Angleterre - France : un Smith peut en cacher un autre

Contre la France samedi, Marcus Smith pourrait glisser à l’arrière pour laisser le poste de demi d’ouverture à Fin Smith.

Attention, un Smith peut en cacher un autre en Angleterre. Et samedi contre la France, ce n’est pas forcément celui qu’on attendait que l’on verra mener le jeu du XV de la Rose, pour la deuxième journée du Tournoi des Six Nations.

Rencontre

Six Nations

England

26 - 25

Temps complet

France

Toutes les stats et les données

Steve Borthwick et son staff seraient en effet tenté d’aligner Fin Smith à l’ouverture plutôt que son homonyme Marcus, pourtant premier choix en N.10 depuis la Coupe du Monde 2023. Ce dernier pourrait être déplacé à l’arrière pour l’occasion.

Fin Smith, 22 ans et sept sélections, n’a jamais été titulaire en test-match. Il pourrait connaitre un baptême du feu lors d’un match capital pour l’Angleterre, battue 27-22 en Irlande la semaine dernière.

Le joueur de Northampton aurait la responsabilité du jeu, tandis que Marcus Smith pourrait faire parler sa créativité et ses appuis de feu depuis le fond du terrain, en contre-attaque. Arrière, c’est un poste qu’il connait bien pour l’avoir occupé par intermittence aussi bien en club qu’en sélection.

Faire jouer les deux Smith priverait l’Angleterre des qualités aériennes de Steward

Associer deux des joueurs les plus talentueux et créatifs du moment donnerait à l’Angleterre une autre dimension quand elle aura le ballon. Mais elle devra se passer des qualités aériennes de Freddie Steward, assurance tous risques sous les ballons hauts.

« Marcus possède une vision du jeu très différente, toujours en quête d’une opportunité. ‘Où se trouve l’espace libre ? Quel joueur puis-je battre ?’, détaille Richard Wigglesworth, l’adjoint de Borthwick en charge de l’attaque.

« Mais le niveau de Freddie Steward dans le jeu aérien est incroyable et son jeu au pied est excellent pour renvoyer l’adversaire loin dans son camp. Il s’agit de jongler en permanence entre les exigences.

« On a la chance de disposer de trois N.10 qui peuvent jouer au niveau international. Fin (Smith) a moins eu sa chance que les autres pour le moment, mais il est posé dans son jeu, affiche sa confiance sans arrogance et cherche à d’améliorer. »

Slade en premier centre pour épauler l’ouvreur choisi

Quel que soit l’ouvreur choisi pour affronter les Bleus, il travaillera en tandem avec Henry Slade placé en premier centre. L’intéressé insiste sur le caractère unique des deux joueurs.

« Fin perçoit très bien les intervalles. Il y a toujours des espaces libres sur le terrain, c’est impossible de défendre partout, et il le voit très bien », juge le joueur d’Exeter.

« Évidemment, c’est un 10 un peu différent de Marcus. Marcus dispose de ce facteur X qui lui permet de gagner ses un contre un, etc., mais Fin apporte son calme. Il communique très bien. Une bonne partie du travail de l’ouvreur est de déplacer l’équipe en fonction des besoins, et il l’a très bien fait. »