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Debrief : Malgré le contexte, les Bleus s'en sortent en Uruguay

Par Jérémy Fahner
Uruguay (blue) and France (white) players compete in a scrum during the Rugby Union test match between Uruguay and France at the Charrua Stadium in Montevideo on July 10, 2024. (Photo by Eitan ABRAMOVICH / AFP) (Photo by EITAN ABRAMOVICH/AFP via Getty Images)

Dans un contexte tendu par les affaires extrasportives qui polluent la tournée des Bleus en Amérique du Sud, l’équipe de France dite de « développement » a battu l’Uruguay, ce mercredi soir à Montevideo.

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Avec une équipe complètement remaniée par rapport à celle alignée à Mendoza contre l’Argentine samedi, ces Bleus expérimentaux n’ont pas eu la partie facile.

Rencontre
Internationals
Uruguay
28 - 43
Temps complet
France
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Même s’ils ont été menés au score tout au long de la rencontre, los Teros ont été à hauteur de l’affiche, l’Uruguay n’ayant pas souvent l’occasion d’accueillir une top nation.

Les Bleus, dominants devant, ont rapidement creusé l’écart en première période (17-0, 20e). Mais los Teros, à l’image de ce qu’ils avaient montré durant la dernière Coupe du Monde, se sont accrochés et sont revenus à 23-14 en début de deuxième période.

L’entrée de Posolo Tuilagi redonnait de l’air aux Bleus. Le colosse de l’USAP faisait deux tout-droit sur 40 m pour un doublé qui n’a pas fini de tourner sur les réseaux sociaux (60, 63).

Fidèle à elle-même, l’Uruguay ne lâchait rien et profitait d’une relance kamikaze des Bleus pour inscrire un essai casquette qui ne manquera pas de faire râler Fabien Galthié 43-21, 64e).

Puis en fin de match, les locaux égalisaient même au nombre d’essais (4 partout) sur une mêlée enfoncée à 5 m de la ligne bleue, récompensée d’un essai de pénalité (43-28, 78e).

Les Bleus voulaient gagner

On aurait pu croire que l’équipe de France allait privilégier le jeu pour ce match semi amical sur le terrain de la 17e nation au classement World Rugby. Mais en désignant les poteaux dès la 7e minute, les Bleus ont montré qu’ils étaient là avant tout pour gagner. Au total, Léo Berdeu a passé cinq pénalités : 15 points qu’on retrouve à l’arrivée.

Couilloud sur la lancée

Le demi de mêlée du LOU a montré qu’il n’avait rien perdu de ses qualités de finisseur en traversant l’Atlantique. Le meilleur marqueur d’essais du Top 14 (17) a inscrit un doublé en première période dans le plus pur style de puncheur.

Tuilagi en mode bulldozer

Si le public uruguayen ne connaissait pas encore Posolo Tuilagi, il a payé pour voir. Entré à la 59e, le 2e ligne avait planté deux essais quatre minutes plus tard. Deux essais venus conclure des courses de 30 m où le colosse d’origine samoane joue au Culbuto avec ses adversaires dans un fascinant mélange de puissance pure et de technique, le 2e ligne frisant les 150 kg se permettant en pleine course de changer le ballon de main pour raffûter d’un côté, puis de l’autre, des adversaires tombés comme des mouches.

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Posolo Tuilagi dans ses oeuvres : il a inscrit deux essais sur deux longues courses plein champ, inarrêtable (Photo by EITAN ABRAMOVICH/AFP via Getty Images).

Beria s’est montré

Giorgi Beria n’a pas raté sa première apparition en bleu, ou plutôt en blanc pour le coup. Le pilier gauche d’origine géorgienne (24 ans) a tenu la barraque en mêlée et a montré de belles dispositions balle en main, à l’image de cette passe après contact pour l’autre pilier, Thomas Laclayat, qui a initié l’action du premier essai de Couilloud. La blessure précoce de Laclayat l’a contraint à disputer 80 min. C’était sans doute trop, la mêlée bleue prenant de plus en plus l’eau en fin de match. Mais ça n’occulte pas sa performance globale.

L’Uruguay en mode Coupe du Monde

Baptiste Couilloud, le seul Bleu aligné à Montevideo déjà titulaire en Coupe du Monde face à l’Uruguay, n’a pas dû être dépaysé. En effet, onze des titulaires ce mercredi l’étaient aussi à Lille, le 14 septembre dernier. En étirant la comparaison au banc des remplaçants, 20 des 23 Teros étaient en France l’automne dernier. Et déjà, ils avaient fait plus qu’embêter les Bleus vainqueurs sans relief (27-12).

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Nickers 2 hours ago
The changes Scott Robertson must make to address All Blacks’ bench woes

Hopefully Robertson and co aren't applying this type of thinking to their selections, although some of their moves this year have suggested that might be the case.


The first half of Foster's tenure, when he was surrounded by coaches who were not up to the task, was disastrous due to this type of reactionary chopping and changing. No clear plan of the direction of travel or what needs to be built to get there. Just constant tinkering. A player gets dropped one week, on the bench the next, back to starting the next, dropped for the next week again. Add in injuries and other variations of this selection pattern, combined with vastly different game plans from one week to the next and it's no wonder the team isn't clicking on attack and are making incredibly basic errors on both sides of the ball.


When Schmidt and Ryan got involved selections became far more consistent and the game plan far simpler and the dividends were instant, and they accepted bad performances as part of building towards the world cup. They were able to distinguish between bad plans and bad execution and by the time the finals rolled around they were playing their best rugby as a team.


Chopping and changing the team each week sends the signal that you don't really know what you are doing or why, and you are just reacting to what happened last week, selecting a team to replay the previous game rather than preparing for the next one and building for the future.

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