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Un Italien pour la première fois au sifflet au Tournoi des Six Nations

L'arbitre, Andrea Piardi, pendant un match de la Champions Cup entre Bath Rugby et Leinster Rugby à The Recreation Ground le 22 janvier 2022 à Bath, Angleterre. (Photo par Dan Mullan/Getty Images)

Près de six ans après ses débuts internationaux, Andrea Piardi deviendra le premier arbitre italien à diriger un match du Tournoi des Six Nations à Dublin ce week-end.

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Piardi sera l’arbitre de l’Aviva Stadium alors que l’Irlande tentera de poursuivre sa marche vers un deuxième Grand Chelem consécutif face à une équipe du Pays de Galles à la recherche de sa première victoire de la campagne, samedi 24 février 2024.

Le jeune homme de 31 ans, originaire de Brescia, ville jumelée avec Troyes (Aube), affirme que sa désignation historique est une reconnaissance pour tous les arbitres italiens et pour le rugby italien dans son ensemble, et non pas un simple moment de satisfaction personnelle.

« Je suis très fier d’être le premier Italien à arbitrer dans le Tournoi des Six Nations. C’est un parcours qui a commencé il y a 10 ans, donc je suis très fier et très heureux pour moi, pour ma famille, pour tous ceux qui m’ont soutenu pendant ce parcours », explique l’ancien troisième-ligne, qui a arbitré deux Championnats du Monde du Rugby U20 et a dirigé la touche lors de la récente Coupe du Monde de Rugby.

« C’est une énorme opportunité pour moi de montrer que je peux être le premier Italien à arbitrer le Tournoi des Six Nations et que je peux ouvrir la porte à la prochaine génération d’arbitres italiens.

« Tous les officiels de match italiens espéraient que tôt ou tard, cette désignation arriverait, c’est donc une grande joie et une grande émotion pour toute la communauté arbitrale et pas seulement pour les arbitres, mais pour toute la Fédération italienne de rugby, ce qui inclut de nombreux fans qui suivent le rugby en Italie. »

Un Aviva Stadium plein à craquer constituera une toile de fond très différente de celle de son premier match international, une victoire 30-24 de la Suisse contre la Pologne dans le cadre du Rugby Europe Trophy, à laquelle 800 spectateurs avaient assisté jadis à Genève.

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Depuis, Andrea Piardi a arbitré 10 tests en tout et pour tout, tout en officiant au plus haut niveau dans les clubs européens de rugby. Mais son approche reste toujours la même, quel que soit le niveau ou les équipes engagées.

« La partie la plus difficile de l’arbitrage est de rester cohérent et constant pendant 80 minutes. Nous devons travailler sous pression dans un environnement parfois hostile, et pour ce faire, nous ne pouvons pas être seuls ; nous devons créer une équipe autour de nous », affirme Piardi, pour qui la communication avec les joueurs ne sera pas un problème samedi, car sa mère est professeur d’anglais.

Karl Dickson, arbitre sur la Coupe du Monde de Rugby 2023, et son compatriote Gianluca Gnecchi composeront l’équipe de trois. Un immense clin d’œil pour Andrea Piardi qui affirme qu’il n’est arrivé là où il est aujourd’hui que grâce justement au soutien de son compatriote italien et ancien coéquipier à Brescia.

« J’ai commencé à arbitrer grâce à Gianluca Gnecchi, mon ami et coéquipier. Nous avons joué ensemble et il m’a initié à ce qui est devenu plus tard ma carrière d’arbitre, me permettant d’arriver au Tournoi des Six Nations », dit-il.

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À la veille de sa plus grande nomination à ce jour, Piardi a également rendu hommage à plusieurs autres collègues pour l’avoir aidé dans son parcours d’arbitre.

« Il y a plusieurs modèles qui m’ont aidé à devenir un arbitre professionnel, parmi lesquels Alain Rolland, Steve Walsh, Ben O’Keeffe et bien d’autres. Ils m’ont permis de devenir ce que je suis et m’ont aidé à grandir dans tous les domaines, non seulement sur le plan personnel et arbitral, mais aussi d’un point de vue humain. »

Alors qu’il est sur le point d’entrer dans l’histoire, Piardi espère que la désignation à Dublin ne sera pas un cas unique et qu’il continuera à s’imposer parmi les meilleurs officiels du rugby mondial.

« Mon objectif pour l’année est de bien arbitrer le Tournoi des Six Nations et de m’installer en tant qu’arbitre à ce niveau, en visant le plus haut niveau possible à l’échelle mondiale.

« Je veux me prouver à moi-même, avant tout, mais aussi aux autres que je peux continuer à être performant à ce niveau et aspirer à des matchs encore plus importants. »

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Commentaires

1 Comment
L
Lucio 277 days ago

24 years to see a good referee on the pitch…

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Comments on RugbyPass

B
BeamMeUp 3 hours ago
The Springboks have something you don't have

A few comments. Firstly, I am a Bok fan and it's been a golden period for us. I hope my fellow Bok fans appreciate this time and know that it cannot last forever, so soak it all in!


The other thing to mention (and this is targeted at Welsh, English and even Aussie supporters who might be feeling somewhat dejected) is that it's easy to forget that just before Rassie Erasmus took over in 2018, the Boks were ranked 7th in the world and I had given up hope we'd ever be world beaters again.


Sport is a fickle thing and Rassie and his team have managed to get right whatever little things it takes to make a mediocre team great. I initially worried his methods might be short-lived (how many times can you raise a person's commitment by talking about his family and his love of his country as a motivator), but he seems to have found a way. After winning in 2019 on what was a very simple game plan, he has taken things up ever year - amazing work which has to be applauded! (Dankie Rassie! Ons wardeer wat jy vir die ondersteuners en die land doen!) (Google translate if you don't understand Afrikaans! 😁)


I don't think people outside South Africa fully comprehend the enormity of the impact seeing black and white, English, Afrikaans and Xhosa and all the other hues playing together does for the country's sense of unity. It's pure joy and happiness.


This autumn tour has been a bit frustrating in that the Boks have won, but never all that convincingly. On the one hand, I'd like to have seen more decisive victories, BUT what Rassie has done is expose a huge number of players to test rugby, whilst also diversifying the way the Boks play (Tony Brown's influence).


This change of both style and personnel has resulted in a lack of cohesion at times and we've lost some of the control, whereas had we been playing our more traditional style, that wouldn't happen. This is partially attributable to the fact that you cannot play Tony Brown's expansive game whilst also having 3 players available at every contact point to clear the defence off the ball. I have enjoyed seeing the Boks play a more exciting, less attritional game, which is a boring, albeit effective spectacle. So, I am happy to be patient, because the end justifies the means (and I trust Rassie!). Hopefully all these players we are blooding will give us incredible options for substitutions come next year's Rugby Championship and of course, the big prize in 2027.


Last point! The game of rugby has never been as exciting as it is now. Any of Ireland, New Zealand, South Africa, France, Argentina, Scotland, England & Australia can beat one another. South Africa may be ranked #1, but I wouldn't bet my house in them beating France or New Zealand, and we saw Argentina beating both South Africa and New Zealand this year! That's wonderful for the game and makes the victories we do get all the sweeter. Each win is 100% earned. Long may it last!


Sorry for the long post! 🏉🌍

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