après, nous entraîneurs sommes encore dans l’émotion après un match et on a tendance à voir le négatif. Quand on prend un peu de recul, on se pose aussi la question de l’engagement et de l’attitude. De ce côté-là, on attend le match parfait à l’extérieur, où on va montrer de l’agressivité et une équipe unie comme on peut le faire durant la semaine. J’espère que nous arriverons à le faire à Pau. »

Pénalités

15
Pénalités concédées
9
3
Cartons jaunes
0
0
Cartons rouges
0

« Nous avons les joueurs pour devenir une grande équipe »

Être une grande équipe, n’est-ce pas aussi savoir tuer les matchs à domicile quand l’occasion se présente et récupérer des bonus, ce que vous n’avez pas su faire contre l’USAP ?

« Il faut savoir être impitoyable en effet. On a fait une très grosse entame contre Perpignan mais le retour de vestiaire a péché. Oui, les grandes équipes ont cette capacité à domicile de réenclencher une dynamique et de ne pas faire autant de fautes. On s’est pénalisés tout seuls à en faire autant et à ne pas être pragmatique dans les zones de marque. »

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Depuis le début de la saison, le Racing peut produire de belles séquences de jeu et subir de grosses baisses de régime au cours d’un même match. Comment l’expliquer ?

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« Sur 80 minutes, il y a des temps forts et des temps faibles et c’est toute la difficulté de savoir gérer ces temps faibles. Si vous prenez deux cartons jaunes pendant un temps faible, c’est plus difficile. Mieux gérer ces périodes, mieux concrétiser aussi nos temps forts… nous parlons évidemment de ces sujets. Comment être meilleur tactiquement ? Comment être plus clair dans notre façon de jouer ? Ce dont je suis persuadé, c’est que nous avons les joueurs pour devenir une grande équipe. Mais le résultat final fera ou non de nous une grande équipe. »

« On ne peut pas se comparer à Toulouse »

L’équipe n’a-t-elle pas aussi perdu en leadership pour gérer ces temps faibles avec les départs cet été de plusieurs joueurs d’expérience comme Siya Kolisi, Wenceslas Lauret ou Juan Imhoff ?

« Nous avons dans l’équipe actuelle des joueurs qui ont du leadership. Je pense à Owen Farrell ou Nolann Le Garrec malgré sa jeunesse. On a aussi du poids devant en termes d’expérience. Maintenant, il est évident que l’expérience collective, il faudra la créer et cela demandera du temps ! On essaie de l’accélérer sur et en dehors du terrain. On a eu 18 départs, dont certains anciens joueurs, et je suis d’accord qu’il faut recréer cette énergie et cette expérience collective. Plus on va jouer, plus on connaîtra d’échecs et plus nous en tirerons les leçons. Il faut passer par là pour être meilleur demain. »

Vous êtes issue de l’école toulousaine, labellisée “french flair”. Comment concilier cela dans l’animation avec la vision anglaise très structurée du manager Stuart Lancaster et des autres Anglais du club ?

« Nos derniers essais ont pourtant bien été marqués sur des contre-attaques, donc sur du jeu déstructuré ! Maintenant, essayer de jouer comme Toulouse, cela ne se fera pas au Racing pour la bonne et simple raison que le Racing a sa propre identité et elle est différente. On ne peut pas se comparer à Toulouse, c’est impossible. Et puis le french flair, ça vient très souvent d’un bon jeu au pied d’occupation qui permet d’enclencher des contre-attaques et des jeux de transition. On est capables de le faire ici au Racing. »

Comment ?

« Ici, ce n’est pas l’école anglaise mais l’école du Racing. On a tous des parcours différents, on doit trouver ensemble le meilleur liant et c’est ce qui fait la richesse de ce club. Derrière, j’ai des Anglais, des Français, des Fidjiens… et la question est de savoir comment, avec nos cultures différentes, bien jouer ensemble. C’est le jeu du Racing et je sais que ça va venir. »

Top 14

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
Toulouse
8
6
2
0
29
2
Bordeaux
8
6
2
0
28
3
Bayonne
8
5
3
0
22
4
La Rochelle
8
5
3
0
22
5
Toulon
8
4
4
0
19
6
Clermont
8
4
4
0
19
7
Castres
8
4
4
0
19
8
Racing 92
8
4
4
0
18
9
Lyon
8
4
4
0
18
10
Pau
8
3
5
0
15
11
Montpellier
8
3
5
0
14
12
Stade Francais
8
3
5
0
14
13
Perpignan
8
3
5
0
14
14
Vannes
8
2
6
0
11

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G
GrahamVF 1 hour ago
Does South Africa have a future in European competition?

"has SA actually EVER helped to develop another union to maturity like NZ has with Japan," yes - Argentina. You obviously don't know the history of Argentinian rugby. SA were touring there on long development tours in the 1950's

We continued the Junior Bok tours to the Argentine through to the early 70's

My coach at Grey High was Giepie Wentzel who toured Argentine as a fly half. He told me about how every Argentinian rugby club has pictures of Van Heerden and Danie Craven on prominent display. Yes we have developed a nation far more than NZ has done for Japan. And BTW Sa players were playing and coaching in Japan long before the Kiwis arrived. Fourie du Preez and many others were playing there 15 years ago.


"Isaac Van Heerden's reputation as an innovative coach had spread to Argentina, and he was invited to Buenos Aires to help the Pumas prepare for their first visit to South Africa in 1965.[1][2] Despite Argentina faring badly in this tour,[2] it was the start of a long and happy relationship between Van Heerden and the Pumas. Izak van Heerden took leave from his teaching post in Durban, relocated to Argentina, learnt fluent Spanish, and would revolutionise Argentine play in the late 1960s, laying the way open for great players such as Hugo Porta.[1][2] Van Heerden virtually invented the "tight loose" form of play, an area in which the Argentines would come to excel, and which would become a hallmark of their playing style. The Pumas repaid the initial debt, by beating the Junior Springboks at Ellis Park, and emerged as one of the better modern rugby nations, thanks largely to the talents of this Durban schoolmaster.[1]"


After the promise made by Junior Springbok manager JF Louw at the end of a 12-game tour to Argentina in 1959 – ‘I will do everything to ensure we invite you to tour our country’ – there were concerns about the strength of Argentinian rugby. South African Rugby Board president Danie Craven sent coach Izak van Heerden to help the Pumas prepare and they repaid the favour by beating the Junior Springboks at Ellis Park.

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