Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Les 5 « nouveaux » maillots qui ont marqué l'histoire du XV de France

adidas est le nouvel équipementier officiel de la Fédération Française de Rugby (FFR) pour les 4 prochaines années à partir de septembre 2024.

Depuis l’avènement du professionnalisme, la France a connu plusieurs équipementiers et porté des maillots qui ont suivi l’évolution du rugby. RugbyPass vous offre un – petit – voyage dans le temps et revient sur cinq « nouveaux » maillots qui ont marqué l’histoire du XV de France entre 1995 et 2025.

L’équipe de France de rugby à XV a présenté son nouveau maillot en vue de l’exercice 2024/25, une création signée adidas. Après cinq ans chez Le Coq Sportif, le XV de France revient chez la marque aux 3 bandes, qui concevait déjà le maillot des Bleus avant le passage chez la marque française.

Depuis 1995, la France a connu quatre changements d’équipementier et ils ont tous impliqué adidas.

D’adidas à Nike en 1999

Adidas était déjà présent sur le maillot de la France en 1995, lors du passage au professionnalisme. À l’époque, la marque allemande était l’équipementier sportif n°1 mondial.

Mais une marque a fait une arrivée en force dans le domaine du sport international, d’abord dans le football puis dans le rugby : Nike. La firme américaine équipait déjà le Stade Toulousain – dont elle fabrique encore le maillot aujourd’hui – et avait fait un passage éphémère sur le maillot de l’équipe de France en 1984/85.

À l’instar de ce qu’elle avait précédemment fait en football en se payant l’Italie, le Brésil et les Pays-Bas, Nike choisit ainsi l’année 1999 pour s’offrir le maillot du XV de France, après avoir pris celui des Springboks et de l’Irlande lors des années précédentes.

21 novembre 1999 : L'équipe de France entonne son hymne national avant le match international contre l'Australie, joué au Stade de France à Paris, France. L'équipe australienne a remporté la rencontre sur le score de 32 à 21. Crédit obligatoire : Shaun Botterill /Allsport

Pour autant, le premier maillot Nike du XV de France professionnel est souvent oublié du grand public, qui a surtout gardé en tête le maillot porté durant la Coupe du Monde de Rugby 1999.

Avant d’aborder la mythique tunique qui a renversé les All Blacks à l’automne 1999, un maillot frappé d’une bande horizontale marine avec un fin trait blanc et rouge, les Bleus ont porté une sorte de version beta de ce maillot.

Il s’agissait d’une tenue épurée, dans un bleu roi, avec une bande marine et un logo central. Elle n’a été portée qu’au cours du Tournoi des V Nations 1999.

De Nike à adidas en 2012

Le Tournoi des VI Nations 2012 a marqué la fin du long passage de la marque au Swoosh sur le maillot des Bleus, qui sont repassés chez adidas à l’aube de l’ère Saint-André.

ROME, ITALIE - 03 FÉVRIER : Benjamin Fall (France) se dégage pour marquer un essai lors du Tournoi des Six Nations RBS entre l'Italie et la France au Stadio Olimpico le 3 février 2013 à Rome, en Italie. (Photo par David Rogers/Getty Images)

Comme l’avait fait Nike 13 ans plus tôt, et comme le font la plupart des équipementiers quand ils reprennent une équipe, adidas décide alors de marquer une rupture avec les créations précédentes. La marque choisit de faire du classique en opposition avec les créations hyper techniques de Nike.

Les trois bandes placées au niveau des clavicules se posent sur un bleu roi traditionnel qui casse avec le bleu marine signature choisi par Nike depuis 2007. Si ce maillot est volontairement sobre, il ne laissait en rien présager de ce qu’allait faire adidas au fil des années suivantes, la marque allemande ayant ensuite enchaîné les maillots au style souvent très voyant.

L’arrivée du sponsor en 2018

Les Gaulois qui résistaient encore et toujours aux sirènes du sponsoring, là où même les All Blacks étaient passés de l’autre côté, ont fini par craquer.

Dernière nation majeure sans sponsor maillot sur la scène internationale, la France finit par vendre son maillot au sponsor Altrad – également futur sponsor de la Nouvelle-Zélande – en 2018.

Le demi d'ouverture français Matthieu Jalibert botte le ballon lors du Tournoi des Six Nations entre la France et l'Irlande au Stade de France à Paris, le 3 février 2018. / AFP PHOTO / CHRISTOPHE SIMON (Le crédit photo doit se lire CHRISTOPHE SIMON/AFP via Getty Images)

En 2017, déjà, les Bleus avaient anticipé et préparé le grand public à ce virage en affichant un « #FRANCE2023 » pour faire la promotion de la future Coupe du Monde de Rugby 2023, un hashtag vite accompagné d’un petit logo Altrad.

La bascule est définitivement faite en 2018 et, depuis, Altrad est resté le sponsor principal de l’équipe de France A.

D’adidas à Le Coq Sportif en 2018

En septembre 2018, les Bleus lancent la saison les menant à la Coupe du Monde de Rugby 2019 au Japon en revenant une nouvelle fois chez un équipementier historique : Le Coq Sportif.

La marque française signe une création très traditionnelle au look retro. Le maillot clashe avec le design futuriste du précédent maillot adidas. Il est paré d’un col vintage avec une longue patte de boutonnage et d’un drapeau français placé sur la manche gauche.

PARIS, FRANCE - 01 FÉVRIER : Camille Lopez, de la France, botte une pénalité lors du Tournoi des Six Nations entre la France et le Pays de Galles au Stade de France, le 01 février 2019 à Paris, France. (Photo par Mike Hewitt/Getty Images)

La tunique sera remplacée quelques mois plus tard par un maillot au design inspiré des armures de samouraï en vue du Mondial au Japon. Durant ses six années de contrat, Le Coq Sportif est l’équipementier qui a le moins changé sa direction artistique, la marque ayant fait le choix de la sobriété sur toutes ses tuniques.

À noter également que les maillots version « pro » (qui étaient portés par les joueurs sur le terrain et qui étaient souvent commercialisés pour une somme plus conséquente) étaient fabriqués en France.

De Le Coq Sportif à adidas en 2024

La mode étant un éternel recommencement, quoi de plus naturel que de revoir adidas sur le maillot des Bleus ?

Là encore, la France a le droit à une création frappée du sceau de la sobriété, un maillot bleu nuit relevé par un col uni et trois bandes adidas en guise de drapeau tricolore. Les passionnés auront remarqué que les trois bandes placées sur les manches reprennent la forme adoptée par adidas sur certains des maillots de football utilisés lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2010, notamment celui de l’Espagne, alors championne du monde.

Le logo adidas est rouge, comme le coq, pour donner un ensemble épuré et plaisant.

Related

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

J
JW 1 hour ago
‘The problem with this year’s Champions Cup? Too many English clubs’

Like I've said before about your idea (actually it might have been something to do with mine, I can't remember), I like that teams will a small sustainable league focus can gain the reward of more consistent CC involvement. I'd really like the most consistent option available.


Thing is, I think rugby can do better than footballs version. I think for instance I wanted everyone in it to think they can win it, where you're talking about trying to make so the worst teams in it are not giving up when they are so far off the pace that we get really bad scorelines (when that and giving up to concentrate on the league is happening together). I know it's not realistic to think those same exact teams are going to be competitive with a different model but I am inclined to think more competitive teams make it in with another modem. It's a catch 22 of course, you want teams to fight to be there next year, but they don't want to be there next year when theres less interest in it because the results are less interesting than league ones. If you ensure the best 20 possible make it somehow (say currently) each year they quickly change focus when things aren't going well enough and again interest dies. Will you're approach gradually work overtime? With the approach of the French league were a top 6 mega rich Premier League type club system might develop, maybe it will? But what of a model like Englands were its fairly competitive top 8 but orders or performances can jump around quite easily one year to the next? If the England sides are strong comparatively to the rest do they still remain in EPCR despite not consistently dominating in their own league?


So I really like that you could have a way to remedy that, but personally I would want my model to not need that crutch. Some of this is the same problem that football has. I really like the landscape in both the URC and Prem, but Ireland with Leinster specifically, and France, are a problem IMO. In football this has turned CL pool stages in to simply cash cow fixtures for the also ran countries teams who just want to have a Real Madrid or ManC to lose to in their pool for that bumper revenue hit. It's always been a comp that had suffered for real interest until the knockouts as well (they might have changed it in recent years?).


You've got some great principles but I'm not sure it's going to deliver on that hard hitting impact right from the start without the best teams playing in it. I think you might need to think about the most minimal requirement/way/performance, a team needs to execute to stay in the Champions Cup as I was having some thougt about that earlier and had some theory I can't remember. First they could get entry by being a losing quarter finalist in the challenge, then putting all their eggs in the Champions pool play bucket in order to never finish last in their pool, all the while showing the same indifference to their league some show to EPCR rugby now, just to remain in champions. You extrapolate that out and is there ever likely to be more change to the champions cup that the bottom four sides rotate out each year for the 4 challenge teams? Are the leagues ever likely to have the sort of 'flux' required to see some variation? Even a good one like Englands.


I'd love to have a table at hand were you can see all the outcomes, and know how likely any of your top 12 teams are going break into Champions rubyg on th back it it are?

120 Go to comments
f
fl 4 hours ago
‘The problem with this year’s Champions Cup? Too many English clubs’

"Right, so even if they were the 4 worst teams in Champions Cup, you'd still have them back by default?"

I think (i) this would literally never happen, (ii) it technically couldn't quite happen, given at least 1 team would qualify via the challenge cup, so if the actual worst team in the CC qualified it would have to be because they did really well after being knocked down to the challenge cup.

But the 13th-15th teams could qualify and to be fair I didn't think about this as a possibility. I don't think a team should be able to qualify via the Champions Cup if they finish last in their group.


Overall though I like my idea best because my thinking is, each league should get a few qualification spots, and then the rest of the spots should go to the next best teams who have proven an ability to be competitive in the champions cup. The elite French clubs generally make up the bulk of the semi-final spots, but that doesn't (necessarily) mean that the 5th-8th best French clubs would be competitive in a slimmed down champions cup. The CC is always going to be really great competition from the semis onwards, but the issue is that there are some pretty poor showings in the earlier rounds. Reducing the number of teams would help a little bit, but we could improve things further by (i) ensuring that the on-paper "worst" teams in the competition have a track record of performing well in the CC, and (ii) by incentivising teams to prioritise the competition. Teams that have a chance to win the whole thing will always be incentivised to do that, but my system would incentivise teams with no chance of making the final to at least try to win a few group stage matches.


"I'm afraid to say"

Its christmas time; there's no need to be afraid!

120 Go to comments
LONG READ
LONG READ Jamie Cudmore: I want to help rescue Canada from a 'slow agonising death' Jamie Cudmore: I want to help rescue Canada from a 'slow agonising death'
Search