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Tournoi des Six Nations 2025 : les six équipes au crible

Par AFP
De gauche à droite : Jac Morgan (pays de Galles), Maro Itoje (Angleterre), Antoine Dupont (France), Caelan Doris (Irlande), Rory Darge (Écosse) et Michele Lamaro (Italie) lors du lancement du Tournoi des Six Nations Guinness 2025 au Colisée de Rome. (photo @INPHO/Billy Stickland)

A trois jours du lancement du Tournoi des Six Nations 2025, RugbyPass vous présente ce qu’il faut savoir sur les équipes engagées.

France

Sélectionneur : Fabien Galthié (FRA, depuis novembre 2019)

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Capitaine : Antoine Dupont (28 ans, 55 sélections, demi de mêlée, Stade Toulousain)

Palmarès : 18 victoires non partagées

10 Grands Chelems (1968, 1977, 1981, 1987, 1997, 1998, 2002, 2004, 2010, 2022)

Tournoi 2024 : 2e (trois victoires, un nul, une défaite)

Le contexte

Après la parenthèse olympique à 7 de son meilleur joueur, le XV de France retrouve son capitaine Antoine Dupont. Impressionnant dès qu’il entre sur le terrain, le demi de mêlée à la notoriété désormais internationale a rapidement retrouvé ses repères dans le rugby à XV.

Son retour est une raison de plus de voir les Bleus comme des favoris naturels, alors que les clubs français ont surclassé la plupart de leurs adversaires en Champions Cup lors des derniers mois. Dans le sillage des gros contingents toulousains et bordelais, l’équipe de France a une structure de niveau mondial.

Le retour dans le groupe, et potentiellement sur les feuilles de match, du deuxième ligne Hugo Auradou et du troisième ligne Oscar Jegou, accusés de viols aggravés lors de la tournée argentine en juillet mais ayant bénéficié d’un non-lieu en première instance, est toutefois venu agiter la préparation de la compétition.

Le joueur à suivre

Louis Bielle-Biarrey (21 ans, 14 sélections). Outre le retour dans le Tournoi d’Antoine Dupont, les performances de l’ailier de l’Union Bordeaux-Bègles seront particulièrement scrutées. Le trois-quarts aux jambes de feu arrive lancé, avec de belles prestations lors de ses dernières sorties. Le jeune Girondin avait marqué la tournée d’automne de son empreinte, avec quatre essais en trois test-matchs.

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L’objectif

Gagner. Staff et joueurs s’accordent à le dire, « il manque des trophées » à cette génération, qui ne compte qu’un seul Tournoi à son palmarès. Un succès, et a fortiori un Grand Chelem, lors d’une année avec trois déplacements lancerait parfaitement les Bleus dans leur trajectoire vers le Mondial-2027 et permettrait de complètement tourner la page du rendez-vous manqué, à domicile, en 2023.

Avec des Irlandais qui paraissent moins sûrs de leur force qu’auparavant et des Anglais qui se cherchent encore, les principaux concurrents semblent prenables. Mais il faudra les faire tomber sur leurs terres, avec trois déplacements consécutifs en milieu de Tournoi, à Twickenham, en Italie et à Dublin.

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Équipe probable pour le premier match face au pays de Galles : Ramos – Attissogbe, Barassi, Moefana, Bielle-Biarrey – (o) Ntamack, (m) Dupont (cap.) – Boudehent, Aldritt, Cros – Meafou, Roumat – Atonio, Mauvaka, Gros.

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Irlande

Sélectionneur : Simon Easterby (IRL, en intérim depuis décembre 2024)

Capitaine : Caelan Doris (26 ans, 49 sélections, troisième ligne centre, Leinster)

Palmarès : 16 victoires non partagées

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4 Grands Chelems (1948, 2009, 2018, 2023)

Tournoi 2024 : 1er (4 victoires, 1 défaite)

Le contexte

La vie sans Farrell. Pour la première fois en cinq ans, le XV du Trèfle dispute le Tournoi sans Andy Farrell, architecte de la domination irlandaise. Le sélectionneur, nommé à la tête des Lions britanniques et irlandais (en vue de leur tournée l’été prochain en Australie), a temporairement passé la main à un de ses adjoints, Simon Easterby.

L’ex-international irlandais (49 ans) connaît bien la maison, il fait partie du staff depuis plus d’une décennie. Mais le voilà désormais en première ligne chez les doubles tenants du titre, avec une pression et une exposition bien différentes.

Le joueur à suivre

Sam Prendergast (21 ans, 3 sélections). En novembre, le jeune ouvreur du Leinster a fait forte impression lors de ses débuts internationaux, avec une entrée en jeu réussie contre l’Argentine (22-19) puis des titularisations convaincantes contre les Fidji (52-17) et l’Australie (22-19).

Le frère cadet de Cian Prendergast, également convoqué pour le Tournoi, sera en concurrence au poste de N.10 avec Jack Crowley (25 ans, 19 sél.), le joueur du Munster qui a disputé l’intégralité de la compétition l’an dernier.

L’objectif

Écrire l’histoire et se venger. L’Irlande, sacrée en 2023 (Grand Chelem) et 2024 (une défaite), peut devenir la première équipe à remporter le prestigieux Tournoi trois fois d’affilée (sans compter les victoires partagées).

Les Verts lanceront leur campagne 2025 à Dublin, le 1er février, contre l’équipe qui les a privés du Grand Chelem l’année dernière : l’Angleterre.

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Ils joueront ensuite en Écosse et au pays de Galles, recevront la France le 8 mars, avant un dernier déplacement en Italie.

Équipe probable : Keenan – Hansen, Henshaw, Aki, Lowe – (o) Prendergast (ou Crowley), (m) Gibson-Park – van der Flier, Doris (cap.), O’Mahony – Ryan, Beirne – Bealham, Sheehan, Porter.

Angleterre

Sélectionneur : Steve Borthwick (ANG, depuis décembre 2022)

Capitaine : Maro Itoje (30 ans, 88 sélections, deuxième ligne, Saracens)

Palmarès : 29 victoires non partagées

13 Grands Chelems (1913, 1914, 1921, 1923, 1924, 1928, 1957, 1980, 1991, 1992, 1995, 2003, 2016)

Tournoi 2024 : 3e (3 victoires, 2 défaites)

Le contexte

Sur un fil. L’année civile 2024 a été pauvre en résultats pour l’Angleterre, battue sept fois en douze matches, mais le plus souvent par un faible écart. Ce fut le cas contre la Nouvelle-Zélande en juillet (défaites 16-15 et 24-17) puis en novembre (24-22), par exemple.

Le bilan comptable ne restitue pas les progrès effectués dans le jeu par l’équipe de Steve Borthwick, troisième du dernier Tournoi.

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Le joueur à suivre

Chandler Cunningham-South (21 ans, 11 sélections). Le puissant troisième ligne ne passe pas inaperçu avec son quasi double-mètre (1,96 m) coiffé de longues tresses, notamment auprès de ses adversaires directs.

L’Australie, par exemple, a encaissé deux essais du N.6 des Harlequins dans les douze premières minutes du test-match qu’elle a fini par remporter 42-37 en novembre. Il postule une place dans le XV de la Rose, après avoir disputé le précédent Tournoi comme remplaçant.

L’objectif

Démarrer fort. L’Angleterre n’aura pas de mise en bouche dans ce Tournoi 2025 : elle débute par un déplacement périlleux en Irlande, double tenante du titre, avant de recevoir la France à Twickenham. Il faudra donc taper vite et fort pour espérer gagner un premier titre depuis 2020.

Équipe probable : Steward – Freeman, Lawrence, Dingwall, Roebuck – (o) Smith, (m) Mitchell – Earl, T. Willis, Cunningham-South – Martin (ou Chessum), Itoje (cap.) – Stuart, Cowan-Dickie (ou George), Genge.

Écosse

Sélectionneur : Gregor Townsend (ECO, depuis juin 2017)

Capitaines : Finn Russell (32 ans, 82 sélections, ouvreur, Bath) et Rory Darge (24 ans, 25 sélections, troisième ligne, Glasgow)

Palmarès : 15 victoires non partagées

3 Grands Chelems (1925, 1984, 1990)

Tournoi 2024 : 4e (2 victoires, 3 défaites)

Le contexte

Tuipulotu, le coup dur. Le sélectionneur Gregor Townsend a perdu au dernier moment son capitaine, Sione Tuipulotu (27 ans), blessé durant un entraînement avec son club de Glasgow.

Avec le puissant centre d’origine australienne, le XV du chardon avait tourmenté en novembre les Fidji (57-17) et le Portugal (59-21), dompté l’Australie (27-13) et perdu une seule rencontre, contre les champions du monde sud-africains (32-15).

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Le joueur à suivre

Jonny Gray (30 ans, 77 sélections). Le deuxième ligne de Bordeaux-Bègles reprend du service, près de deux ans après sa 77e et dernière sélection.

« Nous avons hâte de retrouver son expérience, ses qualités et sa personnalité dans le groupe », a dit Townsend, pas rancunier. Le sélectionneur avait affiché sa « déception » quand Gray, désireux de privilégier l’UBB, avait décliné une convocation en novembre.

L’objectif

Rivaliser avec les meilleurs. Remporter un premier titre depuis 1999 apparaît comme un rêve peut-être démesuré, mais l’Écosse a montré en novembre qu’elle pouvait contrarier les pointures du rugby mondial.

Elle misera sur les fulgurances de Finn Russell et les accélérations de Duhan van der Merwe, entre autres, pour électriser Murrayfield, où elle dispute trois de ses cinq matchs.

Équipe probable : Kinghorn – Graham, Jones, McDowall, van der Merwe – (o) Russell (cap.), White (m) – Darge (cap.), Dempsey, M. Fagerson – J. Gray, Gilchrist – Z. Fagerson, Ashman, Sutherland

Pays de Galles

Sélectionneur : Warren Gatland (NZL, depuis décembre 2022)

Capitaine : Jac Morgan (25 ans, 17 sélections, troisième ligne aile, Ospreys)

Palmarès : 28 victoires non partagées

12 Grands Chelems (1908, 1909, 1911, 1950, 1952, 1971, 1976, 1978, 2005, 2008, 2012, 2019)

Tournoi 2024 : 6e (5 défaites)

Le contexte

Annus horribilis. Les Gallois arrivent déprimés par une année 2024 au cours de laquelle ils ont perdu leurs douze matchs, une première depuis 1937.

Le sélectionneur Warren Gatland a beau être en sursis, il trouve du positif dans cette situation compliquée : « Il n’y a aucune attente à notre égard », dit-il, prêt à déjouer les pronostics.

Le Néo-Zélandais mise sur le retour de joueurs d’expérience comme Josh Adams (59 sél.), Liam Williams (92) et Taulupe Faletau (104).

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Le joueur à suivre

Dan Edwards (21 ans, aucune sélection). Le jeune ouvreur des Ospreys a une carte à jouer en l’absence des deux N.10 habituels, Sam Costelow (blessé) et Gareth Anscombe (non retenu).

« Nous avons été impressionnés par la manière dont il a contrôlé les matchs », en club, a déclaré Gatland. « Quelqu’un comme Dan a l’occasion de se montrer et on espère pouvoir le soutenir ».

L’autre option pour le sélectionneur serait de se tourner vers Ben Thomas (26 ans, 7 sél.), le trois-quarts centre de Cardiff, capable aussi d’évoluer à l’ouverture.

L’objectif

Relever la tête. Les Gallois ont fini le dernier Tournoi avec la “cuillère de bois” (cinq défaites en cinq matchs) et l’année 2024 avec la tête à l’envers. Il faudra donc développer du beau jeu, certes, mais surtout gagner, ce qu’ils n’ont plus fait depuis octobre 2023.

Après un déplacement périlleux à négocier, d’entrée le 31 janvier chez les Bleus, il y aura une occasion plus abordable à Rome, huit jours après.

Équipe probable : L. Williams – Adams, Roberts, Watkin, Rogers – (o) Thomas (ou Edwards), (m) Tomos Williams – Jac Morgan (cap.), T. Faletau, Wainwright – Jenkins, Rowlands – Assiratti, Dee, Smith (ou G. Thomas).

Italie

Sélectionneur : Gonzalo Quesada (ARG, depuis janvier 2024)

Capitaine : Michele Lamaro (26 ans, 41 sélections, troisième ligne, Benetton Trévise)

Palmarès : néant

Tournoi 2024 : 5e (deux victoires, un nul, deux défaites)

Le contexte

Printemps ensoleillé, automne brumeux. Même si elle a terminé à la cinquième et avant-dernière place de l’édition 2024, la Nazionale reste sur le meilleur Tournoi de son histoire avec deux victoires, un nul et deux défaites.

En battant l’Écosse, les joueurs de Gonzalo Quesada ont décroché leur première victoire dans le Tournoi depuis mars 2022. Et à un poteau près, ils dominaient la France chez elle (13-13).

Mais la tournée d’automne a été décevante, avec deux défaites nettes à domicile contre l’Argentine et la Nouvelle-Zélande.

Le joueur à suivre

Tommaso Menoncello (22 ans, 23 sélections). Depuis qu’il a été élu, un peu à la surprise générale, meilleur joueur du Tournoi-2024, le centre du Benetton Trévise a reçu « des offres venant de toute l’Europe », notamment du Top 14.

Mais il a choisi de rester fidèle au club qui l’a formé en prolongeant jusqu’en 2026. S’il ne marque pas beaucoup, le centre d’1,87 m pour 91 kg est incontournable, tranchant dans les phases offensives et vaillant en défense.

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L’objectif

Confirmer 2024. « Avec nos résultats de 2024, on a gagné une fois de plus le respect de nos adversaires, mais nous allons avoir plus de pression, quelque chose de nouveau pour cette équipe », estime Gonzalo Quesada.

Avec trois matchs à domicile (pays de Galles, France, Irlande) et des déplacements à Édimbourg et Londres, la Nazionale, vingt-cinq ans après sa première participation, sera-t-elle la première dans son histoire à amasser trois victoires dans un Tournoi ?

Équipe probable : Capuozzo – Trulla, Brex, Menoncello, Ioane – (o) P. Garbisi, (m) Page-Relo – L. Cannone, Lamaro (cap.), Negri – Ruzza, N. Cannone (ou Lamb) – Riccioni, Lucchesi, Fischetti.


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J
Julio Langworth 40 minutes ago
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F
Flankly 49 minutes ago
How 'misunderstood' Rassie Erasmus is rolling back the clock

Nick - thanks for another good piece.


It’s remarkable that Matt Williams gets so upset about Bomb Squad tactics. He’s not just making recommendations, but getting all sweaty about bench splits. But it’s not really about bench splits. He just does not like forwards, and their role in the game.


I thought this quote was telling:

What about Kitshoff, what happened to his spine in South Africa? Do we know if that is as a result of the scrummaging they are put through?

Ouch. So we are really on a program of reducing scrummaging to reduce spinal injuries? That’s the mission? And based on the statistically significant dataset of one case, a case in which he openly admits that he does not have the details. Regardless, if his goal is to reduce spinal injuries for prop forwards then arguing about bench splits seems like an odd place to start.


It’s not just spinal injuries that he cares about. The risk of paralysis is an important issue, and he raises this too:

I’m a bit of a lone voice but, because of my club-mate Grant Harper (ex-Western Suburbs prop who was paralysed after a collapsed scrum), I’m not shutting up on it.

Injuries are horrible, and paralysis is truly awful. We should absolutely take it very seriously, and diligently implement whatever safety protocols and education programs we can to minimize these things. But we don’t ban skydiving or hang gliding, or crossing the road. Though Williams is not looking to ban rugby, he does seem to be intent on reducing the role of forwards in the game, based on entirely anecdotal data.


It’s hard to tell what it’s all about. He makes this supposed safety case and says that no-one in his echo chamber disagrees with him:

Every time I go out, old forwards and old props go up to me and they say, ‘you’re right’. I’ve never had anyone, apart from a few South Africans – because it’s good for South Africa – say it’s rubbish.

It’s weird that “old props” are hanging around his front door and lobbying him, or maybe he just doesn’t “go out” much. Could it be that all of the hand-wringing about bench splits and scrummaging injuries is really a proxy for something else? Is it possible his issue is not about safety at all?


Well, that is what it seems. For me the truth is in this comment:

Can Ireland, Scotland, Wales, Australia and Argentina compete against South Africa, New Zealand and France if that’s the way the game goes? The answer to that is no.

So, this is the real issue for him. The Bomb Squad tactic is a really good one, and you have to be really good to play against it. Or you should try to de-power it by banning it, wailing about injuries that it supposedly causes (it doesn’t) and clutching at anecdotal straws to make your case.


The above quote is an insult to the five countries named, and it also suggests that no-one is going to be smart enough to come up with a game plan that neutralizes the bomb squad or turns it to a relative weakness. Williams is just a noisy fan looking to change the laws to favor his team and his personal tastes.


I agree with your conclusions. This Rassie approach is far from being unfair to backs. Not only does it favor fleet-footed and versatile “skills players” in the double-digit positions, but each individual gets more game time in any given match.


Whenever I go out I get exactly zero “old backs” coming up to me and complaining about the Bomb Squad tactic.


Bravo, Rassie.

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