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Toulouse - La Rochelle, le nouveau « classique »

L'an dernier en finale, Romain Ntamack avait signé un exploit personnel en fin de match pour offrir un 22e Bouclier de Brennus au Stade Toulousain (Photo by JULIEN DE ROSA/AFP via Getty Images).

Le Stade Toulousain et le Stade Rochelais s’affrontent ce vendredi soir au Matmut Stadium de Bordeaux en demi-finale du Top 14, et cette rencontre (avancée à 20h15 en raison du match France – Pays-Bas comptant pour l’Euro de football, à 21h) est en train de devenir le nouveau classique du rugby français.

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Finales 2023 et 2021, barrage 2022, demi-finale 2019, et donc demie 2024 : pour la cinquième année consécutive, les deux clubs se retrouvent en effet en phases finales du championnat (le Top 14 avait été interrompu en 2020 à cause du Covid-19).

Une habitude pour Toulouse qui du haut de ses 22 Boucliers de Brennus, toise tout le monde de haut dans l’Hexagone. Une nouveauté pour La Rochelle, qui n’a jamais soulevé le « planchot », et qui végétait il y a quinze ans en Pro D2.

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L’ascension est spectaculaire pour le club maritime, double vainqueur de la Champions Cup (2022, 2023), prétendant chaque année un peu plus crédible à la suprématie nationale.

Mais jusqu’à maintenant, les « rouge et noir » ont systématiquement remis à leur place leurs jeunes loups aux dents longues. Cinq confrontations entre les deux clubs dans les matchs à enjeu, donc, et… cinq victoires pour Ugo Mola et ses joueurs !

Alldritt : « Ce sera surtout une revanche envers nous »

De quoi donner des complexes aux coéquipiers de Grégory Alldritt ou d’activer le levier de la revanche ? « Ce sera surtout une revanche envers nous. L’an dernier c’est nous qui avions failli », reconnait le N.8 des Bleus sur Sud Radio.

« Pour être champion, il faut passer par l’étape Toulouse. Elle arrive un peu plus tôt que les saisons passées. On ne va pas se mentir, l’objectif est clair : c’est d’aller en finale ».

Pour donner du crédit aux propos du capitaine rochelais, on peut souligner que le coup se rapproche année après année pour son équipe. Les revers se succèdent, certes, mais sont de plus en plus courts : 6-20 en 2019, 8-18 en 2021, 28-33 en 2022, 26-29 en 2023.

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Et l’an dernier, tout le monde a en mémoire l’essai de la victoire inscrit en solo et en fin de match par Romain Ntamack, alors que le sacre semblait promis au club à la caravelle.

Toutefois, les Haut-Garonnais ne l’entendent évidemment pas de cette oreille. Déjà lauréat de la Champions Cup cette saison et vainqueur de trois des quatre derniers championnats de France, le Stade Toulousain demeure insatiable et tous les spécialistes s’accordent à dire qu’il est le grand favori à sa propre succession.

La Rochelle est-elle en mesure de créer l’exploit ? « Oui, bien sûr. Est-ce qu’elle le fera ? Ça, c’est autre chose », se projette David Darricarrère, ancien joueur de Toulouse et ex-entraîneur de La Rochelle, dans les colonnes de Sud Ouest.

« Aujourd’hui, elle en est capable même si ça sera très, très dur. Très, très dur… Ça sera d’un autre niveau encore que ce qu’ils ont affronté contre Toulon. »

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La référence au match de barrage gagné le week-end dernier par les Rochelais (34-29) n’est pas anodine. À Mayol, les Rochelais ont sans doute livré leur meilleur match d’une saison bancale d’un bout à l’autre ou presque.

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Toulon
29 - 34
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« C’est bien, parce que la saison a été compliquée, et être dans les 4 équipes qui vont jouer pour le Bouclier de Brennus… Je suis fier des garçons et du staff, parce qu’on a eu des hauts, des bas mais on est là et ça, c’est encourageant », apprécie Romain Carmignani, responsables des skills, dans Sud Ouest.

« C’est un constat sur l’ensemble de notre saison : on a dû batailler pour en arriver là. On se présente avec envie, avec de la fraîcheur physique et mentale pour rivaliser avec une équipe qui est en super forme. Mais c’est une nouvelle saison, une nouvelle étape », prévient Brice Dulin en conférence de presse.

Pas de quoi effrayer des Toulousains sereins, eux qui n’ont pas eu à puiser dans leurs réserves sur cette fin de saison. Certains de jouer les demi-finales depuis de longues semaines, ils ont pu reposer leurs cadres depuis leur sacre européen le 25 mai dernier.

Et pendant que les Rochelais tentaient tant bien que mal de récupérer de leur « quart de finale » contre Toulon, Antoine Dupont et ses potes étaient sous le soleil du Portugal pour quelques jours de stage sérieux mais détendu.

« Ça a piqué fort », se marre le trois-quarts centre Santiago Chocobares. « Mais c’était bien pour se préparer à l’intensité d’un tel match, à la chaleur et à tout ce qui nous attend à Bordeaux. »

« Cette année, on a mis l’accent sur le rythme, la capacité à mettre de la vitesse, à utiliser les espaces », détaille Ugo Mola. « On espère juste être en phase avec nos qualités au moment où ça va compter ». Pour arriver au bout du Top 14, il faut être en mesure de provoquer les choses, être audacieux mais aussi d’assurer le basique. »

Meilleure attaque contre meilleure défense

Vitesse, espace, audace. Le mantra toulousain n’a pas changé et cela promet encore une fois une opposition de style face à la toute-puissance des avants rochelais. Les statistiques fournies par la LNR le disent : Toulouse – La Rochelle, c’est la meilleure attaque du Top 14 (765 points marqués) contre la meilleure défense (496 points encaissés),

Les Toulousains sont les rois des offloads, des mètres parcourus, des franchissements et des plaquages cassés tandis que les Rochelais figurent dans le top 4 sur les ballons grattés, l’occupation du terrain et la possession du ballon.

Attention toutefois à la métamorphose des « jaune et noir », pas vraiment traduite à travers les chiffres. À Toulon samedi soir, on a revu cette équipe solidaire, implacable, qui marque son adversaire physiquement.

« Depuis un mois ou un mois et demi, on a retrouvé la vraie équipe de La Rochelle, avec des gros mauls portés, des duels gagnés partout, un excellent jeu au pied, une superbe défense. Pour moi, il est évident qu’elle est de retour à son niveau », analyse d’ailleurs Chocobares.

Sur la pelouse de Mayol, les hommes de Ronan O’Gara ont même tenté quelques passes après contact ou joué quelques pénalités rapidement.

« On a le droit de faire des choses surprenantes ! Pourquoi pas ? » a fait mine de s’offusquer le coach irlandais après le succès sur le RCT.

« Pourquoi les autres joueraient vite et nous, on regarderait ? On est réveillés maintenant. Cette performance va faire énormément de bien mais elle est assez normale au regard des standards qu’on a créés, ce club a changé de statut, de norme. »

L’ancien N.10 de l’équipe d’Irlande a raison, mais il sait aussi que pour intégrer pour de bon le cénacle, son équipe doit soulever le Brennus. Et cela passera par un succès sur Toulouse, dans ce classique trop à sens unique jusqu’à maintenant.

 

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O
Oh no, not him again? 2 hours ago
England internationals disagree on final play execution vs All Blacks

Okay, so we blew it big time on Saturday. So rather than repeating what most people have all ready said, what do I want to see from Borthwick going forward?


Let's keep Marcus Smith on the pitch if he's fit and playing well. I was really pleased with his goal kicking. It used to be his weakness. I feel sympathy for George Ford who hadn't kicked all match and then had a kick to win the game. You hear pundits and commentators commend kickers who have come off the bench and pulled that off. Its not easy. If Steve B continues to substitute players with no clear reason then he is going to get criticised.


On paper I thought England would beat NZ if they played to their potential and didn't show NZ too much respect. Okay, the off the ball tackles certainly stopped England scoring tries, but I would have liked to see more smashing over gainlines and less kicking for position. Yes, I also know it's the Springbok endorsed world cup double winning formula but the Kiwi defence isn't the Bok defence, is it. If you have the power to put Smith on the front foot then why muzzle him? I guess what I'm saying is back, yourself. Why give the momentum to a team like NZ? Why feed the beast? Don't give the ball to NZ. Well d'uh.


Our scrum is a long term weakness. If you are going to play Itoje then he needs an ogre next door and a decent front row. Where is our third world class lock? Where are are realible front row bench replacements? The England scrum has been flakey for a while now. It blows hot and cold. Our front five bench is not world class.


On the positive side I love our starting backrow right now. I'd like to see them stick together through to the next world cup.


Anyway, there is always another Saturday.

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C
CO 2 hours ago
Scott Robertson responds to criticism over All Blacks' handling errors

Robertson is more a manager of coaches than a coach so it comes down to intent of outcomes at a high level. I like his intent, I like the fact his Allblacks are really driving the outcomes however as he's pointed out the high error rates are not test level and their control of the game is driving both wins and losses. England didn't have to play a lot of rugby, they made far fewer mistakes and were extremely unlucky not to win.


In fact the English team were very early in their season and should've been comfortably beaten by an Allblacks team that had played multiple tests together.


Razor has himself recognised that to be the best they'll have to sort out the crisis levels of mistakes that have really increased since the first two tests against England.


Early tackles were a classic example of hyper enthusiasm to not give an inch, that passion that Razor has achieved is going to be formidable once the unforced errors are eliminated.


That's his secret, he's already rebuilt the passion and that's the most important aspect, its inevitable that he'll now eradicate the unforced errors. When that happens a fellow tier one nation is going to get thrashed. I don't think it will be until 2025 though.


The Allblacks will lose both tests against Ireland and France if they play high error rates rugby like they did against England.


To get the unforced errors under control he's going to be needing to handover the number eight role to Sititi and reset expectations of what loose forwards do. Establish a clear distinction with a large, swarthy lineout jumper at six that is a feared runner and dominant tackler and a turnover specialist at seven that is abrasive in contact. He'll then need to build depth behind the three starters and ruthlessly select for that group to be peaking in 2027 in hit Australian conditions on firm, dry grounds.


It's going to help him that Savea is shifting to the worst super rugby franchise where he's going to struggle behind a beaten pack every week.


The under performing loose forward trio is the key driver of the high error rates and unacceptable turn overs due to awol link work. Sititi is looking like he's superman compared to his openside and eight.


At this late stage in the season they shouldn't be operating with just the one outstanding loose forward out of four selected for the English test. That's an abject failure but I think Robertson's sacrificing link quality on purpose to build passion amongst the junior Allblacks as they see the reverential treatment the old warhorses are receiving for their long term hard graft.


It's unfortunately losing test matches and making what should be comfortable wins into nail biters but it's early in the world cup cycle so perhaps it's a sacrifice worth making.


However if this was F1 then Sam Cane would be Riccardo and Ardie would be heading into Perez territory so the loose forwards desperately need revitalisation through a rebuild over the next season to complement the formidable tight five.

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LONG READ Mick Cleary: 'Borthwick needs to have faith in Marcus Smith' Mick Cleary: 'Borthwick needs to have faith in Marcus Smith'
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