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XV de France : face à l'Italie, la tentation du banc en 7-1

Par AFP
Maxime Lucu devrait être le seul arrière sur le banc (Photo de ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP via Getty Images)

Pour faire face à l’Italie (dimanche 23 février) pour la troisième journée du Tournoi des Six Nations, le sélectionneur Fabien Galthié pourrait bien aligner pour la première fois un banc « à la sud-africaine », avec sept avants parmi les huit remplaçants, un choix fort mais risqué.

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Traditionnellement, sur les huit joueurs qui prennent place sur le banc et peuvent rentrer en jeu, cinq sont des avants (de la première à la troisième lignes) et trois des lignes arrières.

Mais à de nombreuses reprises, notamment lors de la série de 14 victoires des Bleus entre 2021 et 2023, Fabien Galthié y a préféré une formule 6-2, avec six avants, afin de profiter au maximum de la puissance des avants Bleus, et de la polyvalence de ses trois-quarts, capables d’évoluer à différents postes.

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« Il nous semble que le plus important à notre niveau, c’est d’être toujours en capacité de gagner le rapport de force au niveau des avants », détaillait début février le sélectionneur avant d’aller défier l’Angleterre à Twickenham (défaite 26-25), avec à nouveau un banc en 6-2.

« C’est pour ça qu’on privilégie la fraîcheur et le potentiel de changements avec l’apport des finisseurs dans le domaine de la conquête, touche et mêlée, et tout ce qui est combat au milieu du terrain », ajoutait Galthié.

Mais contre l’Angleterre, la machine s’est enrayée, et c’est le banc anglais, lui aussi avec six avants, qui a pris le dessus sur les Bleus lors de leur entrée, avec comme résultat une cruelle victoire arrachée à la dernière minute par le XV de la Rose.

La réponse du sélectionneur français n’a pas tardé. Mardi et mercredi, aux entraînements à Marcoussis, ce sont sept avants qui prenaient place avec les remplaçants, pour un seul arrière, le demi de mêlée Maxime Lucu.

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Le modèle sud-africain

Contre l’Italie, Galthié pourrait donc aligner pour la première fois de l’histoire du XV de France un banc en 7-1, une innovation créée par les Sud-Africains en 2023.

Popularisée sous le terme de « bomb squad », cette stratégie mise en place par Jacques Nienaber et Rassie Erasmus, les têtes chercheuses des Boks, consiste à faire rentrer simultanément les sept avants, afin de renouveler presque intégralement son paquet d’avants.

Avec des joueurs comme le troisième ligne toulousain Anthony Jelonch ou son coéquipier le deuxième ligne Joshua Brennan, les Bleus pourraient également faire valoir de solides arguments en cours de match pour faire craquer les avants italiens.

Mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Ce « bomb squad » au-delà de son effet visuel impressionnant, a en effet connu des succès mitigés : si sa première utilisation s’est soldée par une large victoire des Springboks contre la Nouvelle-Zélande (35-7) durant l’été 2023, ils ont par la suite échoué à faire plier l’Irlande en match de poule du Mondial quelques semaines plus tard.

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Et le risque est grand : l’équipe avec un banc en 7-1 a des options très limitées en cas de blessure ou d’expulsion d’un joueur des lignes arrières.

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« Quand on envisage ce genre d’option c’est un risque », a reconnu l’entraîneur des avants Laurent Sempéré mardi. « Mais tout est risqué. Jouer en 5-3, c’est risqué aussi. Il y a des partis pris. »

Avec seulement Lucu sur le banc, le XV de France ne posséderait par exemple aucune solution de premier choix pour jouer centre ou ailier.

Alors que le demi de mêlée Antoine Dupont a couvert le poste d’ouvreur à l’entraînement, c’est l’arrière Léo Barré, qui a joué dix fois au centre dans sa carrière, qui a pris place en numéro 12 durant les rotations d’effectif.

L’autre option serait qu’un avant prenne place parmi les lignes arrières, une rareté rendue possible par la “polyvalence des joueurs et leur qualité à jouer à plusieurs positions”, explique Sempéré.

Face aux Italiens, les troisième lignes rochelais Paul Boudehent et Oscar Jegou, qui se sont entraînés ponctuellement parmi les arrières cette semaine, pourraient donc connaître un test grandeur nature à Rome en cas d’imprévu.

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