Clermont, c’est maintenant ou jamais
L’AS Clermont reçoit le LOU samedi. Une des dernières chances pour les Auvergnats d’accrocher une place dans le top 6, alors qu’il cherche cinq journées à jouer.
La saison de l’ASM se découpe en deux parties diamétralement opposées jusqu’à maintenant.
Onze premières journées bien négociées, avec sept victoires à la clé, et une 3e place au classement au soir du carton infligé à Castres (54-10) le 30 novembre.
Les dix journées suivantes ont en revanche ressemblé à un long chemin de croix. Deux victoires seulement, dont une pas vraiment méritée à Vannes (20-19), qui ont fait plonger les Auvergnats jusqu’à la 9e place au terme de la 19e journée.
À cinq journées de la fin, ils restent cependant à portée de fusil des places qualificatives pour les phases finales du championnat.
Dans cette optique, la réception du LOU, actuellement dernier qualifiable avec quatre points d’avance sur Clermont, s’avère cruciale.
Le déplacement à Toulon la semaine dernière n’a rien apporté comptablement. Mais l’honorable défaite 31-24 sur la pelouse de la meilleure équipe à domicile a quand même eu de quoi satisfaire Christophe Urios. Surtout que l’ASM a connu pas mal de trous d’air loin du Michelin cette saison.
« Le contenu n’est pas parfait, mais il me satisfait », jugeait le coach des Jaunards après la rencontre. « Je n’ai pas besoin d’être rassuré, je connais mon équipe, ce qu’elle est capable de faire. Je ne suis pas content, on a perdu, mais ce match va nous donner du grain à moudre pour la préparation de Lyon. »
Urios : « Je trouve qu’on manque tellement d’insolence »
Lyon, on y est. Premier des trois matchs à négocier à la maison sur les cinq dernières journées. Pour valider ses objectifs et participer aux phases finales pour la première fois depuis la saison 2020-2021, les Clermontois le savent : ils doivent engranger un maximum de points chez eux et en laisser le moins possible aux visiteurs.
Une mission loin d’être évidente quand on constate que l’ASM n’a pas pris de bonus offensif depuis la 11e journée.
Mais Urios l’a rappelé la semaine dernière : « L’an dernier, il nous avait manqué un point pour se qualifier ». Une façon d’alerter ses troupes sur la nécessité d’en faire plus, alors qu’il a parfois jugé que son équipe n’était pas irréprochable dans l’engagement.
La bonne nouvelle, c’est que l’infirmerie s’est bien vidée depuis quelques semaines. Mardi, lors de la séance ouverte au public, les supporteurs ont noté avec satisfaction la présence de Peceli Yato, Marcos Kremer et Thomas Ceyte. Trois renforts de poids pour le pack qui postulent pour une place dans le groupe.
Ces retours s’ajoutent à ceux de Lucas Dessaigne, Etienne Fourcade, Régis Montagne, Léon Darricarrère, Thibaud Lanen, Lucas Tauzin et Baptiste Jauneau, enregistrés il y a peu.
Le manager se réjouit de cet apport de concurrence, et compte notamment sur la jeunesse clermontoise pour faire basculer la saison du bon côté. « Ils ont ce côté insouciant, parfois même insolent. Et je trouve qu’on en manque tellement, d’insolence. Ça va nous faire du bien », a-t-il estimé en conférence de presse ce vendredi.
« Ils ne se posent pas la question de la pression. La pression est positive pour eux, Lyon, c’est un match à gagner, point barre. C’est maintenant, il y a un top 6 à aller chercher ». Pour l’ASM, c’est même maintenant ou jamais.
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