O'Gara : « En ce moment, il y a des nuages d'orage partout, mais on va revenir avec le soleil »
Au terme de la 16e journée de Top 14, le Stade Rochelais en est à 50-50 : 8 victoires et 8 défaites, dont la dernière fait peut-être plus mal que d’autres : 53-17 à Lyon samedi 15 février. C’est leur plus lourde défaite en championnat depuis cinq-six ans (50-14 le 2 mars 2019, puis 49-0 le 29 février 2020, à chaque fois face au Racing 92).
Affaiblie par les absences de ses internationaux et plusieurs blessures, La Rochelle a sombré à Gerland face à une équipe lyonnaise en grande forme. Malgré le retour du pilier Reda Wardi, les Rochelais ont peiné à exister dans la rencontre, alignant une équipe comptant de jeunes Espoirs peu habitués à jouer encore à ce niveau.
L’ESSAI GAG DU WEEKEND 🤯@LeLOURugby déroule face au Stade Rochelais 🐺#LOUSR | #TOP14 pic.twitter.com/dEDqj4SDyt
— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) February 15, 2025
Au match aller, les Rochelais l’avaient largement emporté 43-22 face au LOU lors de la 5e journée et à ce moment-là du championnat, ils enregistraient leur 3e victoire en 5 matchs. Depuis le début de la saison de Top 14, les Maritimes ont souvent alterné victoire et défaite et ce n’est que la deuxième fois qu’ils concèdent deux défaites de rang. Pire, si on ajoute les deux dernières rencontres de Champions Cup, c’est la quatrième défaite consécutive.
Pour la première fois, le club est sorti du Top 6, synonyme de qualification pour les phases finales.
« Ça arrive dans le rugby d’être dans un cycle négatif. On doit l’accepter », concède le manager Ronan O’Gara. « C’est comme ça depuis beaucoup de mois. C’est très normal de sortir des 6 si l’on n’est pas performant. Quand tu l’es, normalement, tu gagnes. Là, on en est loin. Les solutions ne sont pas évidentes. On s’accroche pour essayer de sortir de ce malaise, qui est partout en ce moment, dans le groupe, dans le staff.
« Il n’y a pas de tempo, il n’y a pas d’automatisme dans notre jeu. Tout est difficile en ce moment. Est-ce qu’on joue trop entre les 22 et les 50 mètres ? Est-ce qu’on n’a pas suffisamment de vitesse chez eux ? Est-ce qu’on est capable d’alterner notre jeu ? Des choses comme ça. On a pris une bonne branlée aujourd’hui, mais la préparation pour le match du Racing va commencer lundi.
« Ce qui est certain dans ce Championnat qui est impitoyable, c’est qu’on a besoin d’avoir des joueurs expérimentés aux côtés des très bons jeunes. On a des joueurs moyennement expérimentés en ce moment avec un mix de jeune. C’est un point positif. Mais ça serait trop facile pour moi d’utiliser (l’excuse) des joueurs en équipe de France ou blessés. On a été faibles aujourd’hui.
« On a une expression en Irlande qui dit : ‘when it rains, it pours’ (quand il pleut, il pleut fort, ndlr). Pour nous, c’est exactement ça. Même dans cet orage je suis capable de voir plus loin. Pour moi, on va revenir avec le soleil. En ce moment, il y a des nuages d’orage partout, tout le monde a le droit de critiquer. On va faire des choses ensemble. J’ai confiance en mes joueurs. »
Un discours volontairement optimiste et bienveillant envers ses joueurs qui contraste avec le ton tempétueux qu’il a souvent employé, il y a encore peu. Est-ce que ce changement d’attitude modifiera quelque chose ? Premier élément de réponse le 22 février pour la réception du Racing 92.
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