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M. Vunipola : « Jouer contre ‘Faz’ pour la 1re fois, c’était vraiment bizarre »

Owen Farrell et Mako Vunipola ont évolué onze saisons ensemble, que ce soit aux Saracens, avec l'équipe d'Angleterre ou bien les Lions britanniques et irlandais. (Photo by Henry Browne/Getty Images)

À 33 ans et des trophées à ne plus savoir qu’en faire, Mako Vunipola n’est pas le premier venu dans le monde du rugby, et il n’est pas du genre à s’émouvoir sur les terrains. Mais entendre la voix d’Owen Farrell diriger l’attaque adverse a constitué un véritable choc pour le pilier.

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Les deux anciens coéquipiers sous le maillot des Saracens et de l’Angleterre se sont retrouvés dans les vestiaires de la Rabine samedi dernier, après la difficile victoire du Racing 92 sur le terrain de Vannes (27-24).

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Vunipola s’apprête maintenant à vivre un autre choc, l’affrontement avec son frère Billy, le N.8 de Montpellier, pour seulement la 2e fois de leur carrière professionnelle. La rencontre est prévue pour samedi au GGL Stadium, pour un MHR – Vannes qui va mettre aux prises deux équipes en difficulté.

Onze saisons côte à côte pour les frères Vunipola

Après avoir passé onze saisons côte à côte aux Saracens, raflant au passage quatre titres de champions d’Angleterre et trois Champions Cup, les frères Vunipola se retrouvent chacun dans un coin de la France, au sein de deux équipes qui connaissent un début de saison compliqué.

C’était plus ou moins prévu pour le RC Vannes de Mako, la recrue vedette des Bretons, promus et encore en phase de découverte du Top 14. Cependant, Billy n’a pour l’instant pas réussi à redresser le club héraultais, qui a évité la relégation de justesse en juin dernier. Il y a retrouvé un autre N.8 anglais, Sam Simmonds, parmi la diaspora venue d’outre-Manche de donc inéligible au XV de la Rose.

angleterre farrell vunipola
Billy Vunipola, Mako Vunipola et Owen Farrell (de gauche à droite) de l'Angleterre chantent l'hymne national avant le quart de finale de la Coupe du monde de rugby 2019 entre l'Angleterre et l'Australie au stade d'Oita le 19 octobre 2019. (Photo by Dan Mullan/Getty Images,)

Depuis cet été, les parents Vunipola Fe’ao et Iesinga partagent leur temps entre la Bretagne et les bords de la Méditerranée pour s’occuper de leurs petits-enfants, mais vont manquer le 2e face-à-face de leurs rejetons. La maman n’a pas envie de voir ces fils s’asséner des plaquages dont ils ont le secret. C’est d’ailleurs pour ça que Billy avait quitté les Wasps pour les Saracens en 2013, peu de temps après leur premier duel sur les terrains.

« C’était la première fois que je jouais contre ‘Faz’ (Owen Farrell, NDLR). L’entendre diriger l’adversaire, c’était vraiment bizarre », avoue Vunipola le Vannetais. « Il n’a pas changé, il parle beaucoup, organise le jeu. Il y a encore pas mal de choses à régler, mais on dirait que ça lui plait.

Vunipola sur Farrell : « C’était bizarre de le voir sur le terrain avec un autre maillot, jouer pour un autre club »

« Son français n’est vraiment pas mauvais, il a pris pas mal de cours même si j’ai pu entendre qu’il parlait aussi souvent anglais. Mais il est bien meilleur que moi en français. C’était bizarre de le voir sur le terrain avec un autre maillot, jouer pour un autre club. »

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Le défi qui l’attend promet d’être encore plus émouvant. En une semaine, il aura affronté Farrell pour la première fois, et son frère Billy pour la deuxième. « On s’envoie des messages tout le temps, et on va sans doute passer le week-end ensemble quand on affrontera Montpellier. On est un peu plus vieux maintenant, c’est plus facile de jouer l’un contre l’autre, mais ça reste quelque chose de différent », reconnait l’ainé, deux ans plus âgé.

« À force d’être toujours ensemble, on a cru que c’était quelque chose d’acquis, et c’est compliqué pour la famille car on habite dans deux régions différentes en France. Ma mère et mon père vont venir en France le mois prochain et ne seront pas présents à ce match.

« Cela va vraiment longtemps qu’on ne s’est pas affrontés, ça remonte à l’époque où Billy jouait aux Wasps en 2013. C’était un match particulier et Billy a rejoint les ‘Sarries’ peu de temps après.

Les parents Vunipola ne veulent pas voir leurs garçons s’affronter

« Je pense que lors de ce premier match l’un contre l’autre, Papa et Maman espéraient simplement qu’on en sortirait indemnes. J’ai essayé de le prendre comme un match comme un autre et je crois qu’on ne s’est plaqué qu’une ou deux fois dans le match.

« Samedi, ce sera différent. On est plus expérimentés, on sait ce qu’on doit faire pour nos équipes. J’ai évidemment envie que ça se passe bien pour mon frère, mais ma préoccupation c’est d’aider mon équipe à gagner ».

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Vannes, sans démériter, n’a remporté qu’une victoire en cinq journées. Le RCV a notamment concédé une deuxième défaite à domicile le week-end dernier. Une rencontre plombée par les 21 pénalités sifflées contre les Bretons en deuxième période.

« Je n’avais jamais joué dans une équipe autant sanctionnée. C’est un petit miracle d’avoir perdu de trois points vu ce chiffre, et le fait qu’on soit à peine sorti de notre camp durant 65 minutes. Contre une équipe comme Montpellier, on sait qu’on doit faire mieux en termes de discipline », encourage le pilier.

« On a insisté sur la discipline et les pénalités, et au cours des deux premières semaines, ç’a plutôt bien marché. Mais le Racing nous a mis beaucoup de pression et dans ces cas-là vous commencez à concéder des pénalités un peu bêtes.

« Je vais faire ce que je peux pour aider les gars à bien se préparer pour Montpellier. Tout le monde peut battre tout le monde dans le Top 14, cela s’est vu dans les premières journées », ajoute-t-il.

Quel que soit le vainqueur, les frères Vunipola passeront un bon week-end ensemble, et passeront sans doute un petit coup de fil à Owen Farrell.

Cet article a été publié initialement en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Jérémy Fahner.

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GrahamVF 1 hour ago
Does South Africa have a future in European competition?

"has SA actually EVER helped to develop another union to maturity like NZ has with Japan," yes - Argentina. You obviously don't know the history of Argentinian rugby. SA were touring there on long development tours in the 1950's

We continued the Junior Bok tours to the Argentine through to the early 70's

My coach at Grey High was Giepie Wentzel who toured Argentine as a fly half. He told me about how every Argentinian rugby club has pictures of Van Heerden and Danie Craven on prominent display. Yes we have developed a nation far more than NZ has done for Japan. And BTW Sa players were playing and coaching in Japan long before the Kiwis arrived. Fourie du Preez and many others were playing there 15 years ago.


"Isaac Van Heerden's reputation as an innovative coach had spread to Argentina, and he was invited to Buenos Aires to help the Pumas prepare for their first visit to South Africa in 1965.[1][2] Despite Argentina faring badly in this tour,[2] it was the start of a long and happy relationship between Van Heerden and the Pumas. Izak van Heerden took leave from his teaching post in Durban, relocated to Argentina, learnt fluent Spanish, and would revolutionise Argentine play in the late 1960s, laying the way open for great players such as Hugo Porta.[1][2] Van Heerden virtually invented the "tight loose" form of play, an area in which the Argentines would come to excel, and which would become a hallmark of their playing style. The Pumas repaid the initial debt, by beating the Junior Springboks at Ellis Park, and emerged as one of the better modern rugby nations, thanks largely to the talents of this Durban schoolmaster.[1]"


After the promise made by Junior Springbok manager JF Louw at the end of a 12-game tour to Argentina in 1959 – ‘I will do everything to ensure we invite you to tour our country’ – there were concerns about the strength of Argentinian rugby. South African Rugby Board president Danie Craven sent coach Izak van Heerden to help the Pumas prepare and they repaid the favour by beating the Junior Springboks at Ellis Park.

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