Le Stade Français s'est rebellé face à Pau
Mené la majeure partie de la rencontre, le Stade Français a réussi à forcer le destin pour s’offrir une victoire précieuse face à un concurrent direct dans la lutte pour le maintien.
Malmené par la Section Paloise pendant plus d’une heure, le Stade Français a trouvé les ressources en fin de match pour arracher une victoire importantissime dans l’optique du maintien. Les Parisiens, vainqueurs 39-37, laissent la place de barragiste à leur voisin du Racing, battu chez lui par la lanterne rouge Vannes.
« Le premier mot qui vient, c’est soulagement. Beaucoup de fierté, beaucoup d’énergie dépensée aujourd’hui pour aller chercher cette victoire. C’était compliqué en première mi-temps, mais on a su renverser la vapeur. On est très contents aujourd’hui », savourait à l’issue de la rencontre Sekou Macalou, symbole de la rébellion parisienne avec deux essais inscrits quand son équipe était au plus bas.
Mais que ce fut dur pour les joueurs, et éprouvant pour les nerfs du staff et des supporteurs des Soldats roses. D’autant que tout avait (très) mal commencé pour les locaux avec ce véritable cadeau de Brad Weber à Émilien Gailleton.
QUELLE BOULETTE DE BRAD WEBER 😱
Emilien Gailleton en profite et l’international français inscrit le 1er essai pour la @SectionPaloise 🟢#SFPSP | TOP 14 pic.twitter.com/5OWHMF6KZa
— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) February 15, 2025
Le demi de mêlée cafouillait un petit jeu au pied de Joe Simmonds sous la pression de l’international français, qui n’avait plus qu’à cueillir l’offrande.
Le Stade Français, plusieurs fois mené de dix points, n’a jamais renoncé
Mené plusieurs fois de dix points (0-10, 1020, 17-27), le Stade Français a eu le mérite de ne jamais renoncer. De quoi ravir leur directeur du rugby Laurent Labit qui appelait plus tôt dans la semaine à « changer de mentalité » pour s’éloigner de la zone de danger au classement.
Les paroles se sont transformées en actes. Encore devant à la 67e (27-30, pénalité de Simmonds), la Section Paloise en a fait les frais. Comme un symbole, c’est le Parisien de naissance Paul Gabrillagues, au club depuis 2011, qui faisait passer son équipe devant pour la première fois au score (32-30, 69e).
Il était imité dans la foulée par le talonneur Lucas Peyreblanques (39-30, 72e) et il fallait bien ça, car même réduite à 14 (jaune à Tagitagivalu, 74e), la Section Paloise elle aussi son 5e essai de l’après-midi juste avant la sirène pour ramener dans le Béarn un point de bonus qui pèsera peut-être lourd au mois de mai (39-37).
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