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Yann Peysson : « la motivation, c’est pas ce qui manque »

Le troisième-ligne Yann Peysson au cœur d'un maul à l'occasion d'un entraînement du XV de France au CNR de Marcoussis le mercredi 19 juin 2024. Photo : Willy Billiard

Il y a encore un an, Yann Peysson jouait en Pro D2 avec Colomiers avant d’arriver à Castres pour sa toute première saison de Top 14. Avec une septième place au général, pas mal pour un début marqué par neuf matchs dont six titularisations.

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Lorsque le troisième-ligne a reçu il y a peu un message de Williams Servat, entraîneur en charge des avants du XV de France, la valise a été bouclée tout de suite. « J’étais un peu surpris parce qu’en début de saison je n’avais pas trop joué, c’était un peu compliqué et sur la fin j’ai pu jouer. Mais ça finit bien la saison », dit-il dans un murmure.

Du haut de son mètre 92 (pour 103 kg), Yann Peysson a très vite vu l’opportunité qui se présentait à lui. Il l’admet, sans l’expérience emmagasinée avec Castres cette saison, la marche aurait très haute.

« C’est différent du club », dit-il, lui qui doit intégrer de nouveaux schémas de jeu en un temps record – une semaine – avant de partir, espère-t-il, en tournée en Amérique du Sud. « Dans la charnière, il y a des mecs un peu expérimentés, donc ça aide dans les placements. Mais on s’y adapte assez vite. »

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Une relation particulière avec Fabien Galthié

Yann Peysson n’arrive pas non plus en terrain totalement inconnu. Venant de Colomiers, le club où père et grand-père sont passés avant qu’il n’y débute à l’âge de 5 ans, il jouait avec un certain Mathis Galthié, demi de mêlée et fils de Fabien (le sélectionneur du XV de France), ancien coéquipier de Stéphane, le papa de Yann, à la charnière des années 2000. Le monde est petit.

« Il m’a dit ‘Bonjour M. Peysson’, c’est tout », sourit Yann, lorsqu’on lui demande comment il a été accueilli par le big boss au centre national du rugby de Marcoussis.

Depuis le 17 juin, il montre un investissement sans faille dans tous les entraînements. « Le staff m’a dit : ‘Profite à fond, ne reste pas dans ta chambre, mêle-toi aux autres et travaille’. On verra si ça paye », dit-il, conscient de la chance et de l’enjeu de sa présence parmi les Bleus.

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Il n’a pas besoin de motivation supplémentaire pour se donner à fond. « Déjà d’être ici c’est énorme, en plus aller chercher quelque chose, c’est encore plus grand. Pour moi, c’est la première fois que je viens ici. La motivation, c’est pas ce qui manque », dit-il.

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H
Hellhound 1 hour ago
The Springboks have something you don't have

Rassie has done very well with the Boks. The well will certainly not dry up soon. The amount of young talent coming through, that don't even stand a chance of making it in before 2027, is just absolutely amazing.


However, Rassie has proven to be a rugby genius. He will never rest on his laurels. It's why he keeps evolving tactics, keeping everyone on their toes. He doesn't underestimate any team. He is very aware of just how close the top teams is.


There will be no complacency not will he relax with his main stars. He is very astute, knowing that his team is getting older and thus giving the younger players much more playtime than what any other coach would do.


By the time the 2027 WC comes around, he will be prepared to defend his title and he knows one bad day will end a triple WC crown. Competition is that close. The Boks are in transition, even though it doesn't look like it.


After the 2027 WC, most of the double (possible triple) WC champs players will become unavailable due to retirement from international rugby. Rassie is already preparing the replacements, getting caps under their belts.


The top teams is just too close to underestimate and no Bok will be allowed to get complacent. Although they are by far the current most successful team and clearly the best by miles, they are not undefeatable.


Very tough to beat yes, but they can lose on the day. I am not worried. The youngsters by 2027 WC will be experienced with lots of years ahead and that should be a warning to the rest of the pack biting at their heels. Love them or hate them, but you have to admire the Boks. They truely deserve to be top dogs currently.

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