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Quand le Stade Toulousain a ouvert les portes d’Ernest-Wallon

TOULOUSE, FRANCE - : Une vue générale du Stade Ernest Wallon avant le match de l'Investec Champions Cup entre le Stade toulousain et Bath Rugby au Stade Ernest Wallon le 21 janvier 2024 à Toulouse, France. (Photo par Patrick Khachfe/Getty Images)

Ce samedi 8 juin, à 17h30, le stade Ernest-Wallon accueille la finale de Pro D2 2023/24, qui met aux prises Grenoble à Vannes. Au-delà du fait qu’aucun des deux finalistes ne vienne du sud de la France – fait assez rare pour être souligné – cette finale s’inscrit dans une certaine forme de constance.

En effet, le Stade Toulousain ouvre souvent les portes de son stade afin d’accueillir d’autres équipes que les Rouge et Noir, mais aussi d’autres événements que des matchs, qu’ils soient liés au rugby ou non.

RugbyPass fait le tour des événements récents qui se sont tenus sur la pelouse du stade des Sept Deniers.

Les finales de Pro D2

Commençons par le commencement. L’édition 2024 de la finale de Pro D2 ne sera pas la première occurrence de cette rencontre à se tenir à Ernest-Wallon, mais bien la troisième. La pelouse toulousaine avait déjà accueilli la finale de Pro D2 en 2018 et en 2023.

Chez les Grenoblois, on espère que l’affiche de cette année basculera enfin du bon côté, eux qui ont perdu à Toulouse 38-13 contre l’USAP en 2018 puis 14-3 contre Oyonnax en 2023.

Le terrain du TO XIII

Si vous êtes purement quinziste, vous ignorez peut-être que le stade Ernest-Wallon n’est pas – ou plus – seulement la pelouse du Stade Toulousain.

Depuis 2020, le Toulouse Olympique XIII, y évolue aussi. Club professionnel de rugby à XIII évoluant en Championship (la deuxième division continentale) depuis 2017 – malgré un passage en Super League, le plus haut échelon, en 2022 – le TO XIII évoluait historiquement à Arnauné, stade situé dans le quartier des Minimes. Mais les travaux lancés en 2017 ont d’abord forcé le club à jouer à Blagnac tout en délocalisant ses plus grosses affiches à Ernest-Wallon à l’époque.

L’opération ayant été un succès, et le retour à Arnauné ayant été compliqué pour des raisons administratives, un accord entre les deux clubs de la Ville Rose a été passé pour que les treizistes s’installent à Ernest-Wallon de façon permanente.

Le relais de la flamme olympique

Le vendredi 17 mai 2024, une journée riche en émotions voit de grands noms du sport toulousain, comme Claude Onesta, Maxime Médard, Guillaume Restes, Jonathan Hivernat, Vincent Clerc, Émile Ntamack ou encore Romain Ntamack, porter la flamme olympique.

Au terme de ce périple, le chaudron olympique est allumé sur la pelouse d’Ernest-Wallon sur les coups de 19h30 par Antoine Dupont. Initialement prévu sur le terrain d’entraînement annexe, l’allumage est déplacé dans l’enceinte du stade en prévision d’averses qui ne viendront jamais.

Le choix est judicieux, puisque des milliers de Toulousains assis en tribunes ont pu acclamer leurs héros comme ils le font le week-end en Top 14 ou en Champions Cup.

Antoine Dupont allume la vasque des relais des flammes olympique et paralympique,avec la torche olympique dans le stade Ernest Wallon à Toulouse, le 17 mai 2024, avant les Jeux olympiques de Paris 2024. (Photo by Valentine CHAPUIS / AFP) (Photo by VALENTINE CHAPUIS/AFP via Getty Images)

Le camp d’entraînement du Japon

Lors de la Coupe du Monde de Rugby 2023, l’équipe nationale du Japon a décidé de poser ses valises du côté d’Ernest-Wallon pour plusieurs raisons.

La première est sportive. En s’installant aux Sept Deniers, les Brave Blossoms pouvaient profiter des infrastructures haut de gamme du Stade Toulousain. La deuxième est géographique. Sur leurs quatre matchs de poule, les Japonais en ont joué deux au Stadium de Toulouse mais aussi un à Bordeaux.

Afin de graver cette collaboration à jamais dans l’histoire du club, le Stade Toulousain, sous l’impulsion de son président Didier Lacroix, a construit, sur l’esplanade d’Ernest-Wallon, un mur sur lequel apparaissent le drapeau de la France et celui du Japon.

Bâti à l’image du Mur des Soutiens lancé durant la pandémie de Covid-19 et qui a permis aux supporters d’inscrire leur nom autour du stade en échange d’un don financier au club, ce mur célèbre l’amitié entre le Japon et les Rouge et Noir.

Le mur célébrant l’équipe nationale du Japon lors de son passage durant la Coupe du Monde de Rugby 2023 sur l’esplanade d’Ernest-Wallon. Crédit : Tsuyoshi Enokida

HSBC Sevens 2022 et 2023

En 2022 et 2023, le stade Ernest-Wallon a été le théâtre de l’étape française du HSBC Sevens.

Même si elle n’a pas été reconduite lors de l’édition 2023/24, qui a vu les Bleus d’Antoine Dupont et les Bleues de Carla Neisen remporter respectivement la médaille d’or et d’argent lors de la grande finale de Madrid – diffusée en direct et gratuitement avec des commentaires en français sur RugbyPass TV – cette étape avait permis aux supporters français de voir jouer les Parez, Grandidier, Riva, Rebbadj ou encore Timo sur leur pelouse favorite.

En 2021/22, la France avait battu les Samoa en petite finale (17-12) pour s’adjuger le bronze chez les hommes. En 2022/23, les Bleus ont aussi décroché la médaille de bronze, cette fois contre le Canada (28-12). Les Françaises, quant à elles, n’ont atteint le dernier carré à Toulouse qu’en 2023 mais se sont inclinées contre l’Australie.

L’hébergement du Toulouse FC après AZF

Le 21 septembre 2001, l’usine chimique AZF, basée au sud de Toulouse, explose et provoque de graves dégâts autour d’elle. Parmi les bâtiments touchés se trouve le Stadium de Toulouse, où évolue le Toulouse FC.

Le Téf’, qui évolue alors en National (troisième division), voit le Stade Toulousain lui tendre la main et lui ouvrir les portes de son stade. Pendant plus d’une saison, les Violets jouent ainsi sur la pelouse du stade des Sept Deniers et parviennent même à remonter en Ligue 2.

Le TFC débute sa saison de Ligue 2 2002/03 sur cette même pelouse avant de retrouver le Stadium puis de remonter en Ligue 1 à la fin de cet exercice, bouclant une troisième remontée en trois ans et ce, malgré les difficultés sportives et extra-sportives.

Billet du match de Ligue 2 Toulouse FC – SM Caen disputé le 31 août 2002 au Stade des Sept-Deniers. Crédit : Clément Valès
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Bull Shark 2 hours ago
David Campese names his Springbok world player of the year winner

Why is Joe Schmidt the best option for Australia? (LONG READ)


An essay for @OJohn with love from South Africa.


OJohn keeps banging on about kiwis and Saffers and everyone else seeking to undermine and bring down Australian rugby… Blah, Blah, Blah. It’s boring and not worth responding too 99 days out of 100.


He misses the point completely that Australians either are or are not the masters of their own destiny. So to blame anyone else but themselves for what the state of Australian rugby is in - is hypocritical.


But recently, Australia has shown signs of life. Personally, I always believed they would be back at some point. At the beginning of this year I predicted that the wallabies would bounce back this year. I predicted that they would overtake England in the world rankings. I am predicting that they could finish second in the RC, could win the Lions series and could make it to a RWC final at home.


I tend to get ahead of myself when I’m excited... Ask my wife. But forgive me for getting excited about the Wallabies looking good! Is it so bad?


Like OJohn, I believe that Australia’s lands abound with natures gifts, including athletic specimens across any sporting code the Aussies compete in. It’s one of the reasons most of us don’t like Aussies. They win sh1t. Regularly. And look smug when they do...


But back to OJohn. And his banging on about the need for Australia to have an Australian coach. Here are a few highlights of his argument:


Several times I've given a list of half a dozen Australian coaches who would be more Australian than Schmidt and just as successful.

Tell me which Australian coaches would be acceptable to coach the All Blacks ......?

Because South Africans and Kiwis and Welshmen and Scotsman are all s.... scared that if an immensely talented and athletic team like Australia is ever able to harness nationalistic Australian passion with an Australian coach, you'll all be s.c.r.e.w.e.d.


And then finally – the list of 6 🥴:


Ewen McKenzie, Less Kiss, Stephen Larkham, Jim McKay, David Nucifora, Scott Wisenthal, Ben Mowen, Rod Kafer, Mick Byrne, John Manetti, Jason Gilmore, Dan McKellar.

Plus, a special request:


Keep in mind Rod MacQueen never won a Super Rugby title before he was appointed Wallaby coach but he ended up the greatest rugby coach the world has ever seen. Better than Erasmus even. Who is probably the next best.

Right. I don’t care about the tinfoil hat theories. I want to assess OJohn’s list and determine whether any of them fit the mold of a Rod Macqueen.

 

Like Rod Macqueen the following world cup winning coaches never won a Super Rugby Title:


·       David Kirk, 1987 (17 appearances for New Zealand)

·       Kitch Kristie, 1995

·       Rod Macqueen, 1999

·       Clive Woodward, 2003 (21 Appearance for England)

·       Jake White, 2007 (School Teacher)

·       Graham Henry, 2011 (School Teacher)

·       Steve Hansen, 2015 (Policeman)

·       Rassie Erasmus, 2019 (36 Appearances for South Africa)

·       Jacques Nienaber, 2023 (Physiotherapist).


I couldn't find out what Rod or Kitch did other than coach.


The only coach who has won a Super title and a World Cup?

·       Bob Dwyer, 1991 (A Tahs man wouldn’t you know!)


In fact coaches that have won super rugby titles have not won world cups. Robbie Deans. Heyneke Meyer to name just two.


I know I’m being childish, but I needed to bring this list in somehow because it’s quite obvious that whatever these coaches did before they became international level coaches is largely immaterial. Or is it?


Interestingly Ewan McKenzie (A Tah Man!) has won a Super title. And despite being a Tah Man made it into OJohn’s list. That’s two strikes for Ewan Mckenzie based on OJohn’s criteria so far. Not to mention his 50% win rate as head coach of the Wallabies between 2013 and 2014 (and the laundry list of off the field fcuk ups that swirled around the team at the time).


So Ewan is out.


I find it interesting that, as we speak, eight out of the ten top ranked men’s teams are coached by former international players:

1.      South Africa, Rassie Erasmus (36 appearances for South Africa)

2.      Ireland, Andy Farrell (8 appearances for England)

3.      New Zealand, Scott Robertson (23 appearances for New Zealan)

4.      France, Fabien Galthie (64 appearances for France)

5.      Argentina, Felipe Contemponi (87 appearances for Argentina)

6.      Scotland, Gregor Townsend (82 appearances for Scotland)

7.      England, Steve Borthwick (57 appearances for England)

8.      Australia, Joe Schmidt (School Teacher)

9.      Fiji, Michael Byrne (Aussie Rules Player)

10.  Italy, Gonzalo Quesada (38 appearances for Argentina).


It would appear as though we have entered an era where successful international coaches, largely, have played rugby at international level in the professional era. Or are ex school teachers. Much like Jake White and Graham Henry! Or a policeman.

 

Back to OJohn’s List. That leaves us with:


·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jim McKay, (Very little to write home about)

·       David Nucifora, (Too old)

·       Scott Wisenthal, (I literally can’t find anything on him on the Google).

·       Ben Mowen, (Too young, no coaching experience)

·       Rod Kafer, (No coaching experience)

·       Mick Byrne, (He’s coaching the Fijians, Aussie rules!)

·       John Manetti, (Can’t find him on the google)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)

·       Dan McKellar, (Not much to write home about, but could be an option).


Applying some logic, I would say the following are viable options based on age, experience in coaching AND the fact that they have played rugby for Australia in the professional era:

·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)


After having done all this research, I think it’s fair to say that none of these three have the same pedigree as Joe Schmidt, the teacher. Who took a sh1tty Ireland team to no.1. Won a few 6 Nations and helped get the All Blacks to a world cup final in 2023.


Joe’s the best option for now. But if Kiss, Larkham and Gilmore are the business for the future for Australia get them in now as assistants to Joe and stop moaning!!


And, for the record, NONE of the above are good enough to coach the All Blacks. The All Blacks have the guy that hasn’t won a single Super title. He’s won 6.


Errors and Ommissions Excepted. Mispelling of names is OJohn's fault.

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