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Warren Gatland soutenu par… Rassie Erasmus
Par Willy Billiard
Au soir de la 11e défaite de rang du Pays de Galles contre l’Australie (52-20) le 17 novembre, le sélectionneur néo-zélandais se disait prêt à prendre ses responsabilités vis-à-vis de sa fédération. Il a avoué, du reste, qu’il avait rencontré les dirigeants peu un peu plus tard dans la soirée de dimanche.
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« Quel que soit le meilleur choix pour nous afin de provoquer un changement (…) je soutiendrais ça à 100 %. Si cela signifie moi, alors je suis à l’aise avec ça. Mais je veux toujours faire partie » de la sélection, avait-il précisé.
Samedi 23 novembre, ce sont les actuels champions du monde qui se rendront à Cardiff et une 12e défaite de suite n’est pas à exclure pour une équipe qui, en 2019, pointait à la première place mondiale et qui, aujourd’hui, n’a jamais été aussi bas dans le classement mondial World Rugby (11e).
La chute
Depuis son retour à la tête du Pays de Galles, Gatland en est à 17 défaites en 23 rencontres. Et comme dit l’adage, c’est quand on est au pied du mur qu’on voit mieux le mur. Si ça aurait le mérite de calmer les supporters, le virer ne règlerait pas le problème pour autant selon le sélectionneur.
« Le réservoir de talents au Pays de Galles est limité, et son développement prend du temps », a-t-il rappelé, évoquant les défis structurels du rugby gallois.
« Ce n’est pas seulement moi qui souffre : les joueurs, le staff et la direction sont aussi touchés. » Il espère néanmoins que l’absence de pression pourrait libérer son groupe. « Parfois, quand personne ne croit en vous, cela permet de jouer sans pression et de surprendre. »
Gatland a également trouvé un allié inattendu en la personne de Rassie Erasmus, après que les deux hommes se sont affrontés lors de la tournée des British and Irish Lions en Afrique du Sud en 2021.
Erasmus au secours de Gatland
« Warren ne peut pas soudainement devenir un mauvais entraîneur avec ses antécédents », a déclaré Erasmus en conférence de presse. « Les joueurs qu’ils ont, si vous les regardez individuellement, sont des joueurs de classe mondiale.
« Je sais que le bilan de 11 défaites consécutives n’est évidemment pas fameux (mais) à chaque fois que nous jouons une équipe qui est dos au mur… ça nous ramène en arrière, juste avant que je prenne mes fonctions en 2017, je crois que nous avions perdu 57-0 en Nouvelle-Zélande.
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« Le week-end suivant, nous avons perdu contre la même équipe à Newlands par deux points. A une semaine d’écart.
« Je sais que Warren est un grand entraîneur et je sais qu’ils ont de grands joueurs. Il n’y a pas de déclic. Mais c’est un homme qui a déjà résolu des problèmes par le passé. »
Suite au match contre les Springboks samedi 23 novembre, la prochaine rencontre des Gallois sera contre la France le 31 janvier 2025 au Stade de France. D’ici là, ça aura bougé du côté de Cardiff.
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