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Wayne Smith, plus que jamais « le Professeur » des All Blacks et des Black Ferns

New Zealand coach Wayne Smith looks on following the Rugby World Cup 2021 Final match between New Zealand and England at Eden Park on November 12, 2022 in Auckland, New Zealand. (Photo by Hagen Hopkins - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

Vainqueur de la Coupe du Monde de Rugby avec les Black Ferns et les All Blacks, Sir Wayne Smith a décroché un nouveau rôle au sein de New Zealand Rugby en cette fin d’année 2023 qui permettra d’utiliser pleinement sa remarquable intelligence du rugby dans les deux équipes.

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Le professeur a été anobli pour ses services rendus au rugby en juin, après avoir consacré 60 ans à ce sport et dirigé son évolution alors qu’il était entraîneur adjoint des All Blacks sous Graham Henry et Steve Hansen.

Un exploit mondial en quelques mois

En assumant le rôle de sélectionneur des Black Ferns à quelques mois de la Coupe du Monde de Rugby 2021 (jouée en 2022), Smith a conduit la Nouvelle-Zélande à la victoire de l’une des finales les plus spectaculaires de l’histoire face à une équipe d’Angleterre à son meilleur niveau.

Demi-finaliste du titre de Néo-Zélandais de l’année, et après avoir cédé les rênes des Kobelco Kobe Steelers à Dave Rennie, Wayne Smith revient au rugby néo-zélandais dans une nouvelle fonction, officiellement baptisée « entraîneur de la performance ».

La description du poste inclut le rôle de mentor pour l’entraîneur principal des All Blacks (Scott Robertson) et celui des Black Ferns (Allan Bunting), ainsi que l’amélioration de la qualité des prestations de l’entraîneur.

Anticiper les évolutions du rugby

Smith a présenté la description du poste avec ses propres mots à TVNZ Breakfast.

« Je pense qu’il est important de comprendre comment les choses se sont passées avant nous, culturellement parlant », a-t-il expliqué.

« Je crois qu’une partie importante de mon travail consistera également à regarder vers l’avenir, à prendre de la hauteur, à regarder au loin et à voir quels sont les changements de tendance dans le rugby. Je chercherai à savoir comment nous pouvons progresser un peu plus rapidement.

« Le rugby va changer, il y aura d’énormes différences au cours des prochaines années par rapport au rugby actuel, tant du point de vue de la sécurité que de celui de l’accélération. C’est pourquoi je pense que le fait d’observer et d’apporter des changements avant qu’ils ne se produisent sera une des principales qualités que nous devrons apporter au rugby néo-zélandais. »

Il a déjà travaillé avec les deux sélectionneurs

Smith retrouvera des visages familiers dans les camps des Black Ferns et des All Blacks, puisqu’il a travaillé en étroite collaboration avec les deux entraîneurs, Allan Bunting et Scott Robertson, dans son illustre passé.

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Bunting a participé à la dernière campagne de Coupe du monde des Black Ferns en tant que responsable de la culture et du leadership, tandis que Robertson et Smith sont proches depuis 1998, lorsque « le Professeur » a entraîné Razor à la fois chez les Crusaders et chez les All Blacks.

Lors de la nomination de Smith dans cette fonction nouvellement créée, il a déclaré : « Je suis profondément attaché et amoureux de toutes les équipes qui portent le maillot noir, en particulier les Black Ferns et les All Blacks.

« J’ai également de très bonnes relations avec les entraîneurs principaux respectifs et de nombreux joueurs. Je trouve que ce rôle au sein des deux équipes est naturel, et que je peux, je l’espère, apporter une contribution aux deux environnements.

« C’est important d’envisager des perspectives et des solutions différentes en tant qu’entraîneurs. Alors que nous entrons dans une nouvelle ère pour le rugby, je crois beaucoup à l’importance de la diversité, des relations et des personnes. En tant qu’entraîneur, j’ai eu la chance d’être exposé à ça tout au long de ma carrière. »

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Flankly 2 hours ago
'Absolute madness': Clive Woodward rips into Borthwick in wake of NZ loss

Borthwick is supposed to be the archetypical conservative coach, the guy that might not deliver a sparkling, high-risk attacking style, but whose teams execute the basics flawlessly. And that's OK, because it can be really hard to beat teams that are rock solid and consistent in the rugby equivalent of "blocking and tackling".


But this is why the performance against NZ is hard to defend. You can forgive a conservative, back-to-basics team for failing to score tons of tries, because teams like that make up for it with reliability in the simple things. They can defend well, apply territorial pressure, win the set piece battles, and take their scoring chances with metronomic goal kicking, maul tries and pick-and-go goal line attacks.


The reason why the English rugby administrators should be on high alert is not that the English team looked unable to score tries, but that they were repeatedly unable to close out a game by executing basic, coachable skills. Regardless of how they got to the point of being in control of their destiny, they did get to that point. All that was needed was to be world class at things that require more training than talent. But that training was apparently missing, and the finger has to point at the coach.


Borthwick has been in the job for nearly two years, a period that includes two 6N programs and an RWC campaign. So where are the solid foundations that he has been building?

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