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Louis Bielle-Biarrey souligne les progrès de l'UBB à l'extérieur
Par Jérémy Fahner
L’ailier de Bordeaux-Bègles Louis Bielle-Biarrey souligne la « force de caractère » de son équipe, leader actuel du Top 14 notamment grâce à ses performances à l’extérieur.
Première de Top 14 au moment d’aborder la dernière journée de la phase aller, l’Union Bordeaux-Bègles s’appuie notamment sur sa solidité au stade Chaban-Delmas pour mener la danse.
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Avec 27 points pris sur 30 possibles (six victoires dont trois bonifiées en six matchs), les Girondins font partie des quatre équipes encore invaincues à domicile cette saison (avec Clermont, Toulon et Bayonne).
Mais là où l’UBB fait la différence par rapport à l’année dernière, c’est en déplacement. Elle présente pour le moment un bilan équilibré (trois victoires, trois défaites) et il ne lui manque qu’une unité pour égaler ses performances sur le championnat 2023-2024 : quatre victoires en 13 déplacements.
Interrogé sur le sujet en conférence de presse, ce vendredi, Louis Bielle-Biarrey a souligné les progrès de son équipe dans le domaine.
« On savait sur le papier qu’on avait un superbe effectif avec beaucoup de profondeur à tous les postes. Mais on ne l’avait pas forcément vu à l’extérieur, même si on avait pu le montrer par moment. »
L’ailier international a pris l’exemple de la dernière sortie à Castres, battu 13-3 à Pierre-Fabre par les hommes de Yannick Bru : « On a réussi à faire un match plein de la première à la dernière minute avec pas mal de rotations, pas mal d’absents, des gens en vacances comme moi. »
LBB a souligné les bienfaits de ce turnover appliqué sans que cela nuise aux résultats de l’équipe. « Tout le monde peut avoir du temps de jeu et quand on joue il faut se donner à fond car vu notre effectif, on n’est pas sûr de tout le temps jouer. »
« On arrive à être plus justes et meilleurs sur les fins de match »
Une affirmation confirmée par les statistiques fournies par la Ligue nationale de rugby. Un seul joueur, le 2e ligne Cyril Cazeaux, dépasse les 600 minutes de temps de jeu depuis le lancement du Top 14 (770 en 12 matchs).
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On constate que les forces vives ont été relativement préservées, au gré des repos accordés par le staff ou, aussi, des bobos plus ou moins graves : Maxime Lucu compte neuf apparitions (575 minutes) tout comme Matthieu Jalibert (569 minutes) et Tevita Tatafu (410 minutes), Maxime Lamothe dix feuilles de match mais seulement 411 minutes de jeu, Sipili Falatea et Jefferson Poirot huit (et moins de 400 minutes chacun), LBB, Nicolas Depoortere et Damian Penaud sept, Yoram Moefana seulement six…
Et si les Bordelo-Bèglais rencontrent quelques trous d’air parfois, ils parviennent la plupart du temps à se ressaisir. « Certains matchs, comme à Vannes, à La Rochelle, à Clermont, on fait de mauvaises entames mais on arrive à se remobiliser et à prendre des points », poursuit Bielle-Biarrey.
« À Vannes, on est menés 29-0 mais on arrive à gagner ; à La Rochelle on est menés de 25 ou 30 points à la mi-temps, avec un carton rouge mais on arrive à revenir dans le match. C’est cette force de caractère qui nous permet de remporter ces matchs ou du moins de ramener des points d’un petit peu partout.
« En ce moment, les bras de fer tournent plutôt en notre faveur, ce qui n’était pas le cas en début de saison ou l’année dernière. Grâce à cette force de caractère, on arrive à être plus justes et meilleurs sur les fins de match. »
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En attendant de le prouver une nouvelle fois, le 4 janvier à Jean-Bouin contre le Stade Français, l’UBB devra maintenir son invincibilité à domicile, ce samedi soir contre Toulon.
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