WXV 1 : cet inquiétant record que la France veut éviter
La stat à garder en tête en prévision du prochain match de l’équipe de France féminine face aux Etats-Unis le samedi 5 octobre : la dernière fois que la France a perdu quatre tests consécutifs, c’était sur les saisons 1997-98.
Pour l’heure, le XV de France féminin a enquillé trois défaites de rang : 21-42 contre l’Angleterre le 27 avril, 38-19 contre l’Angleterre le 7 septembre, puis 46-24 contre le Canada le 29 septembre.
En 1997-1998, la France avait enchaîné en tout cinq défaites de rang : par deux fois face à l’Angleterre (10-15 le 4 avril 1997, puis 5-18 le 1er février 1998), contre l’Espagne (8-25 le 6 avril 1997), contre l’Ecosse (19-3 le 21 février 1998) et enfin contre l’Italie (13-11 le 14 mars 1998).
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— France Rugby (@FranceRugby) October 2, 2024
Cette triste série avait pris fin en réussissant à battre une équipe bien, bien plus faible, le Kazakhstan (21-6, le 2 mai 1998).
L’importance du classement mondial pour Angleterre 2025
Encore une défaite contre les Etats-Unis le 5 octobre, voire une cinquième de suite contre la Nouvelle-Zélande le 12 octobre et ce record sera égalé.
La grosse différence est qu’à l’époque (1997-1998) le classement mondial n’existait pas ; il n’a été mis en place qu’en février 2016 pour les filles. Cette année, le tirage au sort pour la Coupe du Monde de Rugby féminin 2025 se basera justement sur le classement mondial à l’issue du WXV.
Un mauvais positionnement et la France risquerait de ne pas avoir un tirage au sort favorable. A moins d’un an de l’évènement et avec encore deux matchs à jouer avant le tirage au sort, la situation peut sembler inquiétante.
Une prise de conscience
« Il y a une prise de conscience », confirme la trois-quarts centre Nassira Kondé (25 ans, 12 sélections), sans pour autant montrer de signes d’inquiétude. « On sait où on en est, ce n’est pas pour autant qu’on n’y croit pas. On a un an pour peaufiner ça. On est alertées sur certains points mais ce n’est pas pour autant qu’on n’y croit pas. »
Dans ce contexte, le match contre les Etats-Unis, qui ont réussi à faire douter l’Angleterre – n°1 mondial – jusqu’au dernier quart d’heure, sera crucial.
« C’est une équipe qui, comme le Canada, est assez massive », constate Émeline Gros (29 ans, 35 sélections). « On va être attendues et elles ont bien tenu contre les Anglaises. On sait que ça va être un gros match mais on se focalise plutôt sur nous et ce qu’on va mettre en place pour toucher leurs points faibles, aller scorer pour gagner.
« Au-delà de faire mieux que l’an dernier, on veut monter au ranking mondial. Nous sommes compétitrices et on veut gagner chaque match. Le but est de se focaliser sur les USA avant de penser à la Nouvelle-Zélande. »